Vers une société inhumaine
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Avec les progrès de la technologie sans contrôle, mené par des médiocres, un capitalisme qui atomise les hommes, la société se déshumanise à l’extrême.
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Nous sommes dans une société inhumaine. Ce n’est pas une prédiction, une prophétie, mais un triste constat. Sur le web, les interactions numériques ne sont plus que onomatopées, des éructations de réaction toutes plus bêtes et méchantes les unes que les autres. Les plateformes sont géré par des bots, avec des réponses automatiques, copiées-collées des milliers de fois. Les humains les imitent, car la relation mécanique a remplacé la relation humaine.
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La majorité des plateformes ne fonctionnent plus, le moindre problème et tout s’effondre comme un chateau de cartes. Le néant est rempli de médiocrité dans une valse dansante où les plus égoistes, les plus malhonnêtes sont célébrés pour leur succès et leur courage. Les identités deviennent biométriques, centralisées, l’Etat, par petits bouts, contrôle désormais chaque aspect de nos vies. La pièce d’identité est relié à votre compte bancaire, votre réseau social, votre cours de gym, votre bilan médical, votre performance au travail, l’amour envers vos enfants et vos coups de langue envers votre femme.
Tout est chronométré, mesuré, calibré, des machines infernales qui broient les hommes et font disparaitre le peu d’humanité qui reste. La noblesse, le courage, la tempérance, l’erreur, le sourire, l’amitié, l’entraide, l’amour, la vaillance, l’amour du prochain sont des valeurs ringardes. Des ricanements et des quolibets vous assaillent si vous les défendez. Comment étrangler son prochain, comment l’arnaquer, les escrocs sont les rois qui règnent sur les mendiants honnêtes.
La conclusion en apothéose du capitalisme le plus prédateur. Ce capitalisme a d’abord détruit les Etats pour donner le pouvoir aux pires marchands du temple, ensuite, il a détruit les valeurs familiales, traditionnelles et nationales. Ensuite, il a détruit la nature en transformant la planète en une immense usine où on insère les plus belles merveilles planétaires, créées sur des millions d’années, pour faire sortir les pires excréments. Excréments que mangent les inhumains. L’humain vient au monde au milieu des excréments, mange des excréments pour sortir des immondices et devient un excrément après sa mort.
Le capitalisme a détruit les hommes et les femmes en leur enlevant leur identité, leur biologie profonde pour en faire des vases fluides et vides dans lesquels on peut mettre les pires saletés de l’exploitation humaine. Le capitalisme a atomisé toutes les relations humaines, les maillons ont été disloqués les uns après les autres pour en faire des gravats, une immense décharge qui s’appelle “modernité et technologies du futur”.
Arrive la puce, qu’elle soit électronique ou génétique. On vous marquera comme du bétail, on vous tirera comme une bête de traie pour aller à un travail insipide pour quelques sous qui tomberont mensuellement en vous glorifiant du revenu universel. Ce monde pue la merde, la pisse, le crachat et la noirceur dans toute sa splendeur.
Certains se réveillent dans ce monde d’anéantissement et s’enfuient vers la forêt pour batifoler avec les écureuils, d’autres ouvrent la fenêtre du 6e étage pour rejoindre les collines blanches de Gandalf. Peut-on leur en vouloir ? On ne choisit pas le trou de sa naissance, mais il y a mille façons de partir au loin pour ne jamais revenir dans cette société où l’inhumanité est la seule valeur sacrée des singes sans poils.
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