Zolfaghar, Hoveyzeh, Soumar…Tour d’horizon des missiles iraniens et leurs capacités
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Alors que les Occidentaux rêvent d’une guerre avec l’Iran, il est bon de rappeler sa capacité de frappe en termes de missiles afin de calmer les hystériques.
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Les classes de missile ci-dessous font partie des fondamentaux de l’arsenal. Mais ce ne sont que les missiles que l’Iran a voulu nous montrer, car comme le prouve l’attaque sur Erbil avec le Kheiber Shekan, son nouveau missile ballistique qui a tapé à plus de 1200 km, une grande partie des nouveaux joujous iraniens sont secrets. Et on n’inclut pas ici ses drones qui a changé le cours de la guerre en Ukraine et le concept même de doctrine militaire.
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Une carte illustrant la portée de missiles iraniens par rapport à ses voisins et sur les bases américaines présentes dans la région
Sommaire
Zolfaghar (700 km)
Le missile iranien Zolfaghar
Le Zolfaghar est un missile ballistique d’une portée de 700 km avec une charge explosive de 500 kg. Il fait partie de la famille des Fattah. Annoncé en 2016, l’Iran et ses alliés l’ont déjà utilisé en Syrie.
Le Qiam 1 (700 à 800 km)
Le missile iranien Qiam 1
Le Qiam 1 est un missile ballistique d’une portée de 700 à 800 km avec une charge explosive de 750 kg. Très utilisé par l’Iran dans ses opérations en Syrie, mais également en Irak. Il fait partie des variantes du Scud que l’Iran a développé au fil des années et son ogive est amovible, signifiant qu’on peut le diriger en plein vol.
Abu Mahdi (1000 km)
Le missile iranien Abu Mahdi
Abu Mahdi est un missile anti-navire très récent, annoncé en 2023. Sa portée de 1000 km permet à l’Iran de couler des navires de guerre ennemis depuis son territoire. On ignore exactement la charge explosive qu’il peut porter. Et il vole à faible altitude ce qui le rend difficile à intercepter. Ces types de missiles sont l’un des principaux atouts de l’Iran pour tenir la marine américaine à distance.
Hoveyzeh (1350 km)
Le missile iranien Hoveyzeh
Le Hoveyzeh fait partie de la famille des missiles Soumar. La variante détermine la portée. Ainsi, le Hoveyzeh tape à 1350 km. On ignore la charge explosive qu’il peut porter, mais c’est le Hoveyzeh qui avait créé la panique chez les voisins. C’est le premier missile qui est capable de transporter une tête nucléaire.
Le Fattah hypersonique (1400 km)
Le missile iranien hypersonique Fattah 2 lors d’une visite par le Guide Suprême
La famille la plus prolifique de missiles iraniens est le Fattah. On a le Fattah-110 qui tape à 500 km, mais cette famille est surtout connue pour le Fattah 2 qui est le premier missile hypersonique iranien, pouvant se déplacer à Mach 14 avec une portée de 1400 km annnoncée, mais qui peut aller jusqu’à 2000 km.
Shahab 3 (1300 à 1950 km)
Le missile iranien Shahab 3
Le Shahab 3 qui possède aussi des variantes appelées Emad et Ghadr est le premier missile ballistique à moyenne portée développé par l’Iran. D’une portée de 1300 à 1950 km, il peut porter une charge explosive de 760 à 1200 kg. L’arrivée de ce missile dans l’arsenal iranien en 2003 a fait comprendre au monde qu’il pouvait désormais frapper Israel depuis son territoire.
Sejjil (2000 km)
Le missile iranien Sejjil
Le Sejjil est un missile ballistique à moyenne portée, pouvant taper à 2000 km. Il peut porter une charge explosive de 700 kg, mais comme le Hoveyzeh, il peut aussi porter une tête nucléaire. C’est un missile à deux étages. L’Iran pourrait même posséder un Sejjil 2 et il travaillerait aussi sur un Sejjil 3 qui aurait une portée de 4000 km.
Le Soumar
Le missile iranien Soumar
Le Soumar qui fait partie des variantes Hoveyzeh et Abu Mahdi est le missile iranien avec la plus longue portée, pouvant taper à plus de 3000 km. C’est une portée “officielle”, car les derniers mois nous ont montré que le Hezbollah et l’Iran cachent bien leurs vraies capacités de frappe. Le Soumar semble avoir été inspiré du KH-55 nucléaire soviétique. Les iraniens l’ont adapté au fur et à mesure.
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