Si votre enfant utilise une tablette ou un Smartphone pour communiquer avec ses proches ou pour apprendre via des jeux éducatifs, alors il n’y a pas de problèmes. Mais de plus en plus de parents inconscients qui donnent la tablette ou le Smartphone à leurs enfants pour avoir la paix dans la maison. C’est pourquoi l’académie américaine de pédiatrie a mis à jour ses directives concernant l’utilisation des nouveaux médias par les enfants.
Pour les enfants de 2 à 5 ans, les médias doivent être limités à une heure par jour. Et quand ils utilisent ces appareils, les programmes doivent être principalement éducatifs et non des mono-utilisations. Cela signifie que les parents doivent interagir avec leurs enfants via ces applications. Et pour les enfants de moins de 18 mois, seules les applications de communications sont autorisées telles que des appels vidéos avec ses proches.
Pour les enfants de plus de 3 ans, les recherches montrent que des programmes comme Rue Sésame peuvent enseigner de nouvelles idées aux enfants. Mais en dessous de 3 ans, les cerveaux immatures des enfants ont dû mal à transférer ce qu’ils voient à l’écran avec des informations pratiques pour la vie quotidienne. Pendant les premières années de l’enfance, les enfants ont besoin de jouer, de dormir, d’apprendre à gérer les émotions et à nouer les relations. Si l’utilisation de ces médias est excessive, alors elle peut infecter ces activités cruciales.
Une surconsommation des médias est associée à des troubles du sommeil, au développement de l’enfant et sa santé physique. Les directives recommandent l’interdiction de n’importe quel média une heure avant d’aller se coucher, d’éteindre les appareils éteints quand on ne les utilise pas et de ne pas mettre d’appareils ou de télévisions dans les chambres à coucher, les salles à manger et pendant le temps de jeu entre les parents et les enfants.
L’utilisation des tablettes et des Smartphones comme une distraction peut être justifiée dans des cas précis. Par exemple, pendant une procédure médicale ou un voyage en avion. Mais en général, les parents doivent absolument éviter d’utiliser les médias pour calmer les enfants. Cela empêche l’enfant d’apprendre à gérer ses émotions. On vous recommande de voir le visage “zombifié” d’enfants qui sont scotchés devant la télé.
En plus des parents, les pédiatres ont leur rôle à jouer. Ils doivent connaitre ces directives et les conseiller aux parents. Les parents doivent utiliser les médias pour passer du temps avec leurs enfants et à faire en sorte que ces médias soient juste un accessoire qui enrichit la manière dont ils interagissent avec leurs enfants. Ne transformez pas la tablette, le Smartphone ou la télévision comme un substitut parental.
Le résumé des directives par l’académie américaine de pédiatrie
- Évitez les médias numériques pour les enfants de moins de 24 mois à part les conversations vidéos.
- Si des enfants de 18 à 24 mois consomment des médias, alors assurez-vous de choisir les meilleurs programmes. L’enfant ne doit jamais consommer ce programme dans son coin.
- Ne soyez pas pressé d’introduire la technologie chez l’enfant. Les interfaces sont assez intuitives pour que les enfants puissent les apprendre tous seuls une fois qu’ils vont s’y intéresser.
- Pour les enfants de 2 à 5 ans, limitez le temps d’écran à 1 heure par jour. Regardez les émissions avec vos enfants et aidez-les à comprendre ce qu’ils voient.
- Évitez les programmes avec un rythme effréné, trop distrayant et la violence bien entendu.
- Éteignez tous les écrans et appareils quand vous ne les utilisez pas.
- Évitez d’utiliser les médias pour calmer vos enfants. Si vous le faites, alors il y a un risque que l’enfant n’apprenne pas à contrôler ses émotions sans oublier les comportements anti-sociaux.
- Testez les applications au préalable et utilisez-les avec vos enfants.
- Évitez les écrans dans les chambres à coucher, les salles à coucher ou pendant que vous jouez avec vos enfants. Et pendant le temps de jeu, mettez votre Smartphone en mode avion.
- Pas d’écran une heure avant le coucher
- Demandez des conseils à votre pédiatre si c’est nécessaire.
Source : Académie américaine de pédiatrie
