Madagascar : Une année blanche pour l'université d'Antananarivo ?


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    La grève des enseignants chercheurs et des chercheurs enseignants membres de la Seces se poursuit. Ils déclarent que les manifestations des étudiants dans l’enceinte et en dehors du campus universitaire n’ont rien d’une manipulation de leur part.

    Selon le leader du Seces d’Antananarivo, les enseignants sont déterminés dans leurs revendications. Il ajoute même que si leurs revendications ne sont pas satisfaites, il y aura un sérieux impact au niveau des examens de baccalauréat ainsi que du concours d’entrée à l’université. Ils feront en sorte que les épreuves du Baccalauréat n’auront pas lieu. Bref, le Seces Antananarivo requiert la fermeture de l’université publique si l’Etat refuse d’appliquer la loi. En effet, leurs revendications font partie intégrante des lois de finances successives depuis 2010.

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    Cette grève initiée par les enseignants membres du Seces est considérée comme une prise d’otage pour les étudiants désirant poursuivre leur cursus universitaire mais également pour ceux qui envisagent de s’y inscrire. D’après toujours le leader de la manifestation, il est impossible d’envisager 2 promotions entrantes. En effet, les examens et le déroulement de baccalauréat découle de l’Enseignement Supérieur. Ce sont les professeurs de l’université qui sont les jurés, mais également les centres d’examens. Evidemment, le ministère sera en mesure de recourir aux services de professeurs non syndiqués.

    Ces revendications du Seces Tanà ont un impact énorme chez les parents que ce soit pour les élèves devant se présenter aux examens de baccalauréat et ceux des étudiants à l’université. L’Etat et les ministères de l’enseignement supérieur et finances sont une pression maximale. Les problèmes d’Air Madagascar ne sont pas encore totalement résolus que les membres de Seces se manifestent à leur tour.

     

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