2023, l’année où Google a tout perdu (Adsense, Helpful Content, IA)

Si vous regardez les résultats boursiers de Google, alors vous pourriez croire que c’est une entreprise qui va bien. En même temps, racheter massivement ses propres actions pour faire monter sa valeur boursière, c’est le propre des entreprises zombies qui sont devenus une montagne d’excréments bureaucratiques et qui peinent à réagir aux changements du secteur.

En plus, Google vole éhontément les revenus publicitaires, son récent procès l’a démontré de manière magistrale où un vice-président de l’entreprise, n’a pas hésité à dire qu’il augmentait artificiellement les enchères sur les mots-clés, arnaquant ainsi les annonceurs.

Et ces derniers, c’est ce qui lui permet de gagner de l’argent, alors imaginez le vol caractérisé sans aucune gêne que doivent subir les éditeurs. Quand votre revenu Adsense est passé de 150 euros à 40 euros, mais que votre audience n’a pas beaucoup bougé, alors vous vous dites que vous faites sodomiser à la Bellucci.

Adsense, l’année noire pour les éditeurs et très blanche pour Google

Dès le début de l’année 2023, les éditeurs Adsense ont enregistré la plus forte baisse de revenus de toute leur histoire. Cependant, c’était déjà une tendance qui existait depuis 2021, on perdait quelques pourcentages ici et là, mais tant qu’on arrivait à tenir à la fin du mois, on ne le remarquait pas.

De février 2023 jusqu’à aujourd’hui, certains éditeurs ont vu leurs revenus être divisés par 10. Un blogueur me disait qu’il faisait 1200 euros par mois avec environ 15000 vues par jour, aujourd’hui, il est passé à 300 euros mensuels sans que l’audience ait beaucoup bougé.

Plein d’articles à la solde de Google, et en le dédouanant de son vol caractérisé, ont considéré que c’est lié à la crise économique et à l’inflation. Dans le pire des cas, l’inflation a atteint 10 % en Europe avec un ralentissement de l’activité autour de 12 à 15 %. Cela n’explique pas les centaines de pourcentage de baisse du revenu Adsense. De plus, les Etats-Unis affichent une bonne santé contrairemnt à ce qu’on pense et les revenus des anglophones sont aussi bas que ceux des français.

Mais ce qui prouve que Google magouille les chiffres est que si nous avons une baisse de revenus Adsense, alors cela se doit se voir sur les chiffres d’affaires de Google, pas vrai ? Eh bien non ! Google a continué à montrer un chiffre d’affaire positif ou stable sur ses revenus publicitaires. Certains ont argué que Google piquait les éditeurs pour rediriger le pognon vers Youtube. C’est possible, mais le fait que les revenus YT sont également en baisse. Et le chiffre d’affaire en augmentation concernait bien la recherche organique et non la Youtube.

Le pire est que personne ne semble relever ces chiffres contradictoires et Google et ses complices (régies et agences) continuent à pérorer que c’est à cause de facteurs extérieurs. Quand on m’expliquera comment Google peut afficher une santé positive alors que touts les éditeurs sont littéralement ruinés, alors vous reviendrez me voir.

Google est entouré de véritables propagandistes qui plaident sa cause et le défendent corps et âme. Notamment, les sites spécialisés en SEO avec des services coutant une blinde mensuelle, ce sont les arnaques de Google qui font qu’ils se soint enrichis depuis toutes ces années. Si Google disparait ou est pris la main dans le sac sur le fait qu’il s’est comporté comme la véritable des racailles, alors eux aussi, passeraient à la trappe.

D’où leur cris effarouchés quand l’IA est arrivée parce que l’IA appartenait à quelqu’un d’autre. Mais dès que Google a lancé ses propres IA, qui sont aussi pourraves que les têtes faisandées chez Google, alors par miracle, l’IA est devenu halal ! Ces propagandistes qui sont quelques centaines, entourant Google sont de véritables kapos et membres de la gestapo qui vont vous censurer dès que vous abordez les problèmes des revenus Adsense. Ainsi, tous les forums des produits Google pullulent de ces trous du cul qui sont là pour défendre et protéger Google. Tout est toujours de votre faute, Google n’est jamais à blamer.

A cause de ces revenus catastrophiques de Google, j’en suis revenu à mendier pour vivre, mais la terre est ronde et un jour, Google paiera.

La Helpful Content, une mise à jour qui glorifie le Spam avec un S majuscule

Dans le courant de septembre 2023, Google a déployé sa mise à jour Helpful Content. Disons qu’après que cette merde soit passé, les éditeurs de nombreux petites sites étaient comme des midinettes qui se seraient retrouvés aux mains de tôlards qui n’avaient pas baisés depuis 10 ans. Autant dire que le décapitation et l’enculage ont été massifs. Dès le début, ceux qui avaient un peu de jugeote, ont soulevé que cette mise à jour était foireuse et qu’elle pénalisait des sites établis et récompensaient des usines à spam sur des critères purement arbitraires.

Et les kapos de la Gestapo dont je parlais tout à l’heure ont saturé les forums et les communautés de Google pour défendre cette mise à jour coute que coute. Le concept même de cette MAJ était pourrie d’avance. Comment Google, avec la diversité du web, pouvait décider dans son coin, que tel contenu est utile ou non. C’est stupide, prétentieux et ne pouvait que provoquer des désastres et c’est ce qui s’est passé.

Quand on regarde les principes généraux de la Helpful Content, Google nous dit que vous serez pénalisé si votre blog, site, contenu, est conçu pour être optimisé pour les moteurs de recherche… C’est comme si Google disait à des cuisiniers qu’il les pénaliseraient s’ils utilisaient des couteaux tranchants dans leur cuisine. Tout le concept de Google et des autres moteurs de recherche, consiste à optimiser le contenu sinon on est invisible. Si vous ne l’optimisez pas, alors vous êtes mort.

Aujourd’hui, on sait ce que la Helpful Content avait pour principale cible, les éditeurs de niche ultra-optimisés. Vous les avez surement vus ces sites dont le nom de domaine et le contenu sont optimisés pour une requête spécifique. Genre, les “friteuses”, les “aspirateurs”, les “pompes à chaleur”, etc.

Mais encore une fois, ces sites de niche sont apparus parce que Google a martelé qu’il fallait optimiser ses sites. Donc, tout ce qui est optimisé de près ou de loin a été éviscéré indépendamment du fait que ces contenus pouvaient être bons. On s’en fout si le nom de domaine parait spammy, si l’information est utile à l’utilisateur, alors l’objectif est rempli. Mais Google ne l’entend pas de cette oreille, mais surtout, le contre-coup est que des sites avec des noms de marque, même avec des contenus à la pisse, devenaient des sites très recommandés dans les moteurs de recherche.

La Helpful Content est arrivé après que l’IA ait débarqué en masse, donc il est évident que Google savait que le contenu par IA pullulait déjà sur le web. Et on s’est retrouvé avec des effets très pervers où il suffisait que le site ait un nom de domaine qui ne soit pas Spammy et boum, il se classait parmi les top 1. Et les témoignages abondent. Par exemple, ce site polonais d’équipement par satellite qui a publié 330 000 articles en l’espace de quelques mois et qui a généré environ 13 millions de trafic.

Ou encore un site appelé Lovethemaldives qui semble être un site de voyage sans aucune offre, mais qui s’est retrouvé à publier sur des articles complètement hors sujet et qui remporte le jackpot de 800 000 pages vues et un classeemnt en top 1 sur des milliers de mots-clés alors que le site est de la poubelle pur et simple.

Aucune information sur les auteurs, pas de page à propos, etc. Et encore une fois, ce ne sont que quelques exemples. On a aussi cet escroc expert SEO qui a déclaré publiquement comment il a volé un trafic de plusieurs millions de vues à ses concurrents directs. Certaines de ces techniques moisies ont été déployé avant la Helpful Content et certaines après. Mais le fait que cette MAJ qui devait pénaliser les contenus poubelles les ont glorifié de telle manière qu’on se retrouve sur le web des années 2005 où il suffisait de bourrer une page avec des mots-clés pour que ça ranke.

Même si un trafic élevé ne signifie pas que des humains sont venus réellement sur le site. Cela signifie juste que le site se classe bien sur les mots-clés. Et souvent, Google extrait la réponse du site web pour l’afficher directement sur son moteur de recherche. Et cela pourrait être sa motivation.

Comme les GAFAMs ne produisent pas de contenu, alors ils peuvent favoriser le contenu IA puisque c’est eux, pour le moment, qui contrôlent les principales IA. Et avec l’arrivée de moteurs de recherche entièrement par l’IA, le trafic des sites va devenir inexistant et ils vont contrôler tout de a à z. De la production de contenu jusqu’à la publicité en passant par être le principal censeur sur ce qu’est un bon ou un mauvais contenu.

La décapitation dans Google News et Discover

J’ai déjà parlé plusieurs fois comment mon propre site, qui est quand même là depuis 8 ans, a été décapité dans Google News et Discover qui sont de bonnes sources de trafic si vous faites de l’actualité. En même temps que la Helpful Content, on a une mise à jour sur Google News à partir de 13 septembre 2023 et mon trafic a baissé de 80 % alors que c’est un site tout à fait normal avec la traduction d’article, des contenus aussi originaux que possible, un auteur parfaitement identifié, un bon nom de domaine, etc.

Mais ce qui à vomir et fait qu’on a envie d’écorcher vif les ingénieurs de Google est que les sites de spam dont je parlais tout à l’heure se classent merveilleusement bien, même dans Google News. Le site polonais de merde, il est régulièrement mis en avant dans Discover alors que ça pue vraiment la merde. Evidemment, quand ces sites sont connus du public, Google s’empresse de les pénaliser, mais cela signifie qu’il faut les signaler manuellement et qu’en fait, sa mise à jour à la con ne fait absolument rien à part détruire les sites légitimes.

Les forums de Google News ont été remplis de plaintes venant de centaines d’éditeurs dont le trafic a été réduit à néant. Et de nouveaux, les kapos de la gestapo étaient au rendez-vous, tentant de justifier la position de Google et qu’évidemment, tout est de notre faute. Si vous voulez écorcher vif et balancer de l’acide sulfurique sur les plaies béantes de ces idiots utiles, je vous achète l’économe et les bouteilles.

Le ratage gargantuesque de Google sur l’IA

Dans son coeur de métier qu’est la recherche et la publicité, Google a une année noire auprès de ses utilisateurs. De nombreux annonceurs ont été dégouté par ces pratiques révélées lors de son procès. Et d’un point de vue des éditeurs, ils font comme moi, se passer totalement de Google, dans la mesure du possible. On n’est plus dans cette époque où Google était incontournable. En revanche, il a encore le monopole et la médiocrité qui régit un monopole donne des catastrophes en série.

S’il a échoué dans des domaines de prédilection, l’IA a été un ratage de Google dans des proportions cataclysmiques. L’année dernière, à la même période, un petit truc appelé ChatGPT, qui buguait une fois sur deux, qui était souvent indisponible, a pris le monde par surprise. OpenAI avec son modèle totalement fermé a pris de l’avance en utilisant l’avantage concurrentiel et en l’espace de quelques semaines, il a eu 100 millions d’utilisateurs.

Même si par la suite, beaucoup se sont barrés parce qu’il y avait d’autres solutions disponibles, les deux principaux géants technologiques, Google et Facebook, qui ne juraient que par l’IA, sont resté à boutre l’herbe comme des vaches en regardant le train de l’IA passer à toute allure et en les coiffant tellement au poteau qu’un an plus tard, Google tente toujours de cavaler derrière le secteur et pour le moment, les solutions IA qu’il propose puent quand même la merde comparé à GPT-4 qui est le benchmark absolu à abattre.

Qu’est-ce qui s’est passé ? Comment Google, qui se surnommait lui-même comme l’entreprise IA, s’est fait distance à ce point. Facebook s’est aussi laissé avoir, mais il a rapidement pris le dessus en pariant sur l’Open Source et surtout que Facebook a l’avantage d’avoir des systèmes entièrement fermés comme Whatsapp, Instagram, Threads et Facebook. Cela signifie que même si ses IA sont pourraves, les gens vont les utiliser parce qu’elles sont directement accessibles.

Facebnok a réagi rapidement en laissant “fuiter” sa plus grande version de Llama (plus de 100 milliards de paramètres) à la communauté 4Chan et les chercheurs de Stanford nous proposeront une révolution de l’IA evc Alpaca où on va prendre des modèles plus petits, mais en les entrainant avec des données de haute qualité. Cela a donné toute une suite de modèle comme Vicuna ou Koala, mais ce n’est pas vraiment Open Source. C’est utilisable pour la recherche et l’éducation, mais pas pour le commerce.

Mais Facebook, bien évidemment, peut l’utiliser. Cela signifie qu’il a récupéré le travail gratuit de milliers de développeurs et l’a utilisé pour améliorer ses services. Ses récentes nouveautés IA viennent tous de la communauté Open Source. En revanche, Google n’a juste pas réagi en se contentant de vaporware et d’annonces grandiloquentes. “Les mecs, attendez, vous allez voir ce que vous allez voir avec nos IA, elles sont littéralement conscientes“. Eh ben, on a vu Google Bard et mon Dieu, qu’il est mauvais. Les réponses sont ultra-basiques et médiocres et quand on le compare à GPT-4, c’est l’équivalent d’un enfant de la primaire qui rivaliserait avec un doctorant !

Ensuite, il y a quelques jours, Google a lancé une bande-annonce de Gemini, son modèle le plus capable. Et honnêtement, vu la bande annonce, c’était impressionnant, on avait l’impression d’une IA consciente de tout ce qui l’entourait… Et on a appris par la suite que la bande-annonce était truquée et que Gemini est loin des prouesses qu’on avait vu en vidéo.

Mais qu’est-ce qui est arrivé à Google pour qu’il se comporte comme un vendeur de voiture qui essai de vous refourguer ses épaves IA qui vont tomber en morceau au bout de quelques kilomètres. Plusieurs explications possibles, idéologiques, économiques et bureaucratiques.

L’aspect idéologique fait que les employés de Google ont une certaine vision du monde, progressiste, libérale et évidemment woke. Et par conséquent, le recrutement a dû suivre cette idéologie. Et le gros problème quand vous suivez cette pente est que vous allez recruter des gens davantage pour la couleur de leurs cheveux plutôt que de leur compétence.

On a vu l’exemple avec Twitter avant le rachat par Musk où on avait 70 % d’inutiles et de nuisibles dont le seul but consistait à censurer la plateforme. Ils ne faisaient rien de la journée à part des réunions à la con pour voir si le cadre de travail est inclusive, bi, gender fluide et végan ou non. Cette idéologie, Google ne l’admettra jamais, mais c’est ce qui le caractérise depuis des années et explique aussi pourquoi Google n’a pas inventé de produits dignes de ce nom depuis une vingtaine d’années. Certains diront que Google n’a jamais rien inventé quoi que ce soit et qu’il n’a fait que racheter ses concurrents.

C’est également vrai. Mais sur l’IA, il ne peut pas le faire, car une petite startup IA, peut battre Google et donc, il n’a aucune raison de se faire racheter. C’est pourquoi j’estime que la pire décision d’OpenAI a été d’accepter le pot de vin de 10 milliards de dollars de Microsoft, car ce dernier a directement eu accès à GPT-4 sans aucun effort. Et que l’avenir d’OpenAI est plus que compromis.

L’aspect économique est quand vous êtes une entreprise qui vaut 1700 milliards de dollars, vous vous foutez un peu de cravacher pour gagner de l’argent. Mais les recettes publicitaires de Google, son principal moteur, sont en baisse année après année. Et ce n’est pas un hasard si Google ne publie plus ses bénéfices nets depuis au moins 2017. Tant que les actionnaires croiront que Google est une bonne entreprise, alors ils n’ont aucune raison de se bouger le cul.

Et l’aspect bureaucratique va de soi, car quand vous êtes un mastodonde aussi gigantesque, la moindre décision met des plombes à être appliqué. Quand on sait que pour développer leur modèle Gemini, les plus hauts cadres de Google, incluant Sundar Pichai, ont dû mettre la main à la patte, alors cela signifie que rien ne va plus dans le pôle et développement. A cause de l’idéologie et de la bureaucratie, le travail n’est tout simplement pas fait.

En fait, Google et les autres géants sont tombé dans le dilemme de l’inventeur. Ce dernier considère qu’un inventeur a deux choix quand il découvre quelque chose d’exclusif. Il le brevette à mort et garde tout pour lui et il devient riche. En revanche, son invention va rapidement être copié et il perdra rapidement son avantage concurrentiel. Ou qu’il le partage avec tout le monde, il fait une croix sur les bénéfices, mais contribuent à faire avancer le secteur.

OpenAI a choisit la première option et on en voit les résultats et ses conséquences. 1 an plus tard, on a l’arrivée de Mistral 7B et surtout de Mixtral 8x7B, qui sont entièrement Open Source et surtout exploitables commercialement ce qui n’est pas le cas des modèles Facebook. Dans l’année qui vient, on verra plein de services IA qui seront moins chers grâce à Mistral. Google, non seulement, a voulu tout garder pour lui, mais il n’a pas fait l’option de la primauté. Donc, il a raté sur tous les tableaux. Et même aujourd’hui, il diffuse ses modèles au compte-goutte alors qu’il devrait tout publier pour compenser son retard.

Il reste une seule cartouche à Google et c’est son SGE (Search Generative Experience) qui est son nouveau moteur de recherche alimenté exclusivement par l’IA. Sauf que Bing a déjà un moteur similaire et cela n’a pas augmenté l’adoption de Bing auprès des utilisateurs.

C’est à dire que si avec vos mises à jour successives foireuses, vous transformez le web en une gigantesque poubelle de SPAM, votre moteur IA ou non va répondre toujours la même merde. Google compte sur son monopole pour imposer cet SGE et cela va impliquer la disparition des sites web que nous connaissons. Car les gens n’iront plus sur les sites web, Google leur donnera directement la réponse et il aura atteint son objectif de posséder le contenu, la publicité et l’accès.

Mais c’est un risque, car si les sites perdent leur trafic, les éditeurs ne gagnent plus d’argent et le web se videra de plus en plus, cela revient à mordre la main qui vous nourrit. Pour le moment et peut-être pendant quelques années, l’IA sera incapable de créer de nouvelles connaissances. Ce ne sera que du recyclé encore et encore et les gens trouveront d’autres moyens de s’informer.

L’état de Google me rappelle un peu le soviétisme ambiant qui règne actuellement en Occident. Tous les indicateurs sont en rouge, les entreprises ferment à la pelle, le taux de suicide explose tous les records, mais selon les “indicateurs économiques officiels”, tout va bien dans le meilleur des mondes et on est carrément dans les Trentes glorieuses alors que dans la réalité, l’Occident est entré dans les Trents miséreuses. On fait semblant de ne rien voir, on bidonne les chiffres, on falsifie tout ce qui est imaginable pour que ça tienne.

Google est dans la même situation. Sur son chiffre d’affaire et tous les bilans officiels, il affiche une bonne santé en souriant à tout le monde, mais dans les coulisses, on a une entreprise qui a été détruit par 2023 et qui tente de survivre autant que possible. La grande saga de l’interdiction des bloqueurs de pub sur Youtube montre que Google est aux abois et qu’il cherche à préserver un modèle qui a montré ses limites par tous les moyens.

Si je ne me suis pas tiré une balle d’ici là, on se revoit à la fin de 2024 pour voir si j’avais raison ou non. Mais je prédis que Google sera dans un état bien pire.