La Fed durcit sa politique monétaire et atteint son plus haut niveau de taux depuis 2001
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La Réserve fédérale américaine (Fed) a augmenté son taux directeur à 5,25-5,50%, le plus haut depuis 2001, pour freiner l’inflation qui reste bien au-dessus de son objectif de 2%.
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La Réserve fédérale américaine (Fed) a annoncé mercredi une nouvelle hausse de son taux directeur, qui atteint désormais 5,25-5,50%, le plus haut niveau depuis 2001. Cette décision vise à freiner l’inflation, qui reste bien au-dessus de l’objectif de 2% de la banque centrale.
La Fed a toutefois laissé la porte ouverte à une pause ou à une nouvelle hausse lors de sa prochaine réunion en septembre, en fonction de l’évolution des données économiques. Le président de la Fed, Jerome Powell, a souligné que la politique monétaire était désormais restrictive et qu’elle exerçait une pression à la baisse sur la demande, l’emploi et les prix.
L’inflation a ralenti en juin, à 3% sur un an, mais l’inflation sous-jacente, hors alimentation et énergie, est restée élevée, à 4,8%. Les prix des logements ont notamment continué de grimper. Jerome Powell a indiqué qu’il restait “un long chemin à faire” avant de ramener l’inflation à 2%.
La hausse des taux de la Fed a des répercussions sur les marchés obligataires, qui se préparent à un changement de régime. Les investisseurs anticipent une baisse des rendements des bons du Trésor américain dans un contexte d’inflation optimiste. Ils s’attendent également à ce que la Fed réduise progressivement son bilan, qui a gonflé pendant la crise sanitaire.
La Fed n’est pas la seule banque centrale à durcir sa politique monétaire. La Banque centrale européenne (BCE) devrait également relever ses taux jeudi, pour la troisième fois depuis décembre. La BCE fait face à une inflation record dans la zone euro, qui a atteint 4% en juillet.
Les hausses de taux des deux côtés de l’Atlantique ont un impact sur le marché des changes. Le dollar s’est affaibli face aux principales devises, notamment l’euro et le yen. L’Australian dollar / US Dollar (AUD/USD) a atteint son plus bas niveau depuis deux mois avant la publication des données sur l’inflation américaine
