L’exemplarité dégoulinante de mépris des streamers et des youtubeurs


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  • Les créateurs de contenu qu’ils soient des streamers ou des youtubeurs sont devenus une partie importante de la sphère médiatique. Mais ils sont le reflet du mépris de classe et de la réussite parasitaire indécente.


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    Les créateurs de contenu qu'ils soient des streamers ou des youtubeurs sont devenus une partie importante de la sphère médiatique. Mais ils sont le reflet du mépris de classe et de la réussite parasitaire indécente.

    La France est assez unique dans le secteur des streamers et des youtubeurs dans le sens où c’est le secteur qui s’est professionnalisé le plus. Très rapidement, vous avez eu une relation très malsaine entre les grandes groupes, les politiques et les influenceurs.

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    Que ce soit l’affaire des deux débiles à l’Elysée, la promotion d’événements pour se faire mousser caritatifs, les politiciens actuels, putréfiés dans leur parasitisme, ont compris rapidement l’intérêt de cette influence, car cela leur permet d’atteindre une population jeune qui est un fantasme dans leur quotidien.

    Dans d’autres pays, les streamers et les youtubeurs sont considérés comme ce qu’ils sont, des parasites qui font semblant d’être importants ou qui pensent avoir de l’influence. Cette professionnalisation amène de l’argent, beaucoup d’argent, même si c’est dans une forme qui ressemble davantage à un obélisque qu’une pyramide, seul 0,1 % de ces personnes sont riches, mais très riches.

    Qu’ils s’appellent Zerator, Squeezie, Antoine Daniel, JDG, Gotaga, c’est un club fermé, une clique qui s’entrelèche et qui se dépêche de transformer toutes les stars montantes avec leur propre mentalité et leur vision du monde. Une vision bienpensante, gauchiste, rare de voir des influenceurs souveranistes ou qui se préoccupent un tant soi peu de leur pays. Leur culture politique se cantonne à quelques retweets des dégénérés sur Twitter, dégénérés qui ont constamment des symboles de la tendance du moment passant de la seringue au drapeau bleu et jaune parce qu’il faut bien se voir.

    Il est interdit de parler des prolos, de les défendre. En fait, dès qu’on parle des prolos, il y a une certaine haine animale qui se déclenche instantanément. A l’époque des Gilets jaunes, je me rappellerais toujours d’un Live avec quelques uns de cette clique. Ils parlaient de cinéma comme si le fait de regarder les blockbusters, saturés d’excréments médiocres, leur donnait une aura d’une critique ciné. Et à un moment, le sujet des gilets jaunes vient sous le tapis et la métamorphose fut foudroyante et terrifiante.

    Comme Bilbon Sacquet à Fondcombe quand il aperçoit l’anneau au cou de Frodon, vous avez eu un véritable déluge de haine envers ces prolos qui osent demander de l’argent, alors qu’eux, parisiens et bobos provinciaux, ils passent leurs journées à bosser… pour ne rien foutre en restant assis sur leur cul.

    Car les prolos sont un agent chimique qui révèle ce qu’ils sont réellement. Une progéniture, qui transpire la corruption et l’entre soi de la bourgeoisie. Cela explique aussi le rapprochement avec les médias de masse, ces derniers vieillissent, il faut remplacer les têtes rabougries par la poudre magique, le pinard et les parties de jambes en l’air avec des midinettes/stagiaires/chomeuses de luxe.

    Et les remplaçants parfaits sont ces streameurs et youtubeurs qui ont les mêmes intérêts de classe et donc, la même haine du peuple. Ils ont aussi la haine de la différence, dès qu’un créateur n’est pas comme eux, ils vont se serrer les coudes pour l’expulser. Qu’importe si on se comporte comme des traitres pires que ceux de 1940, car la soupe est bonne, très bonne. Pour cette minorité de 0,1 %, le salaire mensuel dépasse les 5000 euros, mais les plus gros peuvent empêcher des dizaines de milliers d’euros mensuels et ensuite se plaindre que la loi veuille les encadrer. Le parasitisme dans toute sa splendeur !

    En même temps, quand il y a des petits cons ou des adulescents qui donnent constamment leur fric à ces gens, pourquoi se plaindre. Mais ce qui caractérise le mépris de cette nouvelle classe de Lumpenprolétariat doré est leur déconnexion totale avec la réalité de la société française. Pendant ces vacances d’été 2023, vous avez un groupe de ces streamers qui sont aux Etats-Unis pour faire la fête, budget minimum de 50 000 euros pour l’ensemble, vous avez un autre groupe, encore plus dégénéré, qui a loué une île en Grèce pour “décompresser après une dure année de travail”.

    Ou peut-être que c’est cette donzelle mal maquillée qui obtient le top 1 de la Filsdeputerie en montrant sa villa de 1,3 millions euros qu’elle a acheté aux environs de la Cote d’Azur. On peut sortir l’argument stupide à souhait que c’est leur fric, ils en font ce qu’ils en veulent. Non, pas quand 25 % de la population française ne mange pas à sa faim, pas quand les faillites d’entreprise atteignent 70 % alors que les PME sont le principal employeur du pays. Il y a quelques semaines, vous avez eu des racailles qui ont dévalisé tranquillement 200 villes en France en transformant le pays en un spectacle bien pire que celui d’un Etat du tiers-monde.

    Mais pour ces streamers et youtubeurs, tout cela n’existe pas, c’est juste des théories de complot lancées par la fachosphère. C’est intéressant qu’après ces émeutes, tous ces donneurs de leçon se sont bien planqués dans leurs trous à rat en évitant de la ramener. Quand il y a des vrais mecs avec des vraies balloches dans les rues, on se fait tout petit et on clique sur Silence de la télécommande.

    L’exemplarité est que même si tu as de l’argent, tu dois vivre comme la population. Tu fais ton minimum pour ne pas étaler sa richesse parasitaire face à des gens qui ne mangent plus à leur faim, qui ne peuvent plus se soigner et qui végètent à longueur de journée en macérant leurs pensées de plus en plus noires.

    Un autre pays où le streaming a explosé est la Chine. 500 millions de spectateurs mensuels, des streamers qui font un chiffre d’affaire de plusieurs centaines de millions de yuans par an. Mais disons que face à l’Etat chinois, l’influence des influenceurs est aussi efficace qu’une jolie fille qui tente de rester intouchable dans une prison de bagnards qui n’ont pas trempé leurs biscuits depuis 10 ans. Tu te fais déchirer de tous les cotés.

    Plusieurs gros streameurs chinois ont fait de l’évasion chinoise et l’Etat leur a cassé la gueule. Leur empire a été détruit et l’une d’elle a dû faire le tour de la Cité Interdite à genoux avec une pancarte “voleuse” accrochée au cou. Cela te passe l’envie de faire des Lives Tik Tok ! C’est toujours la tactique de l’Etat chinois, quand un secteur émerge, il ne fait rien pendant quelques années et une fois qu’il est suffisamment gros, l’Etat arrive pour collectiviser et il va casser la gueule des plus gros pour que le reste suive l’exemple. C’est impitoyable, mais c’est la même brutalité envers les pauvres comme les riches.

    Cette égalité devant la loi et la morale n’existe pas pour les streameurs et youtubeurs français. Combien d’entre eux sont allé chouinés sur Twitter à cause d’un problème administratif en espérant que leur “commu” (synonyme de moutons dégénérés) va faire pression. Et dans certains cas, cela devient de l’extorsion de fonds et ça concerne une autre catégorie d’influenceurs, une véritable lie de l’humanité que sont les Instagrameurs et les tiktokeurs.

    Ces derniers semaines, des dizaines de restaurateurs et d’hôteliers se plaignent du comportement de ces cafards numériques. Ces influenceurs les contactent pour demander des repas ou des séjours gratuits dans leur établissement en échange d’une “visibilité sur les réseaux sociaux”. Et comme eux, ce sont de vrais travailleurs et qu’il refusent de nourrir des vers ténia, alors ces influenceurs vont détruire l’établissement sur leurs réseaux. Un véritable concentré de malveillance, d’arrogance et de mépris pour des gens qui n’ont jamais reçu le meilleur enseignement pour revenir sur le droit chemin, un bon coup de poing dans la gueule !

    Par ailleurs, cette caste privilégiée de streameurs et de youtubeurs qui roulent sur l’or, donnent une mauvaise image totalement faussée du “métier” dans sa globalité. Car ils donnent l’impression aux jeunes qu’il leur suffit d’avoir un PC et une connexion pour recevoir des sponsos des grandes marques. Sur Twitch, 90 % gagnent entre 200 et 350 euros par mois tandis qu’à peine 5 % gagnent le SMIC. D’où l’intérêt d’une exemplarité pour montrer que ce n’est pas le média qui rapporte de l’argent, mais bien l’entreléchage ambiant qui règne dans ce milieu.

    Et le résultat est prévisible, des milliers de créateurs s’épuisent, font des burn-out en livant pendant des mois afin d’attirer 10 vieweurs dans le meilleur des cas. Cette survisibilité de ces créateurs est comme dire que tous les participants à une loterie vont gagner le jackpot.

    Cette nouvelle caste sera de plus en plus dangereuse dans le futur. Car d’une part, ils vont continuer à s’enrichir et leur haine vis à vis des pauvres va augmenter. Le chemin est tout tracé, de nombreux d’entre eux vont terminer sur les plateaux de télé à la place des chiens de garde qui ont détruit ce pays et appauvris le peuple durant ces 40 dernières années. La boucle est bouclée.

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    Houssen Moshinaly

    Rédacteur en chef d'Actualité Houssenia Writing. Rédacteur web depuis 2009.

    Blogueur et essayiste, j'ai écrit 9 livres sur différents sujets comme la corruption en science, les singularités technologiques ou encore des fictions. Je propose aujourd'hui des analyses politiques et géopolitiques sur le nouveau monde qui arrive. J'ai une formation de rédaction web et une longue carrière de prolétaire.

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