Fosse des Mariannes : Découverte de dizaines de créatures marines inconnues
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Pendant leur plongée dans la Fosse des Mariannes, les scientifiques ont été stupéfaits par la découverte de plusieurs créatures marines totalement inconnues.
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C’est vraiment excitant selon Shirley Pomponi de la Harbor Branch Oceanographic Institution. Nous découvrons de nouvelles choses chaque jour. Le navire de recherche Okeanos de la NOAA se trouve juste en dessus de la Fosse des Mariannes depuis avril 2016. Les chercheurs utilisent des sonars et un véhicule piloté à distance pour étudier l’océan à plus de 6 kilomètres de profondeur.
Il y a des découvertes quotidiennes et chaque créature défie les explications des scientifiques. Ils ont vu un poisson qui était un mélange d’anguille et de poisson-lézard. Et quand ils l’étudient, ils découvrent une espèce qui était inconnue jusqu’à ce jour. La Fosse des Mariannes se trouve à l’est des Philippines, mais une grande partie de son fond océanique n’a jamais été étudié. Nous en savons plus sur Mars, Vénus et la Lune que les fonds océaniques de notre propre planète selon Patricia Fryer de l’université d’Hawaii.
Des vers tubicoles sur les arêtes de coraux
De plus, cette plongée dans la Fosse des Mariannes est retransmise en direct et il y a près de 40 000 personnes qui témoignent de chaque découverte avec des scientifiques qui commentent les trouvailles. L’expédition utilise toute l’expertise scientifique avec des vidéos qui attirent des milliers de personnes. Les conversations sont animées, mais parfois, on entend un silence absolu. Une créature vient d’apparaitre et on n’a aucune idée de ce qu’on est en train de voir selon Diva Amon de l’université d’Hawaii. On a ainsi des choses à filaments composées de sortes de plumes attachées à des rochers. Et des choses vertes filandreuses attachées aux coraux.
Des sphères étranges
Il y a des hypothèses que ce soit des colonies d’hydroïdes et de bryozoaires, mais ça ne nous apprend pas grand-chose, car ces 2 espèces sont des variantes totalement différentes. C’est comme si on comparait un singe et un cafard. Des caméras, contrôlées depuis la surface, ont aussi détecté de nouveaux types de poissons, de coraux et d’éponges. 90 % de ce que nous voyons ici est totalement inconnu selon Pomponi.
Des choses filandreuses attachées aux rochers
On a également trouvé des traces en spirale similaire à des Crops Circle enterrés dans le sédiment. On a découvert par la suite que c’était une sorte de ver marin très méconnu et assez rare à trouver. On a aussi pu voir un poisson transparent avec une peau gélatineuse pour la première fois qui nageait à 2,5 kilomètres en dessous de la surface.
Un ver marin particulièrement rare
Le fait qu’on soit constamment stupéfait nous montre l’importance de la science en eaux profondes. Les découvertes de ces créatures marines permettront d’apporter des bienfaits sous la forme de nouvelles connaissances ou de produits selon Amon. Cela nous incite aussi à rester humbles, car on a encore beaucoup de choses à apprendre sur les océans profonds. L’expédition s’est terminée le 10 juillet et elle reprendra le 17 juillet pour étudier les habitats et les monts sous-marins en eaux profondes.
Un nouveau type de bigorneau ?
