GPT-4 lancé le 17 mars ?

Imaginez que vous puissiez discuter avec votre star préférée, votre personnage de fiction favori ou même votre animal de compagnie. Imaginez que vous puissiez créer des vidéos réalistes à partir d’un simple texte ou d’une photo. Imaginez que vous puissiez interagir avec une intelligence artificielle capable de comprendre et de produire du langage naturel et multimodal. Ce n’est plus de la science-fiction : c’est GPT-4, le nouveau modèle de langage développé par Microsoft et OpenAI, qui s’apprête à révolutionner le monde de l’IA.

Le monde de l’intelligence artificielle est en ébullition depuis que Microsoft a annoncé la présentation de GPT-4, la nouvelle version du modèle de langage développé par OpenAI, une entreprise soutenue par le géant du logiciel. GPT-4 promet d’être une révolution dans le domaine du traitement du langage naturel, capable de générer des réponses plus fluides, plus rapides et plus variées que ses prédécesseurs. Il devrait également être capable de traiter des données multimodales, comme les images ou les vidéos.

GPT-4 est le successeur de GPT-3.5, qui alimente actuellement ChatGPT, le chatbot viral de Microsoft qui permet aux utilisateurs de converser avec des personnalités célèbres ou fictives. ChatGPT a fait sensation sur les réseaux sociaux grâce à sa capacité à imiter le style et le ton des interlocuteurs choisis par les utilisateurs. Il a également montré ses limites, notamment en termes de cohérence, de fiabilité et d’éthique.

Microsoft espère donc faire un bond en avant avec GPT-4, qui devrait être basé sur un nombre beaucoup plus important de paramètres que GPT-3.5. Selon certaines sources, GPT-4 pourrait atteindre les 100 billions de paramètres (100 mille milliards), contre 175 milliards pour GPT-3.5 (qui n’est pas accessible au grand public). Plus le nombre de paramètres est élevé, plus le modèle est capable d’apprendre à partir d’une grande quantité de données textuelles.

Les 100 billions de paramètres peuvent paraitre insensés, mais on sait que GPT-4 est 500 fois plus grand que son prédecesseur, donc ce n’est pas déconnant. Si c’est vrai, alors cette intelligence artificielle aura le même nombre de paramètres que la quantité de synapses dans le cerveau humain.

Mais ce n’est pas tout : GPT-4 devrait également être doté d’une fonctionnalité inédite : la capacité à traiter des données multimodales. Cela signifie qu’il pourrait non seulement analyser et générer du texte, mais aussi des images ou des vidéos. Par exemple, il pourrait créer des vidéos synthétiques à partir d’un simple texte ou d’une image fixe. Il pourrait aussi répondre à des questions visuelles ou sonores.

Cette fonctionnalité pourrait ouvrir la voie à de nouvelles applications dans divers domaines : l’éducation, le divertissement, la santé, la sécurité… Mais elle pourrait aussi poser de nouveaux défis éthiques et juridiques : comment distinguer le vrai du faux ? Comment protéger les droits d’auteur ? Comment éviter les abus ou les manipulations ?

Microsoft n’a pas encore confirmé la date exacte du lancement de GPT-4 ni les modalités d’accès au modèle. Certains médias ont avancé la date du 17 mars 2023, mais Microsoft n’a pas commenté ces rumeurs. Il se pourrait que GPT-4 soit réservé aux partenaires commerciaux ou académiques de Microsoft et OpenAI4, comme c’est le cas pour GPT-3.

Quoi qu’il en soit, GPT-4 suscite déjà beaucoup d’attentes et d’interrogations dans la communauté scientifique et technologique. Sera-t-il à la hauteur des promesses ? Quels seront ses impacts sur la société ? Quelles seront ses limites ? Autant de questions qui trouveront peut-être bientôt leurs réponses.

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