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Les travailleurs sociaux doivent mieux comprendre les vampires

L’étude, qui a été publiée dans Critical Social Work, cherche à comprendre les expériences et les problèmes des personnes qui se déclarent être des vampires. Est-ce que ces personnes doivent s’identifier comme telles aux travailleurs sociaux et l’impact de la relation entre le conseiller et le vampire lorsque les 2 parties sont honnêtes l’une avec l’autre. Les auteurs estiment que les avancées dans la technologie et les médias sociaux ont créé un environnement propice à de nouvelles identités. L’internet a permis aux gens de découvrir de nouvelles identités qui leur permettent de mieux se comprendre. Selon le co-auteur DJ Williams, professeur adjoint sur le travail social à l’université de l’Idaho : Nous avons vraiment besoin de comprendre ces nouvelles identités, car elles ne peuvent pas être classées dans des stéréotypes. Le fait de former les travailleurs sociaux à ces nouveaux défis permettra de faciliter leur travail.

Les personnes qui se déclarent être des vampires

Les personnes qui se déclarent être des vampires passent par le même processus que celui d’un membre de la LGBT. Les vampires estiment qu’ils ont besoin de plus d’énergie pour rester en bonne santé et cette énergie peut être obtenue par une voie psychique ou via le sang d’animaux ou de donneurs. Williams explique que ces nouvelles identités peuvent avoir différents modes de vie, mais ces personnes souffrent des mêmes problèmes sur le plan personnel. Si une personne a un problème avec son couple ou qu’il vient de vivre une période de deuil, alors cela se ressentira dans sa carrière et vie personnelle. Certaines de ces personnes avec des identités alternatives peuvent consulter un thérapeute, et si ce dernier est bien formé, alors il peut aider cette personne à résoudre ses problèmes.

Pour l’étude, on avait développé un questionnaire qui s’est porté sur 11 participants adultes qui se considéraient comme de vrais vampires depuis plusieurs années. Les participants ont été sélectionnés par des leaders vampires qui étaient connus des auteurs de l’étude et qui avaient adopté le vampirisme depuis 14 ans. Les résultats du questionnaire ont révélé que les vampires avaient peur de révéler leurs identités aux travailleurs sociaux. Ces peurs incluaient celle de la stigmatisation, d’être considéré comme le mal, de souffrir d’une maladie mentale ou de ne pas être pris au sérieux.

Williams déclaré que sans aucune exception, les vampires avaient peur d’approcher les médecins pour toutes ces raisons. Et si ces peurs sont suffisamment puissantes pour empêcher des personnes de consulter leur médecin, alors cela risque de porter atteinte à leur santé. Les auteurs notent également que les participants ont donné des réponses normales à toutes les questions sur des thématiques de passé psychologique, de rôles sociaux et d’occupations. Cela signifie que ces personnes n’avaient aucun problème clinique et que le vampirisme était leur choix comme cela pourrait pour un membre LGBT.

Les auteurs suggèrent que les travailleurs sociaux et le personnel médical doivent inclure ces identités alternatives en évitant les clichés et les préjugés. Cela permettra d’instaurer la confiance entre les 2 parties et de proposer un service plus efficace. Les conseillers sociaux et le personnel médical doivent comprendre que leurs paroles et leurs actes peuvent choquer l’identité de ces personnes et qu’ils doivent faire attention en comprenant mieux l’identité réelle de la personne qu’ils soignent.

 

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