Le fiasco F-35 : Le cout s'envole, mais l'avion reste au sol...

Les principaux points clés :

  • Les coûts de maintien du programme de chasseurs F-35 ont augmenté de 44 % depuis 2018.
  • Les critiques se concentrent sur le faible taux de disponibilité opérationnelle des avions.
  • Le variant F-35B a un taux de capacité opérationnelle complète particulièrement bas de 14,9 %.
  • Lockheed Martin a confirmé que les livraisons de 2024 seraient inférieures de 27 à 50 % aux prévisions.
  • Le paquet de mise à niveau TR-3 est retardé et ne sera probablement pas prêt avant 2025.
  • Le secrétaire à la Défense Lloyd Austin a défendu le programme contre les critiques.

Lors d’une audience du Comité des Services Armés de la Chambre, le programme de chasseurs de cinquième génération F-35 a été la cible de critiques notables. Un audit du Bureau de la Responsabilité Gouvernementale a révélé que les coûts prévus pour le maintien du programme avaient grimpé de 44 % depuis 2018, passant de 1,1 billion de dollars à 1,58 billion en 2023, sans compter les 2 billions prévus pour l’acquisition de 1 800 nouveaux appareils.

Le rapport a mis en lumière le taux de capacité opérationnelle complète déplorable du F-35, en particulier pour le variant F-35B, qui n’était que de 14,9 % cette année-là. Ces taux très faibles ont suscité l’inquiétude des législateurs, qui s’attendaient à de meilleures performances des appareils flambant neufs par rapport aux anciens modèles F-15 et F-16.

Lockheed Martin, le fabricant de l’avion, a annoncé que les livraisons prévues pour 2024 seraient réduites de 27 à 50 %. De plus, le paquet de mise à niveau TR-3, déjà en retard d’un an, ne sera probablement pas prêt avant 2025.

Lors de l’audience, le secrétaire à la Défense Lloyd Austin a contesté la description des F-35 comme de simples “presse-papiers à cent millions de dollars” faite par le représentant Matt Gaetz, en référence à leur faible taux de disponibilité et leur viabilité limitée pour le combat de haute intensité. Austin a affirmé que les efforts se poursuivaient pour rendre les appareils opérationnels. Christopher C. Miller, ancien secrétaire à la défense, a conclut que ce programme était une “monstruosité” et que l’avion en lui-même n’est qu’un “gros tas de m…”.

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