Une aubaine pour Dassault et son Rafale ? L’Allemagne bloque la vente des Eurofighters Typhoon à l’Arabie Saoudite


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  • Dassault et ses Rafales pourraient profiter de la bisbille entre les schleus et les rosbifs, les premiers interdisant aux seconds de vendre l’Eurofighter Typhoon à l’Arabie Saoudite parce que vous voyez, elle ne respecte pas les droits de l’homme…


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    Le Rafale

    L’Allemagne a assoupli les restrictions à l’exportation contre l’Arabie saoudite plus tôt cette année. Pourtant, il a refusé d’autoriser la vente de l’avion de combat Eurofighter Typhoon de 4,5e génération au royaume, malgré le lobbying intense du gouvernement britannique. Le refus de Berlin pose malheureusement un défi important aux chaînes de production britanniques.

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    Le Royaume-Uni connaîtra probablement une perte de 6 000 emplois dans le secteur de la défense et aucune fabrication d’avions de combat avant une décennie, face au refus de l’Allemagne de donner son feu vert à la vente d’avions Eurofighter Typhoon à la Royal Saudi Air Force selon The Sun.

    Berlin bloque un accord de plusieurs milliards de dollars visant à vendre 48 Typhoons à l’Arabie saoudite et les ministres ont menacé de “fermer” les lignes de production de BAE si le contrat était refusé. Le chancelier allemand Olaf Scholz a précisé en juillet de cette année que l’Allemagne ne livrerait pas prochainement d’avions de combat Eurofighter à l’Arabie saoudite.

    Les restrictions imposées par l’Allemagne s’appuient sur le fait que depuis 2015, l’Arabie saoudite dirige une coalition au Yémen contre les Houthis soutenus par l’Iran. Cette guerre a tué des milliers de civils et créé une situation humanitaire considérable dans ce pays déchiré par la guerre. L’Allemagne déplore l’utilisation d’armes occidentales dans le massacre de civils au Yémen (sic)… Mais les schleus n’ont aucun problème à armer l’Ukraine qui bombarde des civils dans le Donbass. Quand est-ce qu’un civil est un civil ? Vous avez trois heures !

    De plus, après le meurtre de l’écrivain saoudien Jamal Khashoggi au consulat saoudien à Istanbul en 2018, l’Allemagne a adopté une position nettement plus dure que ses principaux alliés, les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne, et a cessé de vendre des armes à l’Arabie saoudite. Même si personne ne souligne suffisamment que Khashoggi était un Frère Musulman et en général, il ne faut pas avoir de pitié pour ces racailles.

    De son côté, la Grande-Bretagne affirme que l’Allemagne ne peut plus arrêter la fourniture d’avions Eurofighter à l’Arabie saoudite après que le royaume a signé un accord de rapprochement avec l’Iran au début de cette année. Cependant, malgré les démarches agressives du Premier ministre britannique Rishi Sunak pour autoriser la vente, le chancelier allemand est resté ferme dans sa décision de bloquer l’accord.

    L’Eurofighter Typhoon

    La société britannique BAE Systems a signé il y a cinq ans un contrat pour que le fabricant d’armes fournisse 48 avions. Toutefois, étant donné qu’un tiers des composants des avions à réaction proviennent d’Allemagne, cette dernière dispose d’un veto qui constitue désormais un défi direct pour BAE et le gouvernement britannique.

    Initialement destiné à être un chasseur de supériorité aérienne, le Typhoon a été produit par une équipe composée d’Airbus, BAE Systems et Leonardo. Eurofighter Jagdflugzeug GmbH, une société holding commune, gère principalement le projet.

    Le mois dernier, Guillaume Faury, le PDG d’Airbus, a critiqué le gouvernement allemand pour sa position dure sur les exportations militaires. “La position du gouvernement allemand concernant les exportations d’armes vers certains pays constitue un réel problème“, a déclaré Faury au Handelsblatt. “Si l’Allemagne veut être un partenaire fiable dans les grands projets de défense, elle doit résoudre la question du contrôle des exportations avec les autres Européens et non malgré eux“, a-t-il ajouté.

    Plus de 6 000 travailleurs britanniques sont employés directement par le programme Typhoon, et 28 000 autres travaillent dans la chaîne d’approvisionnement. Le Royaume-Uni a besoin de sa base industrielle aéronautique pour continuer à fonctionner. Cela est dû à une seule raison : la production de l’avion de combat de sixième génération ne démarrera véritablement que dans les années 2030, et la Royal Air Force remplace ses Eurofighter par des avions furtifs F-35 produits aux États-Unis. Cela laisserait essentiellement un vide dans l’industrie.

    Ce refus a même incité le plus grand groupe de pression de l’aviation en Allemagne à déclarer publiquement que l’Allemagne devrait soutenir les tentatives visant à prolonger la durée de vie de l’avion de combat Eurofighter de dix ans supplémentaires afin de maintenir les talents en ingénierie dans le pays et de combler le fossé vers la prochaine génération d’avions dans le cadre du programme FCAS, qui devrait arriver d’ici 2040.

    La fermeture des lignes de production du Typhoon “sans nouvelles commandes” et la “production théorique de GCAP qui n’augmentera pas avant les années 2030” posent un risque de 15 milliards de livres sterling pour la “base industrielle aérienne de combat” du Royaume-Uni.

    Cependant, un problème plus grave pourrait être que le refus allemand d’autoriser la livraison des avions Eurofighter Typhoon entraînerait des dépenses considérables pour ce programme aéronautique, puisque le Royaume saoudien explore déjà d’autres options et serait intéressé par les avions de combat français Dassault Rafale.

    Riyad pourrait acheter des Rafale

    Sans fournir de détails précis, Sébastien Lecornu a informé la presse le mois dernier que Dassault Aviation et l’Arabie Saoudite avaient eu des “discussions” sur une éventuelle vente du Rafale.

    L’Arabie saoudite, dont l’armée de l’air est principalement composée de F-15 et d’Eurofighters américains, a demandé à Dassault un devis pour 54 Rafale d’ici le 10 novembre, selon des informations parues dans les médias français. Cette évolution intervient après que les exportations d’armes françaises ont atteint un nouveau record l’année dernière grâce en partie au succès de l’avion de combat multirôle bimoteur Rafale.

    Les Émirats arabes unis (EAU), alliés et voisins fidèles de l’Arabie saoudite, qui font également partie de la coalition combattant les Houthis au Yémen, ont signé un contrat pour l’achat de 80 chasseurs F4 Rafale, la dernière variante de l’avion de combat de 4,5 génération. À l’époque, l’accord était qualifié d’historique car il devait faire de l’armée de l’air émiratie le plus grand opérateur de Rafale hors de France.

    Près de deux ans après le contrat avec les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite semble également réfléchir à l’achat d’avions français, car son armée de l’air a besoin d’une refonte, l’Allemagne bloque la vente d’Eurofighter Typhoons et les relations tendues avec les États-Unis signifient qu’il est peu probable qu’elle obtienne une autorisation pour les chasseurs F-35.

    Après des mois de spéculations selon lesquelles le royaume saoudien abandonnerait sa tradition séculaire consistant à utiliser uniquement des avions de combat américains et britanniques au profit des Rafale français, cela indique qu’il ne fait plus autant confiance à ses précédents fournisseurs de chasseurs.

    Derrière les F-15 de fabrication américaine, les 72 Eurofighter de l’armée de l’air saoudienne constituent le deuxième type de chasseur le plus répandu. Cela met la Royal Saudi Air Force dans une position difficile et explique l’intérêt du royaume pour les chasseurs français. Si l’Arabie Saoudite rejoint la ligue des Rafale, elle sera le troisième pays de la région à exploiter l’avion français.

    La France est restée plus réceptive, contrairement à des pays comme les États-Unis et l’Allemagne, qui ont traditionnellement adopté une position plus rigide contre la fourniture d’équipements susceptibles d’être utilisés pour violer les droits de l’homme.

    Par exemple, la France a fourni sans réserve de l’artillerie, des véhicules blindés, des hélicoptères, des nacelles de ciblage air-sol Damoclès et des missiles de croisière SCALP à Riyad. Les chasseurs Rafale disposent désormais d’un précédent favorable que le gouvernement saoudien suivra probablement.

    Mais cela se fait au détriment de l’Eurofighter et, en fin de compte, de la base industrielle, qui donne des nuits blanches aux responsables du gouvernement britannique.

    Par Sakshi Tiwari sur Eurasiatimes

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    Houssen Moshinaly

    Rédacteur en chef d'Actualité Houssenia Writing. Rédacteur web depuis 2009.

    Blogueur et essayiste, j'ai écrit 9 livres sur différents sujets comme la corruption en science, les singularités technologiques ou encore des fictions. Je propose aujourd'hui des analyses politiques et géopolitiques sur le nouveau monde qui arrive. J'ai une formation de rédaction web et une longue carrière de prolétaire.

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    1 réponse

    1. Article méprisant: les rosbis et les schleus !!!
      C’est quoi cet article indigent ???

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