Madagascar : A quand une loi contre les agents étrangers ?


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  • Vu la profusion d’associations, d’ONG, de médias et d’entités qui travaillent et sont financés par des pays étrangers, il est temps que Madagascar soit à la page en ayant sa propre loi contre les agents étrangers.


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    Que ce soit en Géorgie, en Chine, aux Etats-Unis, en Inde ou en Biélorussie, de nombreux pays possède maintenant une loi pour contrôler les agents étrangers dans leurs pays. Ce type de loi n’interdit pas qu’une entité soit financé par un pays étranger, mais elle doit divulguer son financement au Ministère de l’intérieur pour que le public puisse savoir que quand une “entité malgache” est en train de vous parler, vous êtes sûr qu’elle n’est pas payé pour quelqu’un d’autre. La Russie avait la fait la une des médias bienpensants pour avoir voté ce type de loi il y a quelques années, la considérant comme étant “anti-démocratique”, mais la première loi de ce genre a été voté par les Etats-Unis en 1938, connu sous le nom de la loi FARA. Par la suite, toutes les lois similaires dans d’autres pays se sont inspirés plus ou moins de cette loi FARA.

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    Pourquoi Madagascar a besoin d’une telle loi ? En fait, tous les pays dignes de ce nom dont les dirigeants ne sont pas des laquais, se doivent d’avoir une telle loi. Cela garantit que si une entité tente de faire pression sur le gouvernement malgache, alors on peut savoir si l’idée lui vient du Saint-Esprit ou que quelqu’un lui a donné un gros chèque pour le faire. De plus, nous sommes littéralement infesté par une myriade d’entités qui parlent et qui font du lobbying (qui est le doux nom de corruption) afin de saper l’autorité de l’Etat et de faire voter des lois contraires à nos intérêts. Cela permettrait de nettoyer le pays en profondeur dans les domaines suivants :

    • Les associations et les ONG – Nous avons plus de 5 000 ONG et associations sur le territoire, la plupart étant fantôches, souvent, c’est une seule personne qui la gère. Elle reçoit de l’argent de l’Union Européenne, de l’USAID ou d’autres officines de propagande pour faire du battage médiatique sur tel ou tel sujet.
    • La “société civile” – Ce terme est une véritable aberration et une perversion, car des gens, sortis de nul part, vont se prétendre parler au nom du peuple alors que ce dernier ne leur a rien demandé, ils n’ont été élus par personne. C’est la technique préférée des outils de propagande comme RFI, TV5 Monde ou France 24 qui nous disent que la “société civile” demande telle ou telle chose. Il serait intéressant d’identifier le financement de ces membres de la société civile pour qu’on découvre de véritables perles.
    • Les médias – Cela doit être l’une de nos principales cibles, le nombre de médias qui se disent “malgaches”, mais qu’on découvre qu’ils reçoivent des financements de pays étrangers, est absolument terrifiant. Une fondation comme la Friedrich-Ebert-Stiftung est une vraie saloperie, car c’est l’équivalent allemand de l’Open Society de Georges Soros, c’est le bras armé du SPD allemand. Cette fondation met ses mains baladeuses et ses yeux de fouine dans les affaires de la mairie d’Antananarivo, fait signer une charte politique par les partis politiques malgaches lors de l’élection présidentielle, qu’est-ce que l’Allemagne, avec qui on a très peu de relations, en a foutre sur comment diriger notre pays ?

    On pourrait faire une loi qui couvrirait à la fois le financement d’agents par des pays étrangers, mais aussi ceux des intérêts privés, notamment pour décapiter les activités de lobbying. Ainsi, on ne pourrait plus voir des fondations de lutte contre le cancer financées par un cigarettier local…

    La loi contre les activités étrangères est cruciale pour la souveraineté d’un pays, il garantit que quand quelqu’un parle ou interagit avec l’Etat malgache ou sa société, on doit être sûr qu’il n’est pas un agent de la propagande. Encore une fois, cela n’implique pas une interdiction de ses activités, mais c’est une question de transparence pour savoir d’où il parle. Le Ministère de l’intérieur pourrait le faire très facilement, encore faut-il en avoir la volonté.

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    Houssen Moshinaly

    Rédacteur en chef d'Actualité Houssenia Writing. Rédacteur web depuis 2009.

    Blogueur et essayiste, j'ai écrit 9 livres sur différents sujets comme la corruption en science, les singularités technologiques ou encore des fictions. Je propose aujourd'hui des analyses politiques et géopolitiques sur le nouveau monde qui arrive. J'ai une formation de rédaction web et une longue carrière de prolétaire.

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