La précarité est comme un nuage sombre
Qui plane au-dessus de nos têtes
Elle nous enveloppe de ses tentacules
Et nous étouffe de ses griffes acérées
Elle est l’incertitude, le doute et la peur
Qui nous rongent jour après jour
Elle est la faim qui nous tenaille
Et le froid qui nous glace
La précarité est la solitude
Qui nous enserre comme un étau
Elle est la misère, la pauvreté
Et la désespérance qui nous envahissent
La précarité, c’est comme un méchant dans un film d’horreur
On ne sait jamais quand elle va surgir
Et quand elle apparaît, elle fait toujours des siennes
Elle est l’incapacité de payer ses factures
Et de mettre de la nourriture sur la table
Elle est le stress de ne pas savoir comment on va s’en sortir
Et l’angoisse de ne pas avoir de quoi s’offrir de belles vacances
Elle est l’angoisse qui étreint nos entrailles
Nous empêchant de fermer l’oeil
Pendant que le reste du monde dort serein et repu
Les échéances se rapprochent
Chacune ressemblant à l’autre
Des chiffres, des montants, des totaux
A payer Coute que coute
La précarité, c’est aussi l’humiliation
De devoir mendier ou demander de l’aide
Et c’est la honte de ne pas pouvoir s’offrir ce que les autres ont
Mais malgré tout, nous continuons à lutter
Contre cet ennemi invisible et tenace
Nous nous battons pour un avenir meilleur
Pour que la précarité ne soit plus qu’un mauvais souvenir
Et peut-être un jour, nous parviendrons à la vaincre
Et à connaître enfin la paix et la prospérité
Alors, nous pourrons enfin respirer librement
Et vivre en harmonie avec nous-mêmes et avec les autres.
