Le ping-pong de l'Axe de la Résistance et des BRICS

Quand on regarde ce qui se passe en Israel, on se rend compte que l’Axe de la Résistance qui est composé du Hamas, d’Ansar Allah, du Hezbollah et de la Résistance irakien jouent à un match de ping-pong dans un objectif de harcèlement constant. Chacun à son tour va passer par des phases de grandes offensives qui vont détourner l’attention des juifs. Actuellement, c’est le Hezbollah qui est à l’attaque en bombardant massivement les colons, cela va durer quelques jours et ensuite, cela va être au tour d’Ansar Allah qui va intensifier ses attaques maritimes. Il va couler quelques navires ici et là et ils vont s’arrêter. Puis, c’est la Résistance irakienne qui va cibler des bases américaines ou israéliennes en Irak et en Syrie. Et ce harcèlement est quelque chose de coordonné, de planifié et de bien pensé.

Car on comprend l’échelle de la tension qui a été mis en exergue par Nasrallah, le chef du Hezbollah, qui consiste à faire monter graduellement la tension pour que l’ennemi soit confronté à plusieurs fronts et que cela épuise ses ressources. Mais cette échelle de tension peut se faire avec les quatre axes de la résistance simultanément. Avec une attaque coordonnée, cela peut neutraliser définitivement Israel. Et je pense que le but n’est pas davantage de neutraliser Israel que de le rendre fou afin qu’il commette des choses encore plus délirantes et génocidaires. Ce qui le mettra au ban définitif de la communauté internationale pour quelques décennies. Enfermé dans une impasse sanglante, les juifs et leurs collabos sont obligé d’emprunter une allée qui provoquera encore plus de bains de sang ce qui détruira leur crédibilité au niveau international.

Et ce match de ping-pong, on le voit aussi au niveau stratégique avec les BRICS. La plaine à la CPI contre Israel par l’Afrique du Sud est un peu sortie de nul part et pendant des semaines, les juifs ont été occupés à graisser la patte du maximum de personnes qu’ils pouvaient pour essayer de sauver les apparences. Ensuite, c’est le Brésil, via Lula, qui lance ses déclarations incendiaires contre Israel et une fois qu’il s’est calmé, la Chine avance un plan de paix, réunissant le Hamas et l’Autorité Palestinienne. De son coté, la Russie sert d’éclaireur d’avant-poste qui tanke toutes les attaques de l’OTAN pour détruire ses capacités de production. Après la fin de la guerre en Ukraine et une victoire certaine de la Russie, l’OTAN sera exsangue et les armées occidentales seront squelettiques, incapables de se battre contre des moucherons.

C’est dans cette perspective qu’il faut voir la tournée de Xi Jinping en Europe et ça a été une véritable débacle pour la France. Car le camé d’Amiens a invité l’une de plus grosses pétasses schleue de l’histoire en confirmant que la France n’existe plus et que c’est une colonie américaine. La tournée de Xi Jinping était la dernière main tendue à l’Europe pour qu’il adopte la multipolarité. Pour la France, il n’y aura pas de seconde chance, vous allez mourir avec le reste de l’ancien monde. En fait, je ne vois aucun pays européen digne de ce nom qui ait les couilles de survivre dans le monde multipolaire, car cela implique “d’être fort et souverain” selon les paroles de Poutine en 2022.

La Serbie est beaucoup trop faible pour être un allié de poids, même si l’accord de libre-échange bilatéral avec la Chine est une première pour un pays européen. Mais sa classe politique alterne souvent entre l’Occident et le Nouveau monde et l’hystérie occidentale fait en sorte que désormais, il faut choisir un camp. Quant à la Hongrie dont certains vantent les mérites, jamais un pays, qui reçoit un bénéfice net de 5 milliards d’euros par an de Bruxelles, pourrait tourner le dos à l’UE. La Hongrie est gagnante de la construction européenne contrairement à la France, l’Allemagne et l’Italie.

On peut se tromper sur les signes, car le brouillard de guerre et de propagande est partout, mais il semble que les choses vont s’accélérer dans les prochains mois. La Russie a enfin lancé son contre-offensive tant attendue à Kharkov et tout dépend des gains qu’il vont faire, Poutine est attendu en Chine pour un sommet bilatéral qui risque de rester dans les annales et on a le sommet des BRICS qui arrive à grand pas.

Dans un match de ping-pong, c’est déjà ennuyeux d’être le perdant, mais dans celui-là, l’Occident collectif est la balle.

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