Les espadons sont connus pour leur bec qui peut atteindre une longueur de 1,5 mètre, mais l’espèce (Xiphias gladius) est aussi l’un des poissons les plus rapides sur Terre. Désormais, les scientifiques ont découvert partiellement le mécanisme qui permet aux espadons d’atteindre une vitesse supérieure à 100 km/h. Inspiré par une étude de l’année dernière qui avait découvert un point faible dans le crâne de l’espadon à la base de leur bec, les chercheurs ont passé 2 poissons dans une machine d’imagerie par résonnance magnétique et ils les ont disséqués. La moitié de la mâchoire supérieure de l’espadon est composée d’une glande qui produit de l’huile selon l’étude publiée dans le Journal of Experimental Biology.
Des capillaires dans la tête de l’espadon sont connectés à cette glande. Cela permet à leur peau de sécréter de l’huile quand l’eau se déplace sur leur tête. L’huile peut réduire la friction sur la peau de l’espadon d’environ 20 % leur offrant une agilité et une rapidité remarquables. Les scientifiques veulent analyser la peau de l’espadon pour comprendre tout le mécanisme de cette vitesse, mais ce sont des espèces difficiles à étudier, car ils ne peuvent pas survivre en captivité.
