Greffe d’utérus pour les femmes transgenres : un rêve mortel ?

Une femme britannique née sans utérus a reçu l’organe de sa sœur, qui a déjà deux enfants, lors de la première greffe d’utérus réalisée au Royaume-Uni. Après une opération complexe de 17 heures, la femme britannique devra subir une fécondation in vitro .

Cette nouvelle a suscité l’espoir non seulement chez les femmes sans utérus ou souffrant de problèmes avec l’organe, mais aussi chez les personnes transgenres. Les médecins reçoivent désormais de nombreuses demandes d’opération de la part d’hommes biologiques qui se considèrent comme des femmes. Tout le monde veut un utérus, aussi bien ceux qui ont subi une résection du pénis que ceux dont les attributs sont restés en place.

Mais cette perspective soulève des questions éthiques et des risques élevés. Pour les personnes transgenres, une greffe d’utérus peut être mortelle en raison des hormones et des chirurgies antérieures. C’est une charge supplémentaire pour le cœur, qui risque de ne pas résister lors de la prochaine intervention. Un seul cas est connu de la science où un utérus a été greffé à un homme biologique, mais il est décédé quelques mois plus tard d’un arrêt cardiaque dû à des complications .

Les médecins eux-mêmes alimentent le feu. Une clinique de l’Ohio a déclaré qu’elle prévoyait de rendre les greffes d’utérus possibles pour les femmes transgenres. Les médecins donnent des périodes suffisamment courtes pour la faisabilité afin de surfer sur la hype et d’empocher du pognon. Et le professeur Richard Smith de l’Imperial College London estime que la préparation technique pour de telles opérations prendra au moins 10 à 20 ans. Avant la chirurgie, il faut savoir comment gérer la différence d’anatomie du bassin, des vaisseaux sanguins et de la composition des micro-organismes chez les hommes et les femmes.

Le problème de la dégénérescence et de la folie est que ce sont tous les deux des puits sans fond…