Est-ce que la baisse d’Adsense a été provoqué par le contenu IA massif ?

Ce qu’il faut retenir

• La baisse des revenus Adsense a été drastique en 2023, jusqu’à -90 %
• Cette même année 2023, le contenu IA a été massif
• Cela a provoqué une dilution des impressions publicitaires et donc, du CPM par la même occasion

Désormais, je suis à 50 centimes par jour avec mon Adsense, cumulant 1500 à 3000 pages vues journalières. Donc, j’ai abandonné l’idée même de me rémunérer avec Adsense. C’est un échec complet alors que cela avait marché depuis ces 10 dernières années. La baisse des CPM a été drastique et j’ai toujours soupçonné une magouille de la part de Google, car son chiffre d’affaire sur la publicité était en hausse constante tandis que les revenus des éditeurs étaient divisés par 10.

Et je n’exclus pas cette explication, mais on pourrait aussi trouver une autre cause avec l’énorme sac d’excrément de contenu IA qui s’est abattu sur le web en 2023. La baisse des revenus a commencé en 2022, mais en 2023, cette baisse a été infernal. Vous aviez des escrocs qui ont publié des centaines de milliers d’articles en l’espace de quelques mois.

Autant de pages en si peu de temps a clairement dilué les impressions publicitaires et donc, diminué structurellement le CPM. La purge de Google avec sa mise à jour de mars 2024 pourrait expliquer une tentative de remettre de l’ordre et on le comprend d’autant plus avec les sanctions impitoyables, car de nombreux sites ont été purement et simplement désindexés.

Le cas de Facebook avec ses vidéos

Et on a des précédents où des GAFAMs ont gonflé artificiellement le nombre de vues pour escroquer les annonceurs. En 2017, Facebook gonflait les vues de ses vidéos par un facteur de 10 ou de 20.

Les annonceurs payaient en fonction de ces métriques frauduleuses, mais ils n’avaient pas du tout un retour sur investissement. Facebook s’en est sorti en payant une clopinette de 40 millions de dollars, mais sa fraude a contribué à baisser le CPM des vidéos au niveau mondial jusqu’à aujourd’hui.

Tant qu’on n’aura pas accès aux algorithmes et à l’écosystème publicitaire de l’intérieur, les éditeurs et les annonceurs se feront toujours arnaquer.