L’Europe ou la France, il faut choisir

Les dernières déclarations, censés ranimer une forme d’indépendance, vis à vis de l’Amérique, n’est que du Media Training tout à fait classique et mille fois éculé. Comme Macron a un besoin pathologique d’attention, il fait toujours le contraire de la tendance internationale pour montrer qu’il existe, comme l’enfant qui se met à crier tout d’un coup dans une pièce silencieuse. Si en février, la tendance, aussi changeante que l’esprit du sénile à la Maison blanche, était à la négociation, Macron voulait envoyer des mecs à Odessa, maintenant que l’Amérique est de nouveau ultra-belliciste en Ukraine, le camé nous parle de paix et de relation franco-russe après la guerre.

Mais il y a une phrase qui doit retenir l’attention et qui va guider la politique française dans les prochaines années. Que l’Europe peut mourir. La vie et la mort d’une entité qu’elle soit biologique ou non, obéit toujours à un code binaire, soit vous êtes vivant, soit vous êtes mort. Après, vous avez des états intermédiaires comme les mort-vivants, mais un mort-vivant est davantage mort que vivant. Et cette binarité est d’autant plus manifeste dans les questions de survie. Face à un choix où vous devez tuer quelqu’un ou qu’il vous tue, vous n’avez pas non plus le choix, soit vous êtes vivant, soit c’est l’autre, il ne peut y avoir de juste milieu.

Le projet de l’Union Européenne a toujours été de faire disparaitre les Etats pour faire émerger un Super-Etat gouverné par des autocrates aux intérêts des oligarchiques. Le transformer, comme le disait Franck Lepage, dans son idéal de totalitarisme marchand. Donc, plus il y d’Europe, moins il y a d’Etat, on se souvient qu’il y a quelques années, un député macroniste voulait transférer la souveraineté de l’Assemblée nationale au Parlement européen. Donc, c’est un projet dans les bacs depuis des décennies et comme l’UE arrive à un point de rupture, de survie, il faut choisir.

Soit l’Europe survit et la France meurt, soit la France survit et l’Europe meurt.

En parlant d’Europe dans sa déclaration, Macron a fait son choix depuis longtemps, européiste depuis le berceau, ayant embrassé ses valeurs dégénérées pendant l’adolescence, sa haine de la France transpire par tout ce qu’il fait, dit ou pense. Avec l’arrivée de Mario Draghi à la tête de l’Union européenne, car Cruella sent de plus en plus le faisandé comme une culotte qui a macéré dans du vomis pendant des semaines, Draghi, un pur banquier, grand destructeur de toute idée de souveraineté en Italie, sera chargé de transformer l’Union européenne en un vrai Etat et les “Etats-membres” deviendront simplement des régions, c’est pratique, car la politique des régions en France, est parfaitement adapté à cette optique.

Macron est d’une perversité extrême dans ses déclarations. Car sous le prétexte qu’il ne faut plus être le vassal de l’Amérique et que par conséquent, il faut doter l’UE d’un bouclier nucléaire, considérant que seule la France dans l’UE possède l’arme nucléaire, le fait de la transférer à tous les Etats européens, renforce l’idée de l’Europe comme un véritable Etat tout en détruisant définitivement la souveraineté nucléaire de la France.

Mais les Français, par leur apathie et leur lâcheté, ont choisi l’Europe.

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