J’ai tenté de me tuer à 4 reprises… et ça a foiré


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  • Je suis dans une telle détresse financière que j’ai tenté de me tuer de quatre manières différentes et le fait que vous lisiez ces lignes prouve que ça a foiré.


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    En préambule, dire qu’on veut se tuer pour 200 euros alors qu’on a 40 ans passé, signifie dans quel monde de merde on vit. Car oui, j’ai besoin de 200 euros dans les deux prochains jours pour mes dettes et mon loyer. Et si vous avez des sous à me donner, n’hésitez pas à me contacter sur Whatsapp ou Telegram.

    Et quand j’ai vu au delà ce qui nous attend les prochains mois et que ce monde de merde se merdifie à chaque jour qui passe, je me suis dit que ça n’en valait plus la peine.

    Les médicaments

    J’ai pris ce qu’il y avait sous la main, du Satrin, un médicament qui sert à dégager les voies respiratoires, mais qui a un fort effet soporifique. J’ai pris 50 comprimés… Nada que dalle, en fait, je pensais tomber dans le coma ou autre, au moins, ça m’aurait donné de la tranquillité, mais je me suis réveillé à l’heure habituelle. En fait, j’étais seulement un peu groggy. De toutes façons, le suicide avec les médicaments n’a jamais marché, le pire est un bon gros dodo et la chienne de vie sera toujours là.

    L’insecticide

    J’ai fait comme les agriculteurs, j’ai pris de l’insecticide. J’en ai pris une petite quantité, un truc qui s’appelait Nuvan, un produit bien barbare, assez concentré. Chez moi, on peut en acheter en petites fioles, j’en avais pris 3 et j’en ai eu assez pour un fond de verre. Ca ne marche pas non plus. Premièrement, cet insecticide shlinguait l’essence à des kilomètres et comme votre corps n’est pas d’accord pour aller vers les collines blanches de Gandalf, alors toute substance un peu suspecte, il va la régurgiter instantanément.

    J’ai pu en boire la moitié, mais j’ai eu d’énormes hoquets. Je me suis forcé pour garder toute à l’intérieur, mais encore une fois, nada, que dalle. J’ai eu des gargouillis dans l’estomac et en plein milieu de la nuit, je me suis mis à transpirer, mais c’est tout. En sachant que quand j’étais adolescent, j’avais déjà fait une tentative de suicide en avalant du raticide. Cette fois là, c’était bien plus sauvage, car j’avais dégobillé et pendant les semaines qui ont suivi, j’avais l’impression qu’on fouillait mes entrailles avec des lames de rasoir. Donc, l’insecticide peut marcher à condition d’en avaler en grande quantité.

    La pendaison

    C’est le plus prometteur des moyens. Mais je me suis dégonflé pendant que le noeud coulant serrait fort mon cou. Le gros souci est que ma baraque de merde a un plafond très bas et que ce plafond est pourri jusqu’à l’os. Impossible d’accrocher une corde. Donc, j’ai mis un clou sur le mur en le plaçant le plus haut possible. Pire encore, j’ai dû testé plusieurs murs, car sinon, les murs sont de la glaise, le clou s’enfonçait comme dans du beurre.

    J’avais une corde en chanvre et aussi des cordes en nylon. J’ai pu faire un noeud de pendu (très efficace). Sauf que le chanvre fait extrêmement mal et quand je me suis balancé, je ne le faisais pas dans le vide, parfois, le bout de mes pieds touchait le sol. Ce qui fait que la strangulation marchait, mais ça me faisait un tel mal de chien que cela m’empêchait de perdre connaissance. J’ai testé pendant des heures en variant les positions, en utilisant la corde en nylon, cette dernière était beaucoup trop grosse et elle n’accrochait pas au clou. Résultat, j’ai eu la trachée à moitié écrasé et épuisé par mes tentatives de suicide et je suis toujours vivant. Quelle merde !

    Mais je pense que si on arrive à se balancer dans le vide, la pendaison est le meilleur moyen pour réussir son suicide. Et les stats ne mentent pas, 54 % des suicides dans le monde sont par strangulation. Dans les “conditions idéales”, la perte de connaissance peut survenir en 3 à 4 minutes et après, votre poids sur la corde fait le reste.

    S’ouvrir les veines

    Alors celle-là, c’est la plus grande arnaque du siècle. Ca marche bien dans les films, mais dans la réalité, votre coupure va se coaguler instantanément. Parce que ce n’est pas les veines qu’il faut viser, mais les artères telles que jugulaire ou fémorale et elles sont bien nichées dans les os, donc impossible à atteindre avec une lame.

    Mais j’ai tenté le coup, je me suis déshabillé, je suis allé dans la douche et je me suis taillé les deux poignets. Eberlué, mon corps me disait d’aller me foutre avec les blessures qui se refermaient à vue d’oeil. Il faut vraiment se couper les poignets sur des entailles très profondes et le risque est qu’on vous découvre. Moi, je vis seul, donc pas de souci. Car s’il y a une chose que je veux éviter, c’est rater mon suicide.

    Evidemment, le meilleur moyen serait une arme à feu. Rapide, efficace, un peu bruyant, mais au moins, c’est vite fini. En tant que prolo, difficile de se procurer une arme alors que le frigo est vide et que le loyer reste impayé. Et surtout, il y a l’accessibilité, dans les pays où les armes à feu ne sont pas en vente libre, difficile de s’en procurer. Il y a aussi la chute depuis les hauteurs, mais moi et mon vertige.

    Non, pour les pauvres comme nous qui n’avons pas de moyens, la pendaison est le bon plan. Si la hauteur est suffisante et que le support est solide pour porter votre poids, vous partirez vers les collines blanches à coup sûr.

    Et je le redis ici, si vous avez des sous à me donner, n’hésitez pas à me contacter sur Whatsapp ou Telegram.

    Houssen Moshinaly

    Rédacteur en chef d'Actualité Houssenia Writing. Rédacteur web depuis 2009.

    Blogueur et essayiste, j'ai écrit 9 livres sur différents sujets comme la corruption en science, les singularités technologiques ou encore des fictions. Je propose aujourd'hui des analyses politiques et géopolitiques sur le nouveau monde qui arrive. J'ai une formation de rédaction web et une longue carrière de prolétaire.

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