Sound of Freedom : Criminaliser la lutte contre la pédophilie
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Le patacaisse autour de Sound of Freedom montre que même si on montre la lutte contre la pédophilie au cinéma, c’est haram et doit être combattu en la considérant comme une théorie de complot. Pourtant, le film ne fait rien d’extraordinaire en soi.
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Sound of Freedom est un véritable carton au box office. Dépassant Indiana Jones, même si ce dernier est tellement médiocre que tout le monde peut le dépasser. Sound of Freedom raconte l’histoire d’un ancien agent de la sécurité intérieure qui lutte contre le trafic d’enfants.
Tout le scénario se passe en Amérique latine où le père de deux enfants est approché par une femme qui lui fait miroiter des contrats de mannequinat pour ses deux gamins. Ces derniers vont aller dans la séance photo et ne vont jamais revenir. L’agent en question et le père des enfants vont se rencontrer et lancer une opération de sauvetage d’enfants qui a lieu en Colombie, mais également en Thailande.
Ce n’est pas non plus un film autobiographique sur Epstein, mais le simple fait qu’on fasse référence à du mannequinat déguisé pour prostituer des enfants, est suffisant pour classer Sound of Freedom par les médias de masse. La presse aux ordres comme The Guardian, qualifient le film d’inspiration de Qanon qui est une communauté sur internet qui a lancé quelques fantasmes sur la pédophilie.
Et donc, selon The Guardian, la pédophilie n’existe pas, les réseaux pédophiles n’existent pas, Epstein n’a jamais existé, l’île privée n’a jamais existé, tout cela n’est que de l’imagination dans la tête de dégénérés sur internet. Moi, qui habite dans un bled où des retraités et des expats français vivent un paradis pédophile, j’aimerais bien me retrouver 10 secondes avec ce journaliste du Guardian pour lui faire une chirurgie de la machoire !
Donc dès le départ, on a eu un silence médiatique autour de ce film et pourtant, il cartonne malgré la censure. Cependant, ce n’est pas non plus un film de révélations extraordinaires. Car dans la pure tradition hollywoodienne, les méchants pédophiles sont les colombiens, les thailandais, les niaoukés, les sauvages quoi tandis que les occidentaux sont blancs comme neige.
Quand on sait qu’aujourd’hui, la pédophilie est désormais un art de vivre en Angleterre, qu’en Allemagne, elle a été promue officiellement dans les années 1970 par l’Etat et qu’aux Etats-Unis, la question n’est pas de savoir qui est pédophile, mais qui ne l’est pas comme le disait justement un épisode de South Park.
Cette transgression envers les enfants est la fin d’un système, la putréfaction finale d’un Occident qui continue à éclabousser le monde par ses miasmes avec une élite dégénérée, une justice qui sauve les salopards et emprisonnent ceux qui volent de la bouffe. Et cela devient écoeurant à chaque semaine.
Sound of Freedom est un film dur à regarder, car les interactions avec les pédophiles sont assez intenses. Mais on n’a pas de scènes vraiment hardcores qui montrerait l’horreur de la situation.
Par rapport à un 8 mm avec Nicolas Cage, sorti en 1999, qui montre les saloperies des Snuff Films, Sound of Freedom ne va pas assez loin. Mais à 20 ans intervalles, cela montre la censure totale de la moindre dégénérescence du monde occidental. Si en 1999, on pouvait montrer la réalité des Snuff Films, en 2023, on ne peut plus dénoncer la pédophile sans se faire traiter de fasciste et de complotiste.
