Ashley Madison : Chantage, Spam et un possible suicide

Les dommages collatéraux du piratage d’Ashley Madison montrent les pires aspects de la nature humaine et de la technologie. Les chantages ont commencé ainsi que le Spam provenant d’une entreprise réputée et on a même des rumeurs sur un premier suicide.

Le chantage à cause d’Ashley Madison

Rick Romero travaille dans le département technologique de l’entreprise VF IT. Sur le site Krebs (spécialisé en sécurité), Rick décrit qu’il a reçu des mails de chantage lui demandant 1 Bitcoin s’il ne voulait pas que les détails de son compte Ashley Madison soient publié sur le web et envoyé à ses proches.

Spam : “Engagez-nous sinon on publie toutes les données de votre compte Ashley Madison”

Une épaisseur de cheveu, c’est la différence entre le Spam et le chantage. Avec la publication de millions d’adresses mail de comptes d’Ashley Madison, on s’attendait à du Spam, mais pas qu’il provienne d’une entreprise qui collecte les données et propose un outil de recherche. L’entreprise qui s’appelle Trustify (Ca ne s’invente pas) a téléchargé tous les adresses mails d’Ashley Madison, ensuite, elle les a rendu indexables et enfin, elle a envoyé des mails aux personnes piratés pour les avertir de recruter un consultant de Trustify pour les aider à supprimer leurs informations d’Ashley Madison (ce qui est impossible bien entendu). Trustify est l’exemple parfait du pompier pyromane doublé d’un hypocrite avec des tendances psychopathes.

La rumeur du premier suicide à cause d’Ashley Madison

Le site San Antonio Current rapporte qu’un employé de la municipalité de la ville s’est suicidé après qu’il ait découvert que ses données d’Ashley Madison faisaient partie du piratage. La police n’a pas confirmé si c’est la fuite des données qui avait provoqué le suicide. La ville de San Antonio s’en prend plein la gueule puisque près de 99 000 comptes provenant du piratage appartiennent à des employés fédéraux de cette ville.