La science vue par les candidats : Consternation et Novlangue


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  • La plupart des candidats à l’élection présidentielle ont répondu à des questions liées à la science. Rire ou pleurer devant autant d’incompétence.


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    Mélenchon, Hamon, Macron, Asselineau et Dupont-Aignan répondent à des questions scientifiques sur les OGM, le nucléaire, les vaccins ou la biodiversité.

    L’École Normale Supérieure a proposé un questionnaire sur les différents domaines scientifiques aux principaux candidats de l’élection présidentielle. Nous avions déjà repris un questionnaire similaire pour les élections américaines, mais cette fois, on a va juste aborder quelques sujets. Vous pouvez trouver le questionnaire et les réponses selon les différentes catégories en ligne. Mais il nous a semblé intéressant de commenter quelques réponses, car elles sont consternantes et médiocres. La quasi-totalité des candidats n’ont aucune, mais aucune idée des consensus scientifiques qui prévalent actuellement dans certains domaines.

    Sur la vaccination

    Concernant la vaccination et la défiance de certains pays en Europe, on a un mélange de Novlangues magistrales et une tentative de ne pas froisser les gentils parents qui sont des anti-vaccins. Aucun candidat n’a pas pris une position très claire sur la vaccination, mais on peut saluer Dupont-Aignan et Asselineau qui ont le mérite d’être pertinents.

    Mélenchon

    Ainsi, Mélenchon nous met du baume en disant que le vaccin sauve des millions de vie, mais dans le même temps, il y a aussi des intérêts pharmaceutiques. Ainsi, cette citation : il est nécessaire de retravailler la politique de vaccination française, afin de s’assurer d’une part qu’elle correspond bien à ces exigences de santé publique et non aux intérêts des industries pharmaceutiques, d’autre part qu’elle concerne uniquement les maladies pour lesquelles la vaccination constitue la politique la plus adéquate. Bon, il faut être clair une bonne fois pour toutes. Il n’y a pas de vaccin pour des maladies secondaires. Mais c’est quoi cette réponse de merde ? Du moment qu’il y a un vaccin, cela implique que non seulement la maladie est assez grave, mais surtout qu’on n’a aucun remède. Mais cette phrase permet de considérer Mélenchon comme proche d’une position anti-vaccin : En conséquence, le pôle public du médicament que nous créerons devra d’urgence se saisir de la question et s’assurer que le choix de l’adjuvant n’est pas commandé par des impératifs de rentabilité, mais uniquement d’efficacité et de sécurité. Il n’y a que les anti-vaccins qui ramènent l’argument des adjuvants et on sait que ces derniers représentent une dose infime du vaccin.

    Nicolas Dupont-Aignan

    Dupont-Aignan préfère botter en touche. Il est malin le lynx ! Cependant, son argument est incorrect à plus d’un titre. Dupont-Aignan part de l’idée que la défiance des vaccins provient que ce sont des pratiques obligatoires. Il compare la politique de vaccination en France et en Italie avec des pays comme le Danemark ou l’Allemagne. La défiance contre les vaccins atteint les 40 % en France et 20 % en Italie selon Dupont-Aignan parce que les vaccins sont obligatoires. Si on passe d’un vaccin obligatoire à un vaccin recommandé, alors la défiance baissera automatiquement, car ce ne sera pas un forcing.

    Il y a un problème. Dupont-Aignan voit des causes à effet alors qu’il n’y en a aucune. Ce n’est pas parce que les vaccins sont recommandés que les gens adhèrent à la vaccination, mais bien une visibilité médiatique. En Allemagne ou au Danemark, les médias parlent rarement du mouvement anti-vaccination. En France et en Italie, on a de gros médias qui donnent la parole à des anti-vaccins convaincus sans oublier des documentaires moisis parfois sur des heures de grande écoute. La responsabilité médiatique est manifeste sur la montée de l’anti-vaccination sans oublier qu’en France, les médecins manquent d’une coordination dans la communauté où certains vont critiquer le vaccin contre la grippe tandis que d’autres vont l’encenser.

    Emmanuel Macron

    On a mal quand on lit Macron. Voici l’une des réponses : Si les pays les moins développés sont le plus en difficulté, le recul de la couverture vaccinale en France, mais aussi en Allemagne, est responsable d’une recrudescence de maladies qu’on ne pensait plus voir. Face à cela, il faut engager un véritable débat sociétal, faire reculer les peurs et retrouver une adhésion de la population à la vaccination. La vaccination fait partie intégrante du plan de prévention que nous souhaitons mettre en place.

    Mais #Questcequildit ? Mais c’est quoi cette Novlangue de merde ! Il n’y a rien ! Pas une seule proposition. Au moins, Mélenchon et les autres assument leurs positions, mais Macron n’a absolument rien à dire sur la vaccination. Peut-être que la Novlangue est mieux que de dire des bêtises.

    Fillon

    On peut résumer la réponse de Fillon par une phrase : Comprendre les raisons qui ont mené à une telle mise en cause doit faire l’objet d’une attention particulière dans la mesure où l’on ne pourra pas y remédier en se limitant à une négation de cet état de fait. Encore une fois, on brosse les élections anti-vaccin dans le sens du poil. Fillon est similaire à Macron, car il ne prend aucun risque même s’il veut renforcer la vaccination chez les professionnels de santé. Monsieur Fillon, les professionnels de santé n’ont pas besoin de vos lumières pour se faire vacciner. Ils le font depuis des années sans aucun problème.

    François Asselineau

    La réponse d’Asselineau et assez claire. Cette défiance croissante est une réaction compréhensible dans un monde où le monopole des grands laboratoires pharmaceutiques leur permet d’imposer sur le marché des vaccins plus chers et non obligatoires. Nous imposerons l’obligation légale pour l’industrie pharmaceutique de fournir la forme trivalente (diphtérie, tétanos, poliomyélite), seul vaccin obligatoire, au motif de protection de la santé publique et non d’intérêts financiers particuliers.

    On en revient à cette histoire de vaccins obligatoires, mais on apprécie quand même lorsqu’il veut forcer les industries pharmaceutiques à fournir les vaccins pour la santé publique et non des intérêts de fric. Dans les pays pauvres, la vaccination est un énorme problème par rapport aux couts qu’elle engendre et à la mauvaise foi des fabricants. Mais il faut répéter que le concept de vaccin non obligatoire est stupide.

    Benoit Hamon

    Le champion de la langue de bois. Il dit des choses assez pertinentes sur la vaccination, mais à chaque fois, il revient en arrière pour ne pas vexer son électorat. Il parle de grands programmes pour la santé afin de faire vacciner le personnel médical, notamment sur le vaccin de la grippe. Par exemple, il est pour l’élargissement de 11 vaccins obligatoires, mais en même temps, il recule en disant que les clauses d’exception devront être traitées au cas par cas.

    Sur la biodiversité

    Tous les candidats adhèrent aux objectifs fixés par les Nations Unies. Et c’est très large, on a l’égalité des sexes, l’éradication de la faim, l’eau propre, mesures relatives au changement climatique, etc. Toutefois, certains candidats vont principalement se concentrer sur quelques mesures en oubliant certaines.

    Mélenchon

    Mélenchon clame partout qu’il est un champion de la transition écologique. Mais Mélenchon pratique une écologie idéologique et non scientifique. Par exemple, il veut interdire les pesticides, refuser les OGM, gérer l’eau de manière durable et sanctuariser la richesse agricole. Mais ce n’est pas des objectifs durables par les Nations unies, car tout le programme de Mélenchon se base sur une politique purement nationaliste alors que l’ONU table sur une politique mondiale.

    Nicolas Dupont-Aignan

    Nous n’aimons pas la tendance politique incarnée par Dupont-Aignan, mais force est de constater qu’il a quand même fait ses devoirs. Par exemple : Je souscris pleinement à l’esprit des 17 objectifs fixés par les Nations Unies, notamment en ce qui concerne l’aide aux pays en voie de développement pour éradiquer la faim. Je propose en effet un « plan Marshall » en faveur de l’Afrique visant, sous l’égide de la FAO, à aider massivement les investissements agricoles dans les pays en développement.

    C’est déjà une bonne idée même si sa mise en pratique est difficile. Mais au moins, Dupont-Aignan mise sur les pays pauvres et en développement pour investir sur l’agriculture dans ces pays. Il est également pour une biodiversité plus douce en réduisant l’agriculture intensive. Par exemple, il prévoit une taxe pour les entreprises qui exploitent de grandes superficies. L’aspect sanctuarisation est également dans le programme du candidat et il semble que ce mot soit à la mode sans qu’il y ait de sens particulier. Mais notre Nicolas propose quelques idées pratiques que ce soit dans les zones marines ou la pêche.

    Emmanuel Macron

    Macron suit les autres candidats en voulant respecter les 17 objectifs du développement durable. Son programme agricole prévoit notamment un investissement de 50 milliards d’euros pendant son mandat. Pour une fois, Macron ne fait pas trop dans la langue de bois, mais il évite également de se mouiller dans la mesure où il compte énormément dans la participation des autres pays, notamment de la politique au niveau européen. Mais les zones marines, la pêche, la transition écologie font partie du programme Macron.

    Fillon

    Vous reprenez le programme de Macron et vous obtenez celui de Fillon. Beaucoup de paroles en faveur d’une agricole écologique, mais cela reste des promesses assez vagues. Mais Fillon parle des pollinisateurs avec les abeilles qu’il faut protéger. Il y a une grande incompréhension concernant les abeilles. Ce sont les abeilles d’élevage qui disparaissent, mais le reste des abeilles se porte très bien… loin des humains. Fillon milite également pour la protection des causes animales, mais il n’y a rien de concret.

    François Asselineau

    Asselineau est également partisan des objectifs de l’ONU, mais le monsieur ne peut pas s’empêcher de revenir à son dada de sortir de l’UE. Par exemple, il veut lutter contre l’abus des antibiotiques et des perturbateurs endocriniens, mais il ajoute qu’on ne pourra rien faire tant que la France restera dans l’UE. Autant Asselineau était pertinent dans la vaccination, ici, il se prend les pieds dans le tapis et on peut dire que son programme de biodiversité est assez vide.

    Benoit Hamon

    La même chose avec le respect des 17 objectifs de développement. Mais on dirait que tous ces candidats n’ont pas lu tous ces objectifs, car l’écologie n’est qu’une partie.1 On a également la réduction des inégalités économiques, l’éducation de qualité, le travail décent et la croissance économique, la paix, la justice et des institutions efficaces. Ce sont des objectifs bien plus importants qui auront un impact fondamental sur l’écologie, mais aucun candidat n’en parle. Hamon veut lancer une grande conférence Ecologie-Prévention-Santé ce qui ne veut rien dire. Mais il veut que l’eau, l’air et la terre deviennent des biens communs. Mais l’héritage PS de Hamon ne nous incite pas à lui faire confiance pour respecter ces pratiques.

    Sur les OGM

    Non, si, non, si, non, si, peut-être, Euhhh ! C’est le résumé des réponses sur les OGMs tellement les candidats ont la trouille de ce sujet. Mais évidemment, certains sont plus radicaux que d’autres.

    Mélenchon

    Mais il n’y a pas de doute pour Mélenchon. Il va interdire totalement les OGMs, notamment les OGM cachés. Mais c’est quoi ces OGM cachés ? On ne le saura pas. Les seules qui en parlent sont des ONG qui pratiquent une écologie radicale. Comme dans la vaccination, il faut être très clair sur les OGM, ils ne sont pas dangereux pour la santé. Il y a eu des milliers d’études qui n’ont trouvé aucun impact négatif que ce soit sur les animaux et les humains. C’est pourquoi on dit que Mélenchon pratique une écologie idéologique et non scientifique.

    Vous pouvez être contre les OGM, mais vous devez l’être pour de bonnes raisons. Par exemple, on est plutôt critique sur le système de brevets sur les OGM. On serait pour des OGM libres de royalties et dans le domaine public. Mais pour attaquer le système des brevets, il faut s’attaquer au droit d’auteur et Mélenchon n’a pas une seule ligne dans son programme sur le droit d’auteur à part des banalités qui n’impliquent aucune réforme.

    Nicolas Dupont-Aignan

    Encore une fois, Nicolas Dupont-Aignan est plutôt bien informé sur les OGM, mais à la fin, il nous dit que le principe de précaution est valable. Il donne de bons chiffres entre le consensus scientifique avec 80 % des scientifiques qui pensent que les OGM ne sont pas dangereux pour la santé contre 37 % des adultes aux USA. Entre le choix du consensus scientifique et l’acceptation par la population, Dupont-Aignan choisit la seconde. Et on peut le comprendre, mais c’est vraiment très dommage.

    Cependant, il est également pertinent sur l’exploitation à grande échelle des OGM. On n’a jamais dit que les OGM doivent remplacer toute l’agriculture, mais pour des zones frappées par la sécheresse et l’invasion des nuisibles, c’est inévitable qu’on le veuille ou non.

    Macron

    Pour une fois, Macron est très clair. Il veut interdire les OGMs et sa position rejoint celle de Mélenchon ce qui est assez bizarre. Pour Macron, il faut développer des alternatives aux OGM qui soient moins nocifs pour la santé. Sauf qu’on n’a pas d’alternatives. Et le premier qui me parle de la permaculture, ça va chier.

    Fillon

    Fillon reste prudent sur les OGMs. Il refuse encore de se mouiller. Il estime qu’un principe de précaution est nécessaire, mais cela dépend de chaque pays, car certaines nations sont touchées par la sécheresse ou les nuisibles. On va dire qu’il a plus ou moins raison, mais cette manie de Fillon de ne jamais prendre position est horripilante.

    François Asselineau

    Asselineau tient le même discours qu’avec la biodiversité. La population française est contre les OGM. Son gouvernement est également contre, mais comme l’Union européenne a accepté les OGM, alors il faut sortir de l’Union. Attention, François, on va finir par s’apercevoir de ces répétitions systématiques si tu ne proposes pas d’actions concrètes. Mais on sait qu’il est contre.

    Hammon

    Hammon est également contre les OGMs. Son approche est que les agriculteurs ne doivent pas être pris à la gorge par les entreprises de semence. C’est comme si tu interdisais l’eau parce que le verre est brisé et que les éclats peuvent te nuire. On le répète, si vous voulez attaquer les OGM, alors attaquez le système des brevets, mais pas les OGM merde !

    Sur les OGM, la réaction des candidats est consternante. À part Dupont-Aignan qui s’en sort un peu, tous les autres candidats rejettent totalement la science et on ne peut pas s’empêcher de penser que ces candidats n’ont pas lu une seule étude scientifique et ils ont leurs opinions au gré des Une des médias qui nous montrent tel ou tel danger inexistant.

    Sur le nucléaire

    Sur le nucléaire, la majorité des candidats optent pour une position en demi-teinte. À part Mélenchon, personne ne veut abandonner le nucléaire tout en développant des énergies alternatives comme le renouvelable.

    Mélenchon

    Mélenchon ne veut pas entendre parler du nucléaire. Il veut sortir le plus rapidement du nucléaire et des énergies fossiles, mais son projet est tellement sur le long terme qu’il est irréalisable. Mélenchon mise tout sur les énergies renouvelables et même si c’est une bonne chose, le nucléaire a des avantages que les énergies renouvelables ne posséderont jamais. De plus, Mélenchon admet que ce sera très difficile de sortir du nucléaire, notamment avec les intérêts économiques en jeu.

    Nicolas Dupont-Aignan

    Dupont-Aignan ne veut pas abandonner le nucléaire, mais depuis le début de ce questionnaire, ce candidat nous a surpris par la pertinence de ses réponses, car il cite le réacteur au thorium. Ce sujet est assez spécialisé, car le réacteur qui utilise le thorium ne possède que des avantages.2

    Sa toxicité n’est que de quelques siècles comparés aux milliers d’années de l’uranium, il est exploitable à 100 % contrairement aux quelques pourcentages dans l’uranium, mais surtout, il est impossible de créer des armes nucléaires avec le thorium. Quand les réacteurs nucléaires sont apparus, on a également eu la course aux armements nucléaires et le choix de l’uranium a été justifié par cette course. Il existe très peu de réacteurs de thorium dans le monde (on a entendu parler de celui de l’Inde), mais c’est une technologie qui est envisagée par de nombreux spécialistes. Contrairement à la fusion nucléaire, le réacteur de thorium peut être mis en place en quelques années même s’il faut des années de recherche pour son développement optimal.

    Macron

    Macron ne veut pas abandonner le nucléaire, mais en même temps, il est pour la réduction du parc des centrales. Pour Macron, le réacteur de quatrième génération est trop expérimental pour miser sur le moyen terme. Cela couterait trop d’argent et de temps. Cependant, Macron a le mérite de préciser les recherches actuelles sur la fusion nucléaire qui nous fournirait une énergie gratuite, propre et quasi illimitée. Mais les recherches sur la fusion nucléaire stagnent actuellement. Comme d’habitude, Macron ne se mouille pas et il se réfère constamment aux autres pays pour sa décision.

    Fillon

    Pour une fois, Fillon bat Macron sur la langue de bois. Il n’y a rien de concret dans sa réponse à part le fait de développer la technologie ASTRID (les réacteurs de dernière génération), mais cette technologie est encore balbutiante. Entre les lignes, on peut lire que Fillon veut garder le parc nucléaire dans l’état et ce n’est pas une bonne chose. Il n’offre aucune perspective d’avenir.

    Asselineau

    Rien à dire pour Asselineau, car il se contente de répéter que le nucléaire fait partie des énergies à notre disposition et que son abandon doit passer par des débats démocratiques. Le nucléaire de quatrième génération fait partie des options d’Asselineau, mais sans se mouiller (l’expression la plus fréquente dans ce questionnaire).

    Hamon

    Hamon est le perroquet de Fillon, car on a les mêmes arguments. Mais Hamon parle également des énergies renouvelables et de la “sobriété énergétique”. Encore un terme trouvé par ses communicants pour ne rien dire.

    C’est vide, mais tellement vide !

    Nous pourrions aussi parler de la taxe carbone et des autres sujets, mais nous vous invitons à lire tout le questionnaire en ligne, car il y a aussi les catégories sur l’enseignement supérieur, les nouvelles technologies et la recherche. Nous voulions commenter ces quelques réponses pour démontrer que la totalité des candidats connaît très peu de choses sur des questions scientifiques importantes. Mélenchon fonce tête baissée dans son écologie idéologique, Macron a parfois de bonnes idées, mais leurs applications est très vagues, Fillon est le pire puisqu’il n’a pas répondu une seule fois de manière précise. Dupont-Aignan est celui qui s’en sort le mieux (par rapport aux questions que nous avons abordées et non à la totalité du questionnaire). Il propose quelques réponses et pistes intéressantes et on voit que lui ou ses conseillers se sont informés sur ces questions. Mais Dupont-Aignan est un petit candidat et ses chances de remporter l’élection sont faibles. Et cela nous effare de voir la médiocrité et l’incompétence des principaux candidats sur des questions scientifiques majeures.

    Sources

    1.
    Objectifs de développement durable. Développement durable. http://www.un.org/sustainabledevelopment/fr/objectifs-de-developpement-durable/. Consulté le avril 18, 2017.
    2.
    Les réacteurs nucléaires au thorium : quels avantages ? | Techniques de l’ingénieur. Techniques de l’Ingénieur. http://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/articles/reacteurs-nucleaires-thorium-avantages-10261/. Published 28 juillet 2013. Consulté le avril 18, 2017.

    Houssen Moshinaly

    Rédacteur en chef d'Actualité Houssenia Writing. Rédacteur web depuis 2009.

    Blogueur et essayiste, j'ai écrit 9 livres sur différents sujets comme la corruption en science, les singularités technologiques ou encore des fictions. Je propose aujourd'hui des analyses politiques et géopolitiques sur le nouveau monde qui arrive. J'ai une formation de rédaction web et une longue carrière de prolétaire.

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