Julian Assange : "La vie privée est morte"


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  • Julian Assange n’a pas caché son pessimisme pendant la conférence The Big Picture Show organisée par RT Amérique. En termes simples, la vie privée est morte et nous devons accepter cette société de surveillance qui devient des Etats légitimes de surveillance.


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    Julian Assange estime que la vie privée est morte et qu'elle ne reviendra jamais

    Julian Assange est intervenu pendant The Big Picture Show organisé par RT Amérique. On lui a demandé si la sécurité pouvait cohabiter avec la vie privée. Julian Assange a déclaré que la vie privée est morte pour de bon et qu’elle ne reviendra jamais. Tout le monde s’équipe pour pratiquer la surveillance de masse. Autrefois réservé aux Five Eyes (États-Unis, Angleterre, Australie, Canada et Nouvelle-Zélande), la surveillance de masse est désormais accessible aux pays pauvres. La raison est que la technologie progresse à une fréquence plus rapide que l’augmentation de la population. De ce fait, on peut surveiller tout le monde du moment qu’on fait l’effort de mettre en place la surveillance de masse. Actuellement, les couts de la technologie baissent de 50 % tous les 18 mois. À ce rythme, même les nations les plus pauvres de la planète pourront accéder aux meilleures technologies de surveillance

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    La technologie a permis de proposer la surveillance de masse à des prix imbattables. Des entreprises sont spécialisées pour fournir ces équipements et ils envoient même des techniciens pour équiper les pays pauvres. Mais on rétorque à Julian Assange que la technologie n’est pas la seule responsable de la surveillance de masse puisqu’elle était déjà effective à l’époque des 2 Allemagne. Julian Assange a répondu que c’était vrai, mais que c’était une surveillance localisée. Mais le plus intéressant est que les habitants de Berlin Est ne se sont jamais plaints de la surveillance de masse. Ils ont gueulé de temps en temps, mais ils se sont habitués à être surveillés. C’était la même chose pour des régions isolées comme Okinawa, la Corée du Sud, la Suède dans le passé ou pour la Corée du Nord si on regarde le moment présent.

    Et avec le forcing de la surveillance de masse, le concept même d’activisme et de vie privée disparaissent. On a peur de dire le moindre mot de travers et on devient timide à propos de tout. Le conformisme devient une règle d’or et tout le monde est façonné dans le même moule. On a promu la surveillance de masse parce qu’elle est abordable et qu’elle nécessite des efforts minimaux. Un autre intervenant du panel a déclaré que même si on a imposé la surveillance de masse, elle est d’une inutilité flamboyante contre le terrorisme. Les terroristes de San Bernadino avaient parlé de leurs attaques 2 ans avant la tuerie et ils l’avaient fait en ligne selon le FBI. Et pourtant, personne n’a rien fait.

    De plus, la surveillance de masse est légitimée à des niveaux effarants. Cela signifie qu’on n’est plus dans une société de surveillance, mais dans des Etats de surveillance. Il y aura quelques illuminés qui pensent que la vie privée est toujours possible, mais la majorité de la population s’en foutra royalement et elle acceptera même cette surveillance de masse du moment que cela lui donne une apparence de sécurité.

    L’intégralité de l’émission avec Julian Assange :

    https://www.youtube.com/watch?v=X-lpauNrKlw

     

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    Houssen Moshinaly

    Rédacteur en chef d'Actualité Houssenia Writing. Rédacteur web depuis 2009.

    Blogueur et essayiste, j'ai écrit 9 livres sur différents sujets comme la corruption en science, les singularités technologiques ou encore des fictions. Je propose aujourd'hui des analyses politiques et géopolitiques sur le nouveau monde qui arrive. J'ai une formation de rédaction web et une longue carrière de prolétaire.

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