L’affaire de viol par un chauffeur d’Uber s’est enfin conclu par une condamnation à la perpétuité. Shiv Kumar Yadav, âgé de 27 ans, avait violé une de ses clientes en décembre 2012. Ce viol a été suivi par une série d’attaques collectives contre des femmes en Inde. Ces attaques n’étaient pas liés à Uber, mais le premier viol a suscité une indignation sans borne, car on venait à peine de découvrir qu’Uber ne vérifiait pas le casier judiciaire de ses chauffeurs. Par la suite, New Delhi a banni Uber et la mesure a été suivie par de nombreuses autres villes où des clients d’Uber ont rapporté des viols, mais également des vols sous la menace d’une arme.
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Cette série d’attaques avait provoqué une manifestation sans précédent contre l’impunité des viols en Inde. Shiv Kumar Yadav a tenté de justifier son acte à plusieurs reprises en estimant qu’il méritait une peine légère. Pour ce monsieur, il est évident que son affaire a été politisé à cause de l’indignation collective et qu’il paie pour tous les autres viols qui n’ont pas été condamné par la justice.
Et la réputation d’Uber a été terni définitivement après que d’autres viols se sont produit dans différentes villes, notamment en Chine et aux Etats-Unis. Uber ne comprend pas que le transport public ne dépend pas de la bonne volonté de chaque personne. Ce secteur étant une chose sensible, il est important de l’encadrer par des lois et des contrôles strictes.
Uber a tenté de corriger le problème en contrôlant mieux les fichiers de ses chauffeurs, mais on rapporte régulièrement des petits délits et des attaques sur les clients.
Source : Reuters
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