Des lobbyistes pro-armes sont persuadés qu’une récente série de fusillades dans des établissements scolaires américains auraient pu être évitée si les étudiants pouvaient répliquer avec des armes. Ils ont donc approuvé un projet de loi qui revient sur l’interdiction des armes sur les campus universitaires publics. Les parlementaires de l’État conservateur a fini par céder. L’adoption de cette loi fait du Texas le septième pays à autoriser le port d’armes sur le campus. Le Président de l’université Gregory Fenves que cette loi est tout le contraire de la mission d’éducation, mais il a est obligé d’appliquer la loi. . «Je ne pense pas que les pistolets ont leur place sur un campus universitaire, donc cette décision a été le plus grand problème de ma présidence à ce jour», a-t-il déploré.
Depuis le 17 février, l’établissement a officiellement autorisé, à contrecœur, le port d’armes en cours. Cette décision a suscité des débats dans tous le pays. Des membres du personnel et des étudiants de l’université sont contre la mesure prise. Les étudiants ont manifesté leur mécontentement en apportant des sex-toys qui sont également interdit au sein du campus. Malgré les pétitions, les courriels et les lettres demandant l’interdiction du port d’armes, la loi a quand même été adoptée. Des membres de l’université du Texas ont menacé de quitter l’établissement s’il fallait autoriser le port d’armes. Gregory Fenves compatit avec les autres qui sont contre cette décision.
