En écrivant dans la revue Addiction, Jennie Connor de l’université d’Otago en Nouvelle-Zélande estime que l’alcool a provoqué 500 000 morts en 2012 rien qu’aux États-Unis, soit 5,8 % des morts de cancer au niveau mondial. Elle a trouvé des preuves sur un lien entre l’alcool et le cancer de la bouche, de la gorge, du larynx, de l’oesophage, du foie, du côlon, de l’intestin et du sein.
Nous voyons un risque de plus en plus important qui est proportionnel à la consommation de l’alcool et nous estimons que la consommation d’alcool provoque directement le cancer selon Susannah Brown, la responsable du programme scientifique pour le World Cancer Research Fund.
Les risques les plus élevés sont associés à une consommation excessive, mais les gens qui boivent modérément sont également concernés. Selon Connor, il n’y pas de consommation acceptable d’alcool lorsqu’on parle du cancer. Et ce sentiment s’accorde avec la directive britannique. En janvier, le chef des officiers médicaux a déclaré qu’une consommation régulière d’alcool n’est pas sans risque pour la santé et il a réduit la consommation hebdomadaire à 14 verres pour les hommes et les femmes. On ignore encore les raisons biologiques entre le lien entre l’alcool et le cancer. Une hypothèse est que l’alcool peut endommager l’ADN en provoquant des mutations nocives.
