Glyphosate : À la fin, la science gagne


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  • Les anti-glyphosates ont tout essayé, mais à la fin, la véracité scientifique, les intérêts des agriculteurs et le bon sens ont gagné. L’Europe a renouvelé le glyphosate pour 5 ans et c’est une très bonne nouvelle. La France, en votant contre, montre un visage bien grimaçant à cette science triomphante.


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    Les anti-glyphosates ont tout essayé, mais à la fin, la véracité scientifique, les intérêts des agriculteurs et le bon sens ont gagné. L'Europe a renouvelé le glyphosate pour 5 ans et c'est une très bonne nouvelle. La France, en votant contre, montre un visage bien grimaçant à cette science triomphante.

    Par 18 voix pour, 9 voix contre et 1 abstention, la Commission Européenne, via le Comité d’Appel, a voté le renouvellement du glyphosate pendant 5 ans. L’Allemagne a été décisive, car elle était abstentionniste auparavant, mais elle a voté pour et la Pologne, la Bulgarie et la Roumanie ont suivi les Allemands en faisant pencher définitivement la balance.1

    Et pourtant, c’était une rude bataille. Les mouvements anti-science à la limite du conspirationnisme ont tout essayé. Des manipulations, des Monsanto Papers sortis du cul d’une vache non OGM, des centaines de sites relayant de fausses informations attribuant tous les maux de la Terre au Glyphosate. Pour un peu, l’herbicide aurait été blâmé pour l’élection de Trump.

    La victoire est quand même amère, car la France a voté contre le renouvellement. Pour un pays dont l’agriculture est la meilleure au monde, c’est un comble, mais également un signe que les lobbys du Bio ont infecté toutes les échelles du pouvoir et des médias. Toute cette folie autour du Glyphosate vient de la décision du CIRC de considérer la substance comme potentiellement cancérigène au même titre que le café ou des vapeurs d’émanations de la friture. Et pourtant, il est stupide de dire qu’on est pro ou anti-glyphosate, car cela n’a aucun sens. Est-ce qu’on doit être pour ou contre sur le fait que la Terre est plate ?

    Le Glysophate fonctionne à merveille et malgré les promesses tonitruantes de la France, on cherche encore des alternatives. Et désormais, ils ont 5 ans pour trouver de vraies alternatives, à savoir, proposer un produit moins toxique que le glyphosate tout en étant aussi efficace sur tous les points. Cela fait 40 ans qu’on cherche cette alternative sans avoir rien trouvé et donc, on espère que la France investira les milliards d’euros nécessaires pour booster la recherche avec les stéroïdes pour trouver cette alternative miraculeuse.

    Qu’on se le dise, les anti-glyphosate ne voulaient pas le bannir pour protéger l’environnement ou d’autres causes nobles. C’était un objectif purement lucratif, car après la classification du CIRC en 2015, Monsanto avait été poursuivi en justice avec des plaintes fumeuses en utilisant cette décision comme une jurisprudence. Si l’Europe avait voté contre, alors on imagine sans peine les milliers de plaintes qui auraient déferlé sur Monsanto et les autres semenciers. De plus, comme le mentionne Risk Monger, ce matraquage médiatique anti-glyphosate voulait détruire totalement le concept de la mesure du risque selon les normes européennes et proposer à la place des mesures purement idéologiques.2 Pour le moment, on a un répit, mais la bataille doit continuer.

    Sources

    1.
      Glyphosate is one of the world’s most widely used herbicides. Tamina Miller/Creative Commons Europe gives controversial weed killer a 5-year lease on life. Sci. http://www.sciencemag.org/news/2017/11/europe-gives-controversial-weed-killer-5-year-lease-life.
    2.
    Glyphosate: What the Zealots Really Wanted. risk-monger.com. https://risk-monger.com/2017/11/28/glyphosate-what-the-zealots-really-wanted/.

    Houssen Moshinaly

    Rédacteur en chef d'Actualité Houssenia Writing. Rédacteur web depuis 2009.

    Blogueur et essayiste, j'ai écrit 9 livres sur différents sujets comme la corruption en science, les singularités technologiques ou encore des fictions. Je propose aujourd'hui des analyses politiques et géopolitiques sur le nouveau monde qui arrive. J'ai une formation de rédaction web et une longue carrière de prolétaire.

    Pour me contacter personnellement :

    4 réponses

    1. Nicolas dit :

      C’est dommage, un tel parti pris sur ce sujet vous décrédibilise totalement !
      Je prends mes responsabilités, et même si j’appréciais vos publications, je ne reviendrais plus vous lire.
      Bien a vous.

    2. Paul dit :

      C’est une blague cet article ?! Un dégout à lire …

      On dirais un article sponsorisé par Monsanto justement !
      Sans parler conspiration, pro ou contre …. La Science à prouvé les effets néfaste des perturbateurs endocriniens, et les problème sur la vie du sol avec le glyphosate.

      Ce que vous faite là est de la désinformation, beaucoup vous prendrons pour vérité alors qu’il n’en ai rien, c’est vraiment dommage.
      Sans compter votre ÉNORME partis pris qui ne regarde que vous, et qui n’a pas lieu d’être sur un comme celui-ci. Vous auriez un blog perso ou une chronique spécifique pourquoi, il est toujours bon de récupéré des idées et point de vue et d’y réfléchir, mais là !!

      Pareils pour moi, vous êtes d’un coup décrédibilisé et je remet en doute tous vos autres articles du coup. ça seras donc sans moi maintenant …

    3. casswinch dit :

      Bon tout comme Nicolas, je ne vous lierais plus, pour une fois que notre pays était dans l’intérêt de sa population, l’UE nous l’impose pour 5 ans de plus. FREXIT !

      Sur ce bonne continuation.

    4. Seppi dit :

      Analyse très pertinente, à un détail près:

      “Et désormais, ils ont 5 ans pour trouver de vraies alternatives, à savoir, proposer un produit moins toxique que le glyphosate”.

      Non, en temps utile pour l’échéance du 15 décembre 2022, les fabricants demanderont le renouvellement de l’autorisation… et le circ recommencera.

      Il n’y a pas d’alternative — au sens propre du terme — au glyphosate. Tout produit de substitution qui aurait les mêmes qualités agronomiques, toxicologiques, écotoxicologiques (difficile de faire mieux sur ce créneau) ne sera pas compétitif économiquement parce qu’il faudra amortir les frais de recherche-développement et d’homologation (si tant est qu’un nouvel herbicide puisse passer la rampe vu l’hystérie actuelle). Et toutes les autres solutions préconisées par des agronomes de canapé ayant lu la préface d’ “Agro-écologie pour les Nuls” se heurtent à de nombreuses difficultés agronomiques, économiques et environnementales.

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