ChatGPT : Après la taxe Google, bientôt une “taxe IA” ?

L’IA pose un défi majeur aux éditeurs de presse en ligne. Avec l’arrivée de nouveaux modèles de recherche basés sur l’IA, ces derniers craignent que leur trafic et leur revenu publicitaire ne soient sérieusement affectés. Les chatbots et les réponses générées par l’IA peuvent en effet réduire les interactions avec les pages web des éditeurs et ainsi impacter leur revenu publicitaire.

En Allemagne, les éditeurs ont récemment proposé un modèle de licence pour une utilisation équitable de leur contenu. Cette proposition a été formulée dans une déclaration conjointe à Tagesspiegel par l’Association fédérale des éditeurs numériques et des éditeurs de journaux (BDZV) et l’Association des médias de la presse libre (MVFP). Ces associations demandent une compensation appropriée pour l’utilisation de leur contenu par les chatbots.

Cependant, les éditeurs allemands craignent également que les résultats de recherche favorisent le contenu généré par l’IA des moteurs de recherche, ce qui entraînerait une discrimination envers les éditeurs et une position de monopole dans la monétisation du contenu. Il est donc nécessaire d’adapter les réglementations légales en matière de droit d’auteur pour les modèles de chatbot et les réponses générées par l’IA.

Corint Media, qui agit comme médiateur entre les moteurs de recherche et les éditeurs, soutient également l’appel à une compensation appropriée pour l’utilisation du contenu de la presse. Pour l’instant, il est difficile de savoir comment l’IA et les chatbots vont évoluer et quels seront leurs impacts sur le trafic des éditeurs. Cependant, les éditeurs doivent trouver un équilibre entre une utilisation équitable de leur contenu et leur capacité à générer du trafic.

Deux géants des moteurs de recherche, Google et Microsoft, sont actuellement engagés dans une véritable course à l’IA. Google a récemment dévoilé son chatbot d’IA, Bard, qui pourrait étendre son offre de recherche à l’avenir. Toutefois, les éditeurs craignent que les “fonctionnalités d’IA” de Google, qui affichent des réponses courtes générées par l’IA en haut des résultats de recherche, réduisent considérablement les interactions avec les pages web des éditeurs.

Microsoft, de son côté, est en train de déployer un chatbot de recherche Bing basé sur la technologie OpenAI, qui fournit des réponses complètes avec des citations supplémentaires directement sur la page de recherche. Bien que cette technologie soit encore en cours de développement, les éditeurs craignent que les réponses générées par l’IA ne réduisent considérablement le trafic vers leurs pages web.

Face à cette inquiétude, le PDG de Microsoft, Satya Nadella, a promis de donner la priorité au trafic des créateurs de contenu. Cependant, il est encore difficile de savoir comment exactement ce principe de recherche de chatbot sera intégré à la redirection de trafic.

Les médias sont aujourd’hui dans une espèce de putréfaction perpétuelle, mais qui refusent de crever face aux adaptations technologiques. Ces médias et grands groupes ont été les premiers à s’emparer de l’IA pour générer de contenu exclusivement optimisé pour les moteurs de recherche.

Ils se sont gavés avec les liens affiliés et les pubs et maintenant, que cela les menace directement, ils se comportent comme de vrais crevards. Pire encore, c’est uniquement pour leur gueule, car c’est tous les sites et blogs du web qui sont menacés par ces IA, mais en fait, les autres, ils peuvent crever la gueule ouverte.

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