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Marchand, Manaudou, Grousset : la natation française vise les sommets à Fukuoka

Aux Mondiaux de Fukuoka, la natation française veut confirmer les progrès affichés à Budapest en 2021 avec ses leaders Léon Marchand, Florent Manaudou et Maxime Grousset, qui visent le podium sur plusieurs épreuves.

La natation française espère confirmer son renouveau aux Mondiaux de Fukuoka, qui débutent ce dimanche au Japon. Après une déception aux JO de Tokyo, les Bleus comptent sur leurs leaders Léon Marchand, Florent Manaudou et Maxime Grousset pour décrocher des médailles et se rapprocher du niveau mondial en vue de Paris 2024.

Léon Marchand, le phénomène incontournable

Il est le grand favori des Mondiaux. Léon Marchand, 20 ans, a éclaboussé de son talent les championnats du monde de Budapest l’an dernier, en remportant deux titres sur 200 m et 400 m 4 nages, et en étant élu meilleur nageur de la compétition. Depuis, il n’a plus perdu une course et affiche une régularité impressionnante. Il vise un doublé historique à Fukuoka, où il pourrait même s’attaquer au mythique record du monde du 400 m 4 nages détenu par Michael Phelps depuis 2008 (4’03″84). Le Toulousain est aussi engagé sur 200 m papillon, où il a réalisé le deuxième temps mondial de l’année (1’54″66).

Florent Manaudou, l’inusable champion

À 32 ans, Florent Manaudou n’a rien perdu de sa vitesse. Le champion olympique du 50 m nage libre à Londres en 2012 a décroché la médaille d’argent sur la même distance à Tokyo en 2021, sauvant l’honneur de la natation française. Il arrive à Fukuoka avec le troisième chrono mondial de la saison sur le sprint (21″56), derrière le Brésilien Bruno Fratus et l’Italien Lorenzo Zazzeri. Il aura fort à faire face à ces deux rivaux, mais aussi face à son compatriote Maxime Grousset, qui l’a poussé dans ses retranchements aux championnats de France en juin (21″78). Manaudou sera également aligné sur le relais 4×100 m nage libre.

Maxime Grousset, le sprinteur polyvalent

Maxime Grousset est la révélation du sprint français. Le Calédonien de 23 ans a décroché sa première médaille mondiale à Budapest en 2021, avec le bronze sur 50 m nage libre. Il s’est depuis affirmé comme un candidat au podium sur 100 m nage libre, où il détient la quatrième meilleure performance mondiale de l’année (47″62), derrière le prodige roumain David Popovici, l’Australien Kyle Chalmers et l’Italien Alessandro Miressi. Il a aussi montré ses qualités sur 100 m papillon, avec le deuxième temps mondial de la saison (50″61), derrière le Canadien Josh Liendo. Il sera donc engagé sur trois épreuves individuelles et deux relais à Fukuoka.

Un objectif de quatre à cinq médailles

Avec ces trois têtes d’affiche, la natation française espère décrocher au moins quatre médailles aux Mondiaux de Fukuoka, selon l’objectif fixé par le président de la Fédération Gilles Sézionale. Mais elle peut aussi compter sur d’autres nageurs prometteurs, comme Antoine Viquerat (200 m brasse), Mélanie Hénique (50 m papillon), Marie Wattel (100 m papillon) ou encore les relais mixtes. L’enjeu est de confirmer les progrès affichés à Budapest en 2021, où les Bleus avaient récolté huit breloques et 19 finales, mais aussi de se rapprocher des meilleures nations mondiales en vue des JO de Paris en 2024. La natation française a donc rendez-vous avec son avenir cette semaine au Japon.

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