Changer d’avis en fonction d’informations, ou simplement pour se conformer ? L’activité cérébrale différencie les types d’influence sociale


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    Des chercheurs dirigés par Ali Mahmoodi à l’Université de Fribourg en Allemagne ont caractérisé l’activité cérébrale qui se produit lorsque nous sommes socialement influencés pour changer d’avis. Publier dans PLOS Biologie le 3 mars, l’étude montre comment le cerveau distingue différents types de conformité sociale lors de la révision de ses opinions.

    Changer d’avis après avoir appris des informations supplémentaires d’une autre personne est un exemple d’influence sociale informationnelle. D’autre part, si c’est à cause du désir d’être accepté socialement, c’est un exemple d’influence sociale normative. Jusqu’à présent, aucune étude des mécanismes cérébraux sous-jacents n’a différencié ces deux situations.

    L’étude actuelle a utilisé un jeu informatique dans lequel les gens essayaient de se souvenir de l’emplacement d’un point présenté à l’écran. Les participants ont fourni des cotes de confiance pour leurs réponses et ont ensuite été autorisés à réviser leurs estimations après avoir vu la réponse d’un ordinateur ou la réponse d’un “partenaire” qu’ils avaient rencontré avant l’expérience. En réalité, toutes les réponses ont été faites par ordinateur. L’activité cérébrale a été mesurée à l’aide de l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) pendant que les gens jouaient au jeu.

    Les gens se conformaient davantage lorsque leur confiance était faible, qu’ils pensaient que leur partenaire était humain ou non. Cette influence informationnelle a été suivie par l’activité dans le cortex cingulaire antérieur dorsal (dACC) du cerveau. Les participants se conformaient également davantage lorsque la conformité était réciproque de la part de leur partenaire. Cette influence normative ne s’est produite que lorsque les participants pensaient que leurs partenaires étaient humains, tout comme la corrélation avec l’activité dACC. De plus, l’influence normative, mais pas l’influence informationnelle, était associée à des connexions fonctionnelles plus fortes avec le dACC à partir d’autres régions de traitement social du cerveau.

    La conformité réciproque est un comportement indicatif du désir d’acceptation sociale, et la compréhension de sa base neurale est cruciale face à des cas de conformité excessive. Les études futures devraient explorer les limites de la conformité normative vis-à-vis des machines non humaines.

    Mahmoodi ajoute: “Le cortex cingulaire antérieur dorsal humain suit le poids de l’opinion des autres dans l’interaction sociale. Ce signal cérébral traite les conseils des humains et de l’intelligence artificielle de la même manière en matière d’information. En matière de normes sociales telles que la réciprocité, cependant, ce cerveau la zone ne donne aucun poids à l’IA.”

    Source de l’histoire :

    Matériel fourni par PLO. Remarque : Le contenu peut être modifié pour le style et la longueur.

    Houssen Moshinaly

    Rédacteur en chef d'Actualité Houssenia Writing. Rédacteur web depuis 2009.

    Blogueur et essayiste, j'ai écrit 9 livres sur différents sujets comme la corruption en science, les singularités technologiques ou encore des fictions. Je propose aujourd'hui des analyses politiques et géopolitiques sur le nouveau monde qui arrive. J'ai une formation de rédaction web et une longue carrière de prolétaire.

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