Il y a une semaine, le New York Times a publié un article qui comparait les méthodes de l’Arabie Saoudite avec Daesh. L’article soulignait également l’hypocrisie des dirigeants occidentaux pour accepter toutes les dérives sectaires du Wahhabisme tout en condamnant Daesh.
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Quelques jours plus tard, le ministère de la justice en Arabie a annoncé que le pays poursuivra tous ceux qui oseront la comparer à l’Etat Islamique. Evidemment, le New York Times n’a rien à craindre, mais ce sont les utilisateurs normaux sur Twitter qui sont ciblés. Un utilisateur a comparé la mise à mort d’un poète palestinien aux décapitations perpétrées par Daesh.
Le vendredi dernier, le poète palestinien Ashraf Fayadh a été condamné à mort pour apostasie de l’Islam et pour avoir dévié de sa foi islamique. Quand on compare la doctrine de la secte Wahhabite et celle de Daesh, on ne voit pas de similarités, mais une copie-conforme. La seule différence est que l’Arabie Saoudite est trop riche pour être considéré comme un pays terroriste. Depuis des années, l’Arabie Saoudite a pratique une diplomatie religieuse dans de nombreux pays en finançant des écoles coraniques et des mosquées. Dans ces établissements, ce n’est pas l’Islam qui est enseigné, mais une vision pervertie par le Wahhabisme.
L’Arabie Saoudite a réussi cet exploit magistral de faire croire au monde que sa doctrine est le vrai Islam. C’est la même chose qu’on voit dans la propagande de Daesh.
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