L’Ouganda dit oui aux OGM


  • FrançaisFrançais

  • Ce fut une bataille difficile, mais le Parlement en Ouganda vient de voter la loi qui permet d’utiliser les OGM dans le pays. Cela permettra à ce pays de bénéficier des techniques modernes de l’agriculture et de lancer la recherche dans ce domaine.


    Suivez-nous sur notre page Facebook et notre canal Telegram

    Ce fut une bataille difficile, mais le Parlement en Ouganda vient de voter la loi qui permet d'utiliser les OGM dans le pays. Cela permettra à ce pays de bénéficier des techniques modernes de l'agriculture et de lancer la recherche dans ce domaine.

    Le Parlement ougandais a voté la National Biosafety Act qui a mis fin à des années de débat sur l’entrée des OGM dans le pays. Avec cette loi, les agriculteurs en Ouganda pourront bénéficier de toute la technologie des OGM.1 2 Cette loi devra encore être signée par le président Yoweri Museveni, mais cela ne devrait pas poser de problème, car le président est un grand partisan des biotechnologies.

    Les chercheurs et les agriculteurs sont très enthousiastes de l’arrivée des OGM. Patricia Nanteza, qui travaille dans le programme de la banane en Ouganda, a estimé que les OGM permettront de créer des espèces de bananes qui seront résistantes aux bactéries qui sont en train de ravager le pays. La loi prévoit également des réglementations sur les OGM afin que les Ougandais puissent les consommer sans aucune crainte. L’Ouganda a besoin désespérément des OGM :

    • La maladie Cassava Brown Streak Virus attaque le manioc qui est cultivé dans le pays
    • L’Ouganda doit créer du riz qui tolère de faibles niveaux d’oxygène et d’azote
    • Le maïs en Ouganda doit résister à la sécheresse et aux insectes
    • Des bananes OGM qui peuvent résister à la flétrissure bactérienne et la Cercosporiose noire (une maladie qui réduit le rendement des bananiers jusqu’à 50 %)
    • L’amélioration du bêta-carotène dans la banane
    • La résistance bactérienne dans les patates douces

    Pendant des années, les pays africains ont dit non aux OGM à cause du lobbying intense par des organisations comme Greenpeace ou Friends of Earth qui parlent énormément de l’agriculture bio, mais qui ne propose aucune solution contre les dangers qu’on a mentionnés ci-dessus.3 Les agriculteurs africains et les politiciens commencent à se rendre compte que ces organisations “bio” les ont roulés dans une farine non-OGM et qu’il est temps d’adopter l’agriculture moderne. Et ces pays africains peuvent remercier le Burkina Faso où les agriculteurs cultivent le Coton BT depuis des années. Au fil du temps, le Burkina Faso est devenu la Mecque pour les autres pays d’Afrique qui peuvent voir de leurs propres yeux les progrès qu’on peut faire avec les OGM sans qu’il y ait de danger pour la santé. Espérons que d’autres pays vont adopter les OGM, car c’est l’une des rares solutions qui a prouvé son efficacité dans les rendements agricoles.

    Sources

    1.
    Uganda Parliament adopts GMO law in a monumental victory for science allies. Cornell Alliance for Science. http://allianceforscience.cornell.edu/blog/uganda-parliament-adopts-gmo-law-monumental-victory-science-allies. Published October 4, 2017. Accessed October 7, 2017.
    2.
    Uganda to Benefit from the National Biosafety Act – Minister Tumwesigye. Kampala Post. https://kampalapost.com/content/news/uganda-benefit-national-biosafety-act-minister-tumwesigye. Accessed October 7, 2017.
    3.
    Will Tanzania follow Burkina Faso in embracing GM crops to fight ravaging diseases? | Genetic Literacy Project. Genetic Literacy Project. https://geneticliteracyproject.org/2015/02/09/will-tanzania-follow-burkina-faso-in-embracing-gm-crops-to-fight-ravaging-diseases/. Published February 9, 2015. Accessed October 7, 2017.

    Houssen Moshinaly

    Rédacteur en chef d'Actualité Houssenia Writing. Rédacteur web depuis 2009.

    Blogueur et essayiste, j'ai écrit 9 livres sur différents sujets comme la corruption en science, les singularités technologiques ou encore des fictions. Je propose aujourd'hui des analyses politiques et géopolitiques sur le nouveau monde qui arrive. J'ai une formation de rédaction web et une longue carrière de prolétaire.

    Pour me contacter personnellement :

    Laisser un commentaire

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *