Santé : Le nombre de bébés mort-nés trop élevé
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7200 bébés dans le monde sont mort-nés chaque jour. Ce nombre trop élevé s’explique par le manque de suivie de la grossesse et des complications obstétricales.
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Le terme mort-né peut désigner deux situation : soit le bébé est mort avant même qu’il ne sorte du ventre de sa mère, soit il meurt immédiatement à la naissance. Généralement, ce cas est fréquent au cours du troisième trimestre de grossesse. Dans 70% des cas, les médecins ont réussi à identifier les causes de l’accident. A moins de 36 semaines, les causes les plus courantes sont des malformations fœtales, des anomalies chromosomiques, des infections, un retard de croissance du fœtus ou un hématome rétro placentaire. Au-delà des 37 semaines de grossesse, la mort fœtale est le plus souvent due à un accident de cordon. Ces problèmes engendrent un avortement tardif ou un mort fœtale in utero.
Selon une étude, 2.6 millions de bébés, mort-nés sont recensés chaque année dans le monde entier, dont la moitié des cas surviennent pendant le travail ou l’accouchement. Ce chiffre équivaut à 7 200 bébés mort-nés par jour. 75% des cas se produisent dans les pays d’Afrique subsaharienne et en Asie du sud-est. Ce sont surtout les populations les plus pauvres qui connaissent ce problème.
Selon les explications des médecins, il est important de savoir les causes de la mortinatalité afin d’éviter la répétition. Les médecins encouragent les femmes enceintes à suivre de près l’évolution de leurs grossesses. Il faudra également ouvrir l’accès à la contraception à 120 millions de femmes et de jeunes filles de plus, inscrire les soins gynécologiques et obstétricaux dans les programmes et stratégies de santé nationaux, ou encore généraliser les soins pré et périnataux efficaces et respectueux à toutes les femmes dans tous les pays.
