L’hypersensibilité aux ondes magnétique est un handicap grave
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Les ondes, elles sont incolores, inodores, invisibles, et aussi… omniprésents. Elles sont présentes partout où nous allons : dans les téléphones portables, sans fil, Wi-Fi, tablettes, consoles de jeux… Pourtant, elles sont loin d’être inoffensives.
En général, l’hypersensibilité aux ondes magnétiques se manifeste par des maux de tête, des picotements, des troubles du sommeil, des symptômes divers, transitoires et communs à de nombreuses affections. Les personnes hypersensibles ont déclaré que les causes directes de leurs maux sont souvent les antennes-relais, portables, téléphones sans fil ou Wifi, comme cette dame de 39 ans, ancienne dramaturge et réalisatrice de documentaires radio de Marseille. Actuellement, elle essaye de vivre avec son handicap dans un endroit isolé, dans les montagnes de l’Ariège.
La justice en France a reconnu pour la première fois l’existence de ce handicap grave dû à l’hypersensibilité aux ondes électromagnétiques. Un jugement du tribunal du contentieux de l’incapacité de Toulouse confirme, expertise médicale à l’appui, que Marine Richard, la victime citée précédemment, souffre d’hypersensibilité aux ondes magnétiques. Pour la première fois aussi, en 2014 un homme souffrant du même syndrome s’est vu accorder une aide financière dans l’Essonne. Mais il s’agissait d’un accord à l’amiable et non d’une décision de justice.
En 2005, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a reconnu que l’hypersensibilité aux ondes magnétiques est une réalité et les symptômes peuvent être différents pour plusieurs personnes atteintes. Malgré la gravité du syndrome, il n’existe pas encore de critères diagnostiques clairs ni base scientifique permettant de relier les symptômes à une exposition aux champs électromagnétiques.
