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La queue de l'hippocampe pourrait inspirer une nouvelle génération de robots

La queue de l’hippocampe permettra de créer une nouvelle génération de robots qui seraient plus performants dans la biomédecine et les armes de défense selon une étude publiée dans la revue Science.

La recherche s’est concentrée sur la forme particulière de la queue de l’hippocampe et elle a été menée par Michael M. Porter, un professeur adjoint de l’université de Clemson. La queue de l’hippocampe est organisée en des prismes carrés qui sont entourés par des plates osseuses qui sont connectées par des joints. De nombreux autres animaux allant des singes jusqu’aux rongeurs possèdent des queues cylindriques. Les chercheurs voulaient savoir si cette forme de prisme carré donnait un avantage à l’hippocampe. L’équipe a créé un modèle imprimé en 3D qui s’inspirait de la queue de l’hippocampe et un autre modèle qui utilise le modèle de prisme cylindrique. Ensuite, les chercheurs ont frappé les 2 modèles avec un maillet en caoutchouc et ils ont aussi effectué des tests de déformation.

Les chercheurs ont découvert que le prototype carré était plus rigide, plus solide et plus élastique que le modèle circulaire. Le prototype carré s’est déformé à moitié et c’est une limite qui évite de se blesser à l’hippocampe tout en lui donnant un meilleur contrôle lorsqu’il prend des objets. Les 2 prototypes ont pu se plier à 90 degrés même si le prototype cylindrique semblait plus souple. Porter a déclaré que la queue de l’hippocampe pourrait inspirer de nouvelles formes d’armures et cela permettra aussi de créer des robots pour le sauvetage de victimes qui se trouvent dans des zones accidentées qui sont difficiles d’accès. Nous avons à peine effleuré les applications possibles avec des appareils qui utilisent les mécaniques de la queue de l’hippocampe, car elles sont uniques en leurs genres.

La prochaine étape de Porter est de construire un robot en utilisant des prismes carrés et il est déjà dans des phases préliminaires de recherche avec 2 professeurs de l’université de Clemson. Et le fait que cette étude soit publiée dans la revue Science montre tout son potentiel, car cette revue est simplement la référence dans le domaine scientifique et que les pairs sont très exigeants sur les articles qu’ils acceptent de publier. Selon Porter, cette étude montre également le potentiel de l’impression 3D pour les progrès de l’ingénierie. La science s’est souvent inspiré de la nature pour créer de nouvelles technologies et l’impression 3D permet de comprendre des mécaniques qu’on ne peut pas toujours obtenir avec des données biologiques.

 

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