Les Nations Unies promeuvent la censure sur les réseaux sociaux


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    Si une personne répand des insultes, vous avez 2 solutions. Soit vous discutez calmement avec lui ou vous appliquez des sanctions appropriées. Soit, vous le bâillonnez avec du scotch en le menaçant d’un revolver. Les Nations Unies envisagent cette seconde solution pour lutter contre le harcèlement en ligne contre les femmes.

    Les Nations Unies ont publié le rapport cyber VAWG pour cyber violence against women and girls. Le rapport mentionne que le harcèlement en ligne contre les femmes est devenu une pandémie sur internet (Que quelqu’un envoie un dictionnaire pour que l’ONU apprenne le sens du mot Pandémie). Pour lutter contre ce harcèlement, l’ONU propose une politique proactive qui responsabilise davantage ceux qui harcèlent les femmes, mais également des plateformes qui permettent à ces contenus de se propager. Le harcèlement en ligne est surtout populaire sur les réseaux sociaux tels que Twitter, Facebook, mais également Youtube. La proposition des Nations Unies est une refonte radicale sur le fonctionnement d’internet.

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    Actuellement, la plupart des géants américains respectent la loi américaine. Et cette dernière stipule que les plateformes ne sont pas responsables de ce que les utilisateurs postent dessus. Toutes les entreprises américaines sont devenues florissantes parce que la loi faisait une séparation très claire entre l’hébergeur et l’auteur. Et l’initiative des Nations Unies veut détruire cette séparation sous le prétexte du harcèlement en ligne contre les femmes.

    Par politique proactive, les Nations Unies sous-entendent que les réseaux sociaux doivent approuver le contenu avant qu’il soit publié. Cela implique l’analyse de milliards de textes, de vidéos et d’images qui sont publiés chaque jour sur Twitter, Facebook ou Instagram. Mais c’est juste une proposition et les Nations Unies ne donnent aucune solution concrète pour implémenter ces mesures. L’ONU estime simplement que l’autorisation de publier doit être du ressort des moteurs de recherche et des réseaux sociaux et que s’il y a un problème, alors ces plateformes sont responsables.

    Quand on parle de harcèlement en ligne contre les femmes, le scandale du Gamergate vient tout de suite à l’esprit. Et ce n’est pas un hasard si le rapport de l’ONU mentionne Zoe Quinn qui est la première victime du Gamergate. Mais le harcèlement en ligne contre les femmes n’est pas un problème propre à internet, car cela impliquerait qu’internet et la vie réelle sont 2 entités séparées. Internet est simplement le reflet de la société. L’inégalité homme/femme tire ses racines dans toutes les couches de la société, mais avec la tendance des femmes à revendiquer leurs droits dans tous les domaines, on assiste à une riposte d’une société fondamentalement machiste.

    De ce fait, la censure des réseaux sociaux et des moteurs de recherche n’est surement pas la solution, car elle conduira à une société qui accepte uniquement des normes conventionnelles. Un autre aspect qui n’a jamais été compris par l’ONU est que les réseaux sociaux ou les moteurs de recherche n’auraient jamais imaginé que leurs plateformes seraient utilisées pour propager le harcèlement en ligne contre les femmes. Et il est difficile de ne pas sentir la propagande d’un féminisme radical derrière cette initiative. Si on doit censurer pour protéger les minorités, pourquoi ne pas le faire également pour les insultes racistes, antisémites, islamophobes, contre les nains, les roux, les belges, les arabes, les chinois ? Il serait bien beau cet internet des Nations Unies.

     

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    Houssen Moshinaly

    Rédacteur en chef d'Actualité Houssenia Writing. Rédacteur web depuis 2009.

    Blogueur et essayiste, j'ai écrit 9 livres sur différents sujets comme la corruption en science, les singularités technologiques ou encore des fictions. Je propose aujourd'hui des analyses politiques et géopolitiques sur le nouveau monde qui arrive. J'ai une formation de rédaction web et une longue carrière de prolétaire.

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