Les garçons devraient aussi se vacciner contre le papillomavirus humain


  • FrançaisFrançais


  • Suivez-nous sur notre page Facebook et notre canal Telegram


    Des recherches ont permis de découvrir le lien entre le cancer du col de l’utérus et les papillomavirus humains, un virus sexuellement transmissible. Aujourd’hui, on estime que la quasi-totalité des cancers de ce type sont liés à ces virus. Le virus est très répandu. Les femmes sont les plus concernées, plus de 80 % d’entre elles l’attrapent au cours de leur vie. Le plus souvent bénins, ils modifient parfois les cellules du col de l’utérus. Principalement, on contracte le virus par voie sexuelle et souvent, ils s’éliminent naturellement. Ils sont à l’origine de lésions précancéreuses, puis cancéreuses.

    Cependant, d’autres cancers et de verrues génitales peuvent affecter les deux sexes. C’ est pourquoi la Suisse recommande de vacciner les garçons contre le papillomavirus humain. Cela contribue à lutter contre le développement du cancer du col de l’utérus, et toutes les infections et cancers liés au HPV.

    Entre 2007 à 2011 en Suisse, jusqu’à 183 hommes et 320 femmes ont été atteints d’un cancer associé aux HPV. La vaccination est donc recommandée pour les sexes masculins âgés de 11 à 26 ans, de préférence entre 11 et 14 ans, avant le début de l’activité sexuelle. En Grande-Bretagne, la Commission de vaccination suggère même la vaccination contre le papillomavirus humain des homosexuels de 16 à 40 ans.

     

     

    Laisser un commentaire

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *