Madagascar : Le bord de Majunga, un endroit dangereux pour les jeunes


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  • Les jeunes malgaches sont détournés de la bonne ligne de conduite. Actuellement, un important pourcentage des jeunes filles malgaches sont sexuellement active. Quant au sexe opposé, ils s’accourent vers la consommation de drogues.


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    Les parents souhaitent une collaboration avec les responsables de la ville de Mahajanga pour surveiller les jeunes, afin d’éviter leur destruction. En effet, ces derniers temps, on a noté une hausse de la consommation de drogues et d’alcool chez les jeunes de la région, surtout après les dernières grandes vacances. Les parents ont déjà pris des mesures, mais leur autorité est limitée dans certains cas.

    Le bord de Mahajanga est devenu un endroit où les jeunes prennent de la drogue. Ce qui rend difficile la surveillance. Les parents réclament une surveillance sévère des jeunes présents dans les bars. La surveillance des endroits isolés est aussi nécessaire. Les parents racontent que le bord de Mahajanga est un endroit où les jeunes se prostituent. Une promenade en soirée ou la nuit sur le bord est également une tradition des habitants de la province.

    Selon une enquête menée par l’UNFPA, 17% des jeunes filles âgées entre 15 et 24 ans ont eu leur premier rapport sexuel avant d’avoir 15 ans, contre 9% pour le sexe opposé. 40 % des jeunes filles malgaches de moins de 15 ans ont déjà eu leur rapport sexuel et 30 % des jeunes filles ayant le même âge sont enceintes. Ce qui prouve que les adolescents ont une activité sexuelle précoce. Les parents devraient songer à lever le « tabou » des sujets sexuels.

    1 réponse

    1. Coustures Jean-Raoul dit :

      Il faudrait un service de prévention avec les moyens qui conviennent (infrastructures, personnels) avec une participation de la ville, de la région et de l’état. Cela veut dire tout un réseau, une entente entre les services de la justice et la police concernés, des travailleurs sociaux et des parents. Il faut que chacun cesse d’être indifférent à son prochain sinon, cette génération est perdue.
      Tous les acteurs doivent être impliqués : les médecins, surtout les enseignants, les religieux, les pouvoirs locaux dans chaque quartier, etc.
      Et surtout redonnez de l’ESPOIR à ces jeunes

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