Un article scientifique a été publié dans la revue Physical Review Letters portant sur le Boson de Higgs. L’article est une collaboration entre 2 équipes qui gèrent ATLAS et CMS qui sont des détecteurs gigantesques dans le Grand collisionneur de Hadrons du CNRS.
Ces équipes sont une collaboration entre des chercheurs qui proviennent de dizaines d’institutions et de pays dans le monde. En comparant leurs données, ces 2 équipes ont été capables de mesurer la masse la plus précise du Boson de Higgs avec une marge d’erreur de 0,25 %. Le petit problème ? Cet article a été écrit par 5 154 auteurs différents et la revue explique que c’était un cauchemar de gérer l’évaluation et les commentaires d’une telle quantité de chercheurs.
Vous pensez sans doute que cet article sur le Boson Higgs est un ouvrage monstrueux de plusieurs milliers de page puisqu’il a nécessité tellement de chercheurs. En fait non, l’article fait seulement 33 pages ! Si on est pointilleux sur les détails, l’article fait seulement 9 pages, les 24 pages restantes sont utilisés pour lister les auteurs. Ce n’est pas la première fois qu’un article scientifique possède des auteurs à la pelle. On a déjà un article sur la génomique qui possède plus de 1000 auteurs. En fait, les physiciens ont même inventé un terme pour désigner des articles avec des milliers d’auteurs qui est Hyperauthorship.
