Un concept considéré comme un mythe et une fable, mais le gouvernement français veut s’en inspirer pour enrichir le recrutement. François Hollande, dans une déclaration assez surprenante, estime que le droit de cuissage pourrait être un bon ajout dans le recrutement des entreprises. Pour rappel, le droit de cuissage est un prétendu droit qui aurait permis à un seigneur d’avoir des relations sexuelles avec la femme d’un vassal ou d’un serf la première nuit de ses noces. Il serait inspiré du droit de formariage qui impose le paiement d’une taxe par le cerf à son seigneur.
Le droit de cuissage dans le processus de recrutement moderne pourrait s’appliquer aux hommes et aux femmes. Ainsi, les directeurs et les directrices en ressources humains pourraient demander des faveurs sexuelles en échange d’une note positive sur leur candidature. François Hollande insiste que ce droit de cuissage est facultatif, mais il permet de baisser la tension entre les différents acteurs dans une entreprise. Cela permet aux nouveaux employés de se familiariser avec la culture interne de l’entreprise et cette dernière peut évaluer le niveau d’engagement et de fidélité de l’employé.
On ignore si les demandeurs d’emploi vont apprécier cette mesure même s’il y a beaucoup d’obstacles au vote de cette loi. En premier lieu, comment prouver la pratique du droit de cuissage. Est-ce que le processus de recrutement est filmé afin qu’un visionnage par le grand public puisse déterminer l’existence de cette pratique ? Pour François Hollande, le droit de cuissage pourrait améliorer l’égalité homme/femme dans l’entreprise.
