Kevin Macdonald ou l’émergence d’une pseudoscience antisémite


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  • Pourquoi des revues scientifiques, qui semblent respectables avec une évaluation par les pairs, publient-elles des papiers sur des théories concernant les juifs, qui ont été infirmées depuis des décennies ?


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    Traduction d’un article sur Undark par Michael Schulson.

    Au cours des 20 années écoulées depuis la publication de son livre le plus connu, The Culture of Critique, Kevin Macdonald, professeur émérite de psychologie à la California State University, se plaint que son travail reçoit peu d’attention des universitaires, mais on a des raisons valables de ce silence. Le livre a beaucoup en commun avec les théories conspirationnistes antisémites séculaires et en utilisant le langage de la psychologie évolutionniste, Macdonald soutient que beaucoup de Juifs s’opposent aux valeurs de la civilisation occidentale afin de poursuivre des intérêts insulaires.

    Le livre The Culture of Critique de Kevin Macdonald

    Macdonald se plaint, par exemple, d’une élite dominée par les juifs qui a émergé pour dominer le débat intellectuel et politique, tout en détestant presque instinctivement les institutions traditionnelles de la culture américano-européenne. En effet, la haine intense des ennemis perçus semble être une caractéristique psychologique importante des Juifs écrit Macdonald.

    Depuis la publication du livre en 1998, Macdonald s’est ouvertement aligné sur les nationalistes blancs, y compris l’ancien dirigeant du Ku Klux Klan David Duke et il a témoigné en faveur de David Irving, négateur de l’Holocauste.1 2 Plus récemment, le travail de Macdonald est devenu populaire parmi l’Alt-Right. Le Daily Stormer, un blog nationaliste blanc, le surnomme souvent comme K-Mac. À quelques exceptions près, les psychologues évolutionnistes traditionnels ont longtemps ignoré le travail de Macdonald avant 2018. En mars 2018, la revue Human Nature a publié une réfutation acerbe, mais respectueuse des théories postulées dans The Culture of Critique.3 Puis début juin 2018, une défense complète de l’oeuvre de Macdonald a été publiée dans Evolutionary Psychological Science, une revue publiée par Springer Nature.4

    Le livre The Culture of Critic par Kevin Macdonald

    Le livre The Culture of Critic par Kevin Macdonald

    Ce papier, intitulé Jewish Group Evolutionary Strategy Is the Most Plausible Hypothesis, reprend en grande partie les arguments de Macdonald. Il affirme que les Juifs ont évolué pour poursuivre des stratégies qui favorisent les intérêts juifs en Occident et que les Juifs peuvent être biologiquement câblés pour être plus ethnocentriques que les autres. Comme les experts l’ont souligné, ces arguments évoquent une longue histoire de rhétorique antisémite. Mais au-delà, ils soulèvent des questions troublantes dans une ère de normes changeantes en ce qui concerne la race, la politique et même la science.

    Des travaux sulfureux méritent-ils une réfutation académique ?

    Est-ce que des travaux académiques comme Macdonald justifient une réfutation en bonne et due forme ? Ou qu’une critique académique a-t-elle pour effet de la légitimer comme faisant partie du discours dominant ? Après 20 ans, pourquoi Kevin Macdonald trouve-t-il soudainement des défenseurs dans le milieu universitaire ? Et enfin, pourquoi les revues évaluées par des pairs ostensiblement respectables, dont une qui compte des sommités intellectuelles comme Steven Pinker de Harvard et le neuroscientifique Sam Harris, publient-elles désormais des défenses somptueuses de ce qui a été rejeté depuis des décennies comme de la pseudoscience antisémite ?

    Et il s’avère que l’auteur de la critique de l’oeuvre de Macdonald, Nathan Cofnas, circule dans les mêmes cercles intellectuels qu’Edward Dutton, qui a écrit la réponse pro-Macdonald. Les deux hommes se sont rencontrés il y a quelques années à la London Conference on Intelligence, un rassemblement annuel où les participants parlent de sujets controversés (et largement réfutés) comme l’eugénisme, le QI et la biologie de la différence raciale.5 Les deux hommes ont également des liens avec l’Institut Ulster pour la recherche sociale, un petit groupe de réflexion britannique qui publie des rapports sur les différences raciales, l’évolution humaine et le QI. L’organisation est dirigée par Richard Lynn, un érudit controversé populaire parmi ceux qui soutiennent que les Noirs sont intrinsèquement moins intelligents que les Blancs. Cofnas a publié un livre avec l’Institut Ulster en 2012, dont il a depuis retiré sa publication espérant, dit-il, le préserver pour l’inclusion dans les travaux futurs.6 Dutton m’a dit qu’il reçoit un financement de l’Institut où il est un universitaire affilié.

    Les théories de Macdonald, populaires chez l’Alt-Right

    Dans une interview avec Undark, Cofnas a déclaré qu’il s’était d’abord intéressé au travail de Macdonald à l’adolescence, mais qu’un mentor académique l’avait découragé d’en parler. Le travail de Macdonald est apparemment devenu plus populaire avec la montée de l’alt-right, et Cofnas, qui poursuit un doctorat dans la philosophie de la biologie à Oxford, a estimé qu’il était temps d’y répondre. L’établissement a clairement rejeté les idées de Macdonald en estimant que ces idées ne représentent pas la psychologie évolutionniste. Mais pourquoi n’ont-ils pas simplement souligné ce qui ne va pas selon Cofnas ? Il n’est pas sur le radar de la plupart des penseurs traditionnels. Mais Macdonald est très influent.

    Des personnages de droite comme Richard Spencer selon Cofnas, admirent le travail de Macdonald. Cofnas prétend que certains psychologues évolutionnistes le font aussi, mais en secret. Une réponse était définitivement justifiée, a-t-il déclaré. Dans sa réponse de 21 pages au travail de Macdonald, Cofnas soutient que le théoricien abuse des sources, applique sa théorie différemment aux juifs et aux non-juifs et choisit une explication compliquée pour l’histoire juive alors que des versions plus simples suffiraient. Cofnas n’était pas sûr qu’une revue accepterait même une réfutation du travail de Macdonald, mais la première où il a proposé l’esquisse, Human Nature, a pris le papier.

    Quand nous avons parlé, j’ai demandé à Cofnas s’il craignait que la réponse à Macdonald ne légitime ses idées. Pourquoi ne pas dire simplement que la personne a une longue histoire d’antisémitisme, en répétant de vieilles idées moisies ? Il n’y a rien de mal, à mon avis, en principe, à essayer de comprendre pourquoi un groupe se comporte comme il le fait selon Cofnas. Je ne pense pas qu’on doit mettre de côté certaines questions, a-t-il poursuivi, parce qu’elles nous rappellent une histoire que nous n’aimons pas. Mais il n’est pas nécessaire de rejeter Macdonald pour cette raison parce que je pense qu’il y a des raisons scientifiques directes de le rejeter.

    L’utilisation de la psychologie évolutionniste

    L’audience pour sa réfutation était substantielle. Les papiers scientifiques ont rarement plus de quelques centaines de téléchargements, mais le papier de Cofnas a été téléchargé plus de 30 000 fois au cours des deux premières semaines après sa publication. Aujourd’hui, il a été téléchargé plus de 50 000 fois. Jane Lancaster, anthropologue émérite à l’Université du Nouveau-Mexique et rédactrice en chef de Human Nature, m’a dit qu’elle ignorait la raison d’un tel succès. Elle n’était pas au courant de la popularité de Macdonald à l’alt-right et elle n’a pas réalisé que les gens en dehors du champ étaient tellement intéressés par l’évolution culturelle juive. J’ai été stupéfaite, a-t-elle dit, ajoutant que la revue a eu autant de téléchargements en un mois qu’elle n’en aurait eu pour tous ses papiers en un an.

    Était-elle inquiète que le papier de Cofnas, en prenant Macdonald au sérieux, légitimerait son argument ? Cette préoccupation, a déclaré Lancaster, n’a même pas été soulevée. Si cela avait été le cas, je n’en serais pas convaincue, a-t-elle ajouté. Ne pas répondre ne le fait pas disparaître.

    Lancaster m’a dit qu’Edward Dutton avait soumis sa réponse à Cofnas, la revue qui défend Macdonald et aussi à Human Nature. C’était une critique non fondée, a-t-elle dit et elle l’a rejetée. À la place, le papier de Dutton a rapidement trouvé une place dans Evolutionary Psychological Science. Cette revue a été fondée en 2014 et un certain nombre de personnalités siègent à son comité de rédaction y compris Pinker, le psychologue cognitif de Harvard et auteur à succès, Harris, le neuroscientifique et philosophe moraliste et David Buss, psychologue évolutionniste de l’Université du Texas.

    Un auteur biaisé

    Pour sa part, Dutton, qui enseigne à l’Université d’Oulu en Finlande, n’est pas formé en tant que scientifique. Son doctorat concerne les études religieuses, mais il s’intéresse depuis longtemps à l’évolution et il a récemment publié un livre avec Richard Lynn sur l’évolution et les différences raciales dans la capacité sportive. Ses articles sur le QI et les croyances religieuses ont également été largement cités dans les médias.7 Quand nous avons parlé par Skype, Dutton a interrompu la conversation à un moment donné pour me demander d’où je venais. Je lui ai dit que je n’avais pas bien compris la question. Vous venez d’Iran ? demanda-t-il. J’ai expliqué que j’étais originaire du Tennessee. Votre parcours, vous avez l’air d’être iranien ou quelque chose comme ça. Quand je lui ai demandé pourquoi le sujet était pertinent, il a changé de sujet.

    À la fin de l’entrevue, Dutton a de nouveau soulevé la question de l’ascendance. La raison pour laquelle je suis curieux sur votre parcours est que je déduis de votre nom de famille que vous êtes probablement juif, a-t-il dit, ajoutant qu’il ne comprenait pas pourquoi je couvrais ce sujet pour Undark. Quand il n’était pas curieux sur mon ascendance, Dutton a déclaré qu’il était initialement sceptique quant au travail de Macdonald, mais qu’il a finalement décidé que ses principes de base pouvaient être solides.

    Dans un papier publié en 2016, Dutton et un collègue ont analysé les données d’enquête de quatre groupes religieux américains, baptistes, catholiques, méthodistes et juifs, parlant de leur identité de groupe.8 Cela peut sembler une preuve fragile sur laquelle baser une grande théorie de l’histoire juive, mais à partir de cette étude et d’autres, Dutton a conclu que les Juifs peuvent être intrinsèquement plus ethnocentriques que les autres groupes. Et, m’a-t-il dit, si les juifs sont congénitalement plus ethnocentriques, alors c’est une hypothèse raisonnable que s’ils sont surreprésentés dans des mouvements intellectuels qui sont pour le bien des Juifs, alors ce serait, ou d’une certaine manière, qu’une partie de cette approche est probablement une stratégie ethnocentrique.

    Les juifs se comportent comme des juifs…

    Dans le papier, et dans notre conversation, Dutton a fait écho à l’argument de Macdonald selon lequel les Juifs, pour des raisons ethniques cachées, gravitent vers des mouvements intellectuels comme le multiculturalisme ou le féminisme. Selon Dutton, ce sont des mouvements qui minent la solidarité ethnique blanche en Occident. C’est ce que je pense ce qui se passe avec la forte représentation des Juifs dans les idéologies qui interrogent spécifiquement les traditions occidentales et donc rendent l’Occident moins ethnocentrique m’a-t-il dit. Affaiblir les structures qui font l’ethnocentricité de l’Occident ethnocentrique, des choses comme la religion, des choses comme les frontières sexuelles, ce genre de choses.

    J’ai demandé à Dutton ce qu’il pensait de l’affirmation selon laquelle Macdonald tire des conclusions qui reflètent des théories antisémites de longue date. Tu ne peux rien y faire, répondit Dutton. Tout ce qui a été pensé dans le passé n’était pas faux.

    Todd Shackelford, psychologue évolutionniste à l’Université d’Oakland au Michigan et rédacteur en chef d’Evolutionary Psychological Science, décrit l’article de Dutton comme risqué. Mais, dit-il, cela en faisait un bon choix pour la revue. Je veux que ce soit une revue où vous voyez des choses plus risquées. Des choses marginales et plus polémiques.

    Shackelford a déclaré qu’il n’était pas d’accord avec tout ce qui se trouvait dans le papier de Dutton et, dans un courriel, il a souligné qu’il avait de sérieuses réserves sur les arguments de Dutton. Mais il y voyait une réponse sérieuse à la dissection de Macdonald par Cofnas. Je pensais que Dutton a fait un très bon travail en disant : Tenez, peut-être que nous avons jeté le bébé avec l’eau du bain a déclaré Shackelford. Shackelford a déclaré qu’il rejette entre 75 et 80 % des soumissions, mais le papier de Dutton est passé. Cofnas était l’un des deux évaluateurs anonymes et les deux l’ont recommandé pour la publication.

    Un sujet très loin des cercles académiques

    Bien sûr, tous les universitaires du domaine de la psychologie évolutionniste ne sont pas si désireux de répondre aux théories de Macdonald. Invité à commenter l’article de Dutton, Robert Boyd, un anthropologue de l’Arizona State University et un expert dans le domaine, a répondu qu’il ne toucherait pas à ce papier même avec une perche de plusieurs mètres. Ce sujet est totalement toxique, écrit-il dans un courriel. Il n’y a aucune possibilité de faire de la bonne science. Les données sont médiocres, les personnes ont de très forts antécédents et les problèmes sont si importants que chaque discussion devient instantanément moralisatrice.

    Après avoir reçu une demande de commentaire de la part de Undark, Steven Pinker a indiqué qu’il n’avait pas lu le papier de Dutton. Mais il a envoyé une note à Shackelford, le rédacteur en chef du journal, exprimant sa déception quant à la décision de le publier. Je serais le premier à reconnaître que les idées politiquement controversées ne devraient pas être censurées dans les revues scientifiques si elles sont soutenues par une théorie et des données rigoureuses selon Pinker à Undark dans un courriel. Mais la théorie de Macdonald et la défense de Dutton sont extraordinairement faibles.

    (Dans un courriel à Undark après avoir reçu la lettre de Pinker, Shackelford ajoute que la revue prévoyait de publier une réponse de Cofnas.) En rétrospective, j’aurais aimé retarder la publication de l’article de Dutton pour pouvoir le publier simultanément avec la réponse de Cofnas selon Shackelford. La théorie de Macdonald, selon Pinker dans son courriel, n’est pas dérivable des idées fondamentales de la psychologie évolutionniste. Mais ses arguments ressemblent, point pour point, aux vieux tropes antisémites, avec chaque proposition étant insidieuse aux juifs plutôt que décrit dans un langage scientifiquement neutre. Pinker doute également que le papier de Dutton ajoute quelque chose dans ce domaine. Je n’ai jamais vu un papier dans une revue scientifique qui parlait d’un jugement intrinsèquement subjectif alors que l’objectif d’une revue est d’établir la plausibilité d’une théorie selon Pinker. Pire encore, l’article ne parvient pas à faire la preuve de la plausibilité, balançant une excuse ad hoc après l’autre pour les contre-exemples évidents aux revendications de Macdonald.

    De vieilles théories antisémites reviennent à la mode

    Aryeh Tuchman, directeur adjoint du Centre sur l’extrémisme de l’Anti-Defamation League, suit le travail de Macdonald depuis des années. J’ai été frappé par la façon dont Macdonald incorpore des tropes antisémites séculaires a-t-il dit. Je me suis dit, Oh mon dieu, continua-t-il, J’ai étudié cela à l’école d’études supérieures, j’ai écrit des articles à ce sujet, et maintenant voici un gars qui continue à en parler en le présentant comme une science plutôt que simplement comme une représentation antisémite d’événements historiques ou de phénomènes historiques.

    Tuchman est préoccupé par l’effet de l’intérêt renouvelé dans les idées de Macdonald. Maintenant qu’on a publié 2 articles dans un journal académique, tout le monde va avoir l’impression qu’ils doivent peser, a-t-il dit. C’est vraiment malheureux. Il vaut mieux laisser ces idées sur le podcast de David Duke et non dans une revue académique. Dans ma conversation avec Shackelford, le rédacteur en chef de la revue, ce dernier a soutenu qu’il était important de débattre ouvertement des idées controversées. Nous devons faire attention de ne pas cacher quelque chose juste parce que cela nous dérange. Si Macdonald a tort, a-t-il dit, alors voyons pourquoi il a tort.

    Bien sûr, il y a beaucoup d’idées, certaines qui sont très populaires, qui ne reçoivent pas beaucoup d’attention dans les revues académiques. Par exemple, on pourrait demander aux revues d’inclure la théorie de la terre plate ou la croyance en licornes ou encore la théorie que le gouvernement fédéral met en scène des fusillades d’école. Débattre d’une théorie comme celle de Macdonald, c’est à la fois la légitimer et accepter tacitement certaines de ses prémisses, à savoir qu’il existe un ordre du jour juif distinct ou subtil ou une psychologie juive en tension avec la société européenne blanche. Cette idée, comme le soulignent Pinker, Tuchman et d’autres, n’est ni radicale ni nouvelle. C’est peut-être le concept antisémite le plus influent des derniers siècles.

    Difficile de cacher une idée, même si elle est moisie

    Mais c’est là qu’est le vrai problème, celui auquel sont confrontés non seulement les scientifiques, mais aussi les journalistes et les autres citoyens à l’ère de la montée du nationalisme blanc. Les mauvaises idées sont-elles autorisées à s’épanouir alors que nous les ignorons ? Ou est-ce le débat, les va-et-vient ouverts et les réfutations publiques qui leur donnent réellement de l’oxygène et de la légitimité ?

    Dans le même ordre d’idées, j’ai débattu de l’opportunité de convoquer Macdonald pour cet article. Il n’est pas difficile à trouver. Pour toutes ses prétentions à l’exil intellectuel, il a conservé son poste à California State Long Beach pendant des années même si l’université a pris des mesures pour s’en distancer. En fin de compte, j’ai décidé d’appeler et de me demander ce que ça lui fait que son travail soit débattu dans des revues universitaires en 2018. C’est génial qu’après 20 ans, le livre attire enfin l’attention, m’a dit Macdonald.

    J’ai été très surpris de voir que ce papier a été publié dans Evolutionary Psychological Science, a-t-il ajouté, en disant qu’il était tout à fait content du résultat. Dans son article, Cofnas soutient que Macdonald applique un double standard aux juifs et aux non-juifs dans son travail, formulant constamment des hypothèses et enquêtant sur les motivations ethniques pour les actions des Juifs et supposant d’autres types de motifs pour tous les autres. Macdonald semblait ne pas savoir comment répondre à cette réfutation. Je ne sais pas, quand j’évalue les juifs, j’essaie de voir s’ils ont des motivations juives, a-t-il dit, ajoutant : Vous ne pouvez pas trouver de motifs juifs avec des non-juifs.

    Assez vrai. Et là, bien sûr, réside la logique circulaire invincible : Si les Juifs sont motivés par des motifs Juifs, alors tout ce que font les Juifs peut être attribué à des motifs juifs. Macdonald a écrit sa propre réponse, longue réponse à Cofnas, 17 000 mots, qui est apparue sur sa page ResearchGate et à The Unz Review, une plateforme de blogs qui accueille de nombreux auteurs alt-right. Il termine sa réfutation en suggérant que Cofnas, qui est juif, est biaisé dans sa rigueur scientifique et intellectuelle quand il a démystifié les théories de l’ancien universitaire. Je pense, selon Macdonald, qu’il y a un motif ethnique.

    Sources

    1.
    MacDonald K. My Decision to Testify for Irving. kevinmacdonald.net. http://www.kevinmacdonald.net/irving.htm. Published July 4, 2018. Accessed July 4, 2018.
    2.
    MacDonald K. Kevin MacDonald on the David Duke Show . theoccidentalobserver.net. https://www.theoccidentalobserver.net/2016/07/01/kevin-macdonald-on-the-david-duke-show/. Published July 1, 2016. Accessed July 4, 2018.
    3.
    Cofnas N. Judaism as a Group Evolutionary Strategy. H. 2018;29(2):134-156. doi:10.1007/s12110-018-9310-x
    4.
    Dutton E. Jewish Group Evolutionary Strategy Is the Most Plausible Hypothesis: a Response to Nathan Cofnas’ Critical Analysis of Kevin MacDonald’s Theory of Jewish Involvement in Twentieth Century Ideological Movements. E. June 2018. doi:10.1007/s40806-018-0158-4
    5.
    Rawlinson K, Adams R. UCL to investigate eugenics conference secretly held on campus. the Guardian. https://www.theguardian.com/education/2018/jan/10/ucl-to-investigate-secret-eugenics-conference-held-on-campus. Published January 11, 2018. Accessed July 4, 2018.
    6.
    Reptiles with a Conscience: The Coevolution of Religious and Moral Doctrine. amazon.com. https://www.amazon.com/Reptiles-Conscience-Coevolution-Religious-Doctrine/dp/0956881157. Published July 4, 2018. Accessed July 4, 2018.
    7.
    ATHEISTS MORE INTELLIGENT BECAUSE THEY CAN OVERRIDE “INSTINCTIVE” RELIGIOUS BELIEFS—BUT IT WILL BE THEIR DOWNFALL. newsweek.com. http://www.newsweek.com/atheism-intelligence-religion-evolution-instinct-natural-selection-610982. Published July 4, 2018. Accessed July 4, 2018.
    8.
    Religiosity as a predictor of in-group favoritism within and between religious groups. midus.wisc.edu. http://www.midus.wisc.edu/findings/pdfs/1536.pdf. Published July 4, 2018. Accessed July 4, 2018.

    Houssen Moshinaly

    Rédacteur en chef d'Actualité Houssenia Writing. Rédacteur web depuis 2009.

    Blogueur et essayiste, j'ai écrit 9 livres sur différents sujets comme la corruption en science, les singularités technologiques ou encore des fictions. Je propose aujourd'hui des analyses politiques et géopolitiques sur le nouveau monde qui arrive. J'ai une formation de rédaction web et une longue carrière de prolétaire.

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    1 réponse

    1. RLC dit :

      Kevin MacDonald est un génie, il a raison.

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