Les chercheurs avait déjà traqué les va-et-vient des microbes sur les cadavres. Mais cette nouvelle étude est la plus complète. Pendant des mois, Jessica Metcalf, microbiologiste à l’université de Colorado Boulder, a suivi des microbes à coté de cadavres de souris et d’humains.
Quand les cadaves se sont mis à décomposer, les microbes sont apparus comme s’ils étaient réglé sur une horloge. Et cette régularité des microbes est valable pour tous les types de sol et par toutes les saisons. Les microbes étaient tellement prévisibles que les chercheurs ont pu estimer l’heure de la mort d’une personne qui est morte depuis plus d’un mois. Et comme ces microbes restent dans le sol après qu’on ait enlevé le cadavre, ils peuvent permettre aux enquêteurs de découvrir de potentielles scènes de crime.
Source : Science Mag