Madagascar : La publication officielle des résultats des élections communales risque de semer la pagaille

Vu le nombre de plaintes reçues par le Tribunal Administratif (dans les environs de 300), la proclamation des résultats officielle prévu pour le 12 septembre risque de ne pas réjouir tout le monde. C’est d’ailleurs ces requêtes qui ont retardé les résultats officiels.

Le chef d’Etat et ses partisans se préoccupent trop de leurs places dans la gouvernance du pays. Ils font tout pour arrêter les grèves, mais sans apporter aucune solution. Pour le Président de la République, cela fait déjà près de deux ans qu’il exposé son programme, mais jusqu’à maintenant on ne voit pas vraiment ce qu’il a fait. Les résultats du baccalauréat et des élections communales sont attendus très prochainement par bon nombre d’observateurs. Mais à leurs sorties, on craint le chaos. Les politiciens recherchent la stabilité pour consolider leurs places et non pour mettre en avant l’intérêt du pays. Les différentes circonstances à Madagascar sont comme des mines explosives pour l’Etat malgache : l’insécurité, l’inflation, la hausse des frais médicaux, les délestages, l’affaire du SECES et des étudiants de l’université d’Antananarivo, mais aussi et surtout les requêtes reçues sur les élections communales.

Les résultats des élections communales ne vont pas mener vers une stabilité, mais plutôt vers une nouvelle crise. Selon la communauté civile qui suit de près les actualités politique malgaches, c’était l’élection la moins réussie de toute l’histoire. De leurs côtés, les candidats perdant ont affirmé qu’ils n’accepteront pas le non respect de la loi. Ils ont déjà déposé leurs plaintes et demandé l’annulation des voix obtenus par certains de leurs concurrents. Jusqu’ici, aucune prévision de coup d’Etat n’est encore discutée. Mais cette affaire risque de s’étaler jusqu’à empêcher les nouveaux maires d’exercer leur fonction.