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Les anciens humains de l’est de l’Asie étaient très proches des populations modernes

Une recherche suggère que les anciens humains de l'est de l'Asie pendant le néolithique sont très proches des populations sur le plan génétique. Cela contraste avec la diversité génétique entre les ancêtres et les populations dans d'autres régions du monde.

Un crâne provenant de la Devil's Gate, une cave néolithique dans l'est de l'Asie - Crédit: Elizaveta Veselovskaya

Les restes de 2 femmes de l’est de l’Asie datant du néolithique partagent une grande similarité génétique avec les populations modernes dans la même région selon l’une des premières études des données génomiques à partir de cette période et de cette région. Les résultats indiquent que lorsque les populations sont passées d’un mode de chasseurs-cueilleurs à celui d’agriculteurs, la continuité génétique est restée très élevée.

Et cela contraste totalement avec les changements drastiques sur les populations de l’Eurasie occidentale à cette époque. L’Asie de l’Est et de l’Ouest a subi des transitions néolithiques distinctes quand les humains sont passés de la cueillette à l’agriculture, mais on ignore si la transition dans l’est de l’Asie reflétait les migrations actuelles comme c’est le cas en Europe ou la diffusion culturelle est associée avec la continuité de la population.

Veronika Siska et ses collègues ont étudié les restes de 2 femmes chasseuses-cueilleuses qu’on a découvertes au Devil’s Gate, une cave datant du néolithique à la frontière entre la Russie et la Corée. Les échantillons génétiques ont été séquencés et comparés à un large panel d’Eurasiens, mais également avec d’anciens génomes. Les deux échantillons de génomes peuvent être classés parmi les populations qui vivent à côté du bassin de l’Amour (l’Amour est un fleuve d’Asie) et qui parlent les langues toungouses. En particulier, le peuple Ulchi, qui vivent à côté de la Devil’s Gate, ont montré un niveau élevé de similarité suggérant qu’ils sont les descendants de la population qui vivait au néolithique ou une population qui en est génétiquement très proche. Les résultats fournissent également une bonne preuve que les individus de la Devil’s Gate étaient proches des populations ancestrales coréennes et japonaises. Selon les auteurs, il faudra plus de données génétiques, notamment des premiers agriculteurs pour comprendre la dynamique des anciennes populations dans l’est de l’Asie.

Source :  Science Advances (http://advances.sciencemag.org/content/3/2/e1601877)

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