Une kamikaze arrêtée au Cameroun serait une des lycéennes enlevées à Chibok


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  • Une kamikaze arrêteé au nord du Cameroun à la frontière avec le Nigéria pourrait être l’une des étudiantes enlevées par Boko Haram à Chibok. Ainsi, l’organisation terroriste a pu radicaliser ces jeunes filles en l’espace de quelques mois.


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    Une kamikaze arrêté au nord du Cameroun pourrait être l'une des filles enlevées par Boko Haram à Chibok au Nigéria

    (Agence Ecofin) – Le 25 mars 2016, les membres du comité de vigilance de Limani, localité de la région de l’Extrême-Nord du Cameroun frontalière au Nigéria, ont mis la main sur deux jeunes kamikazes portant chacune une ceinture explosive de 12 Kg, qu’elles s’apprêtaient à faire exploser dans un lieu bien ciblé, a-t-on appris de sources officielles.

    Selon le gouverneur de la région de l’Extrême-Nord, Midjiyawa Bakary, l’une des kamikazes a déclaré faire partie des 219 jeunes lycéennes enlevées (photo) le 14 avril 2014 dans la ville de Chibok au Nigéria. Mais, l’autorité administrative camerounaise a aussitôt invoqué la prudence sur cette déclaration, soulignant que les jeunes kamikazes utilisées par Boko Haram sont généralement droguées et son susceptibles de faire des déclarations insensées.

    Pour s’assurer de la véracité des propos de la jeune kamikaze, qui pourrait ainsi permettre d’en savoir plus sur les lycéennes portées disparues depuis bientôt 2 ans, les autorités nigérianes ont d’ores et déjà fait savoir qu’elles enverraient une délégations à Yaoundé pour auditionner la jeune kamikaze, si le gouvernement camerounais le permettait.

    mm

    Boubakar Nguema

    Journaliste et réalisateur. Couvre principalement l'actualité africaine et panafricaine.

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