L’absurdistan sur la crise migratoire à la frontière américano-mexicaine


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  • Quand vous regardez ce qui se passe actuellement dans la crise migratoire à la frontière américano-mexicaine, alors vous plongez dans ce qui est la marque des gouvernements occidentaux, le gouvernement par l’absurde afin de créer une paralysie générale.


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    Quand vous regardez ce qui se passe actuellement dans la crise migratoire à la frontière américano-mexicaine, alors vous plongez dans ce qui est la marque des gouvernements occidentaux, le gouvernement par l'absurde afin de créer une paralysie générale.

    En 2022, 2 millions de migrants illégaux ont traversé la frontière du Mexique avec les USA pour se déverser sur les villes américaines qui veulent bien les accueillir. Les villes sanctuaires où sous aucun prétexte, on ne peut refuser le droit d’entrée à un migrant quel que soit son statut et son passé. Mais des Etats comme l’Arizona ou le Texas sont confrontés à une crise migratoire sans précédent et il faut voir les documentaires sur place pour comprendre l’absurdité dans laquelle vit la société américaine et une grande partie de la société occidentale.

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    Qu’on se le dise, les Etats-Unis ne sont pas un pays hermétique, on peut immigrer aux Etats-Unis en passant par la voie légale. Cela prend entre 3 à 5 ans et il faut justifier le motif migratoire. Généralement, quand un mec se présente chez l’Oncle Sam, il ne peut justifier que deux motifs, “subir la violence dans son pays” et une “peur crédible”. La migration économique n’est pas valide à moins de passer par des cases où des entreprises américaines l’ont sciemment invités avec le visa H1-B par exemple, visa qui a été usé et abusé pour faire de la concurrence prédatrice et sauvage dans le domaine technologique.

    Vous êtes un criminel dans votre pays, vous avez fui pour manger les hamburgers et les cocas et il vous suffit simplement dire la phrase magique : “Je demande le droit d’asile“. L’administration Biden a fait en sorte de créer une paralysie générale dans le contrôle des frontières où les forces de l’ordre ont été anesthésiés par les procès et la bureaucratie, car la seule unité qui peut gérer les migrants est la Patrouille des frontières (Border Patrol). Le shérif ou les fédéraux peuvent arrêter les migrants, mais ils ne peuvent pas l’accuser de passer en clandestinité.

    C’est à dire que si un policier va dans une maison, pour une raison ou une autre, et qu’il sait qu’elle est occupée habituellement par 3 personnes, mais qu’il trouve 10 péquenots à l’intérieur et il sait pertinemment que les 7 sont des migrants illégaux, alors il ne peut rien leur faire (à moins qu’ils ne commettent des crimes sous sa juridiction). Et s’il tente de les arrêter pour migration illégale, alors ce shérif peut être poursuivi par la justice pour kidnapping.

    Et on doit également éviscérer le mythe selon lequel les pauvres migrants traversent le désert pendant plusieurs jours et ils arrivent harassés, au bout de leur vie, pour demander l’asile. C’est bien plus simple. Les migrants vont arriver par avion dans une ville du Mexique, par exemple, Mexicali, de là, ils vont rejoindre la frontière américaine dans l’Arizona ou par la Californie. Cela fait entre 50 et 100 km et ils peuvent le faire en voiture ou via les cartels, car la migration illégale rapporte des milliards de dollars annuels aux cartels.

    Le passage coute entre 7 000 et 15 000 dollars par personne. Et comme les cartels contrôlent toutes les zones frontalières du Mexique avec les Etats-Unis, vous êtes obligé de passer par eux. Car si vous passiez outre, alors vous pouvez directement rentrer aux Etats-Unis, car la procédure est très longue. Vous arrivez à la frontière et vous appelez le 911 pour qu’on vienne vous chercher. Car il y a deux types de migrants, les Give Ups et les Get Aways. Les Give Ups sont ceux qui se rendent volontairement aux forces de l’ordre américaines, car ils savent qu’on ne peut pas les expulser.

    L’expulsion est divisé en plusieurs catégories selon les pays d’où ils viennent. Souvent, c’est des pays qui n’ont pas d’accord avec les Etats-Unis, donc, ils n’acceptent pas leur renvoi. En fait, dans cette migration, le contingent mexicain est le plus faible, car il y a un accord entre les deux pays qui permet aux américains d’expulser le malotru sans aucune condition, mais c’est l’exception.

    Donc, le Give Up passe tranquillement la frontière en escaladant la cloture ou en sciant les barreaux. C’est le fameux “Mur” pendant l’ère de Trump sauf que c’est l’administration Obama qui l’a construit à la base. Trump n’a fait que l’améliorer. Une fois qu’ils passent la frontière, ils déambulent le long de la cloture jusqu’à ce qu’ils soient trouvé par la patrouille des frontières. Vous avez aussi des postes téléphoniques ou des signaux d’alarme pour indiquer leurs présences. Les migrants, loin d’être innocents, participent à un système de triche dans lequel les cartels sont les grands gagnants. Car la patrouille des frontières est la pire en sous-effectifs, il n’y a que 1000 pour surveiller une frontière de plusieurs milliers de kilomètres.

    Vous avez donc des groupes de 9 à 15 migrants qui font le passage et ce n’est pas anodin, car comme il y a beaucoup de personnes, la patrouille est occupé à les gérer et pendant ce temps, d’autres points de la frontière deviennent libres et les cartels peuvent envoyer les passeurs qui transportent la drogue en créant un véritable pipeline de poudre et de pilules qui détruit la société américaine.

    Pourquoi le système est paralysé ? Quand la patrouille des frontières intercepte les migrants, ils passent devant une Cour de droit d’asile qui peut se tenir 1 à 2 ans après leur entrée dans le territoire. On leur dit simplement qu’on “espère” qu’ils vont se présenter à l’audience et évidemment, ils disparaissent dans la nature. Car seule 1 personne sur 9 peut justifier le droit d’asile. Cette frontière du Mexique accueille des migrants de 140 nationalités différentes, Inde, Russie, Chine, Afrique, Amérique latine, Roumanie, Ukraine, tout le monde vient boire les mamelles de l’oncle Sam.

    Ils vont ensuite se déverser dans les villes sanctuaires où ils vont faire augmenter le taux de criminalité et créer une concurrence au travail acharné. Un autre aspect de l’absurdistan est que quand on les choppe, ils sont nus juridiquement et financièrement. Ils portent de beaux vêtements (c’est sûr que vous n’allez pas prendre l’avion pour le Mexique en étant vêtu comme un loqueteux). Mais quand on fait un petit tour sur cette frontière, on trouve des papiers d’identité et de l’argent à la pelle. Des euros, des yuans, des roubles, des pesos. En fait, vous pouvez ramasser une petite fortune en l’espace de quelques minutes. Mais pourquoi ?

    Le droit d’asile, bon sens oblige, s’applique entre deux pays. Peut-être que vous êtes Venezuela et que Maduro vous pourchasse avec une machette ou que vous êtes russe et que vous avez peur que Poutine vous bute avec son silencieux. Faire un saut direct du Venezuela ou de la Russie vers la frontière du Mexique, c’est quand même fort de café même si vous avez les bottes magiques du chat qui ne vous emmèneront que sur sept lieux.

    Si vous partez du Venezuela, mais que vous passez par le Mexique en y restant quelques mois, ou que vous partez de Russie et que vous restez quelques temps en Allemagne, alors vous avez forcément sorti votre baratin de migrant sur le fait de subir des violences ou ayant une peur crédible, dans ce cas, le droit d’asile ne s’applique plus, car un autre pays vous l’a déjà donné. Et souvent, ces migrants ont une pièce d’identité qui le prouve avec la monnaie locale qui va avec. Et donc, il faut se débarrasser de ces preuves compromettantes et miser sur son air de chien battu dénué de tout dans ce bas monde.

    Sur cette frontière, les autorités ont dû installer plein de toilettes publiques. Et loin de moi de caricaturer un certain peuple qui fait ses besoins n’importe où, le fait est qu’il peut se passer du temps avant qu’on vous choppe. Et il faut bien chier et uriner quelque part et donc, les migrants utilisent les champs avoisinants comme des toilettes de fortune. Le souci est que l’Arizona est l’un des plus gros producteurs agricoles des Etats-Unis, notamment pendant la période hivernale et l’urine et les excréments contaminent toute une zone, il faut un traitement de plusieurs mois pour qu’on puisse replanter dedans.

    Le cout pour les Etats et les comptés sont insoutenables. Une grande tente, pouvant accueillir quelques dizaines de migrants, coute 4,5 millions de dollars par mois, car cela inclut leur bouffe, mais aussi leur lessive et leurs dépenses de santé. Là encore, l’absurdistan fonctionne à pleine régime, car les hopitaux locaux ne peuvent plus soigner les habitants du Comté, car les ressources sont dépensés sur les migrants. Ensuite, il ne faut pas s’étonner que les factures médicales aux Etats-Unis atteignent plusieurs zéros quand vous vous faites prendre votre tension, car ce cout supplémentaire est répercuté d’une façon ou d’une autre sur les contribuables.

    Et ne comptez pas sur le gouvernement fédéral pour rembourser tout ce pognon. C’est le Comté ou l’Etat qui paye et peut-être que dans 5 ou 10 ans, le gouvernement fédéral va vous rembourser. Et jamais à 100 %, faut pas déconner. Au mieux, vous aurez 5 centimes pour 1 dollar. Et si jamais vous critiquez l’administration en place, alors on va prendre de la superglue pour coller des étiquettes “raciste, facho, xénophobe” sur votre visage. Comme le disent les shérifs, les plus grands complices des cartels se trouvent à Washington.

    Chaque point de frontière souffre de problèmes différents. Car le refus d’expulsion est valable sur un comté, mais pas dans un autre. De ce fait, les migrants, qui sont choppé, peuvent être renvoyé vers d’autres villes américaines. Mais là encore, les cartels ont la parade. Ils vont recruter des gamins américains de 13 à 14 ans sur les réseaux sociaux et leur promettre 3 000 dollars par personne pour sortir les migrants du comté problématique dès qu’ils franchissent la frontière. Ainsi, les modèles Dodge Charger sont les plus populaires, car ils sont spacieux et très puissants.

    Le gamin, qui voit que tout le monde, est accroc à l’argent facile, va voler la voiture du padre ou encore louer une bagnole, il va débarquer en Arizona au point de rendez-vous, embarquer les débiles et foncer dare-dare pour sortir de l’Etat. C’est même de cette manière que les policiers les choppent, car ce sont les seules bagnoles qui font du 130 à 150 km/h, ils foncent, car les cartels leur ont dit de le faire.

    Vous avez aussi la drogue qui se déverse sur tout le territoire par cette frontière. Il y a des centaines de tunnels dans cette frontière et maintenant, qu’ils ont les drones, les cartels s’amusent comme des petits fous. Un petit drone coute 5000 dollars, peut transporter 3 ou 4 kg, largement suffisant pour transporter des milliers de comprimés de Fentanyl, on peut piloter le drone avec des coordonnées GPS précises, on laisse tomber la marchandise dans un point particulier et les membres du cartel sur le sol américain, le récupère, ni vu, ni connu.

    Les cartels et les politiciens, qui sont pro-migrants, sont coupables de traite négrière. Car si vous êtes entre les mains des cartels, ne vous attendez pas à ce qu’ils respectent l’éthique commerciale. Pour les femmes, elles auront de la chance si elles sont violés “que” 10 fois pendant le passage. Et s’ils n’ont pas l’argent du passage, alors les migrants devront travailler pour les cartels pendant des années, prostitution, mule et membres de gangs vous sont offert comme orientation professionnelle.

    Les cartels n’ont aucun intérêt à stopper la crise migratoire, car ils ramassent un pognon de dingue. L’Establishment américain n’a aucun intérêt non plus, car cela lui permet de détruire les salaires aux Etats-Unis et réaliser leur rêve de rester une minorité ultra-riche pendant que le reste de la société est des esclaves et des zombies, travaillant 12 heures par jour pour un salaire de misère et se droguant pour oublier leur vie de merde.

    Selon un shérif, l’administration Biden est la plus nulle, la plus médiocre et la plus catastrophique qu’il ait vu en ses 40 ans de carrière. Pendant l’ère Clinton et Obama, les frontières étaient plus ou moins gardés, Trump va légèrement serrer la vis, mais Biden, il ne fait rien, il laisse pourrir la situation jusqu’à la dislocation finale.

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    Houssen Moshinaly

    Rédacteur en chef d'Actualité Houssenia Writing. Rédacteur web depuis 2009.

    Blogueur et essayiste, j'ai écrit 9 livres sur différents sujets comme la corruption en science, les singularités technologiques ou encore des fictions. Je propose aujourd'hui des analyses politiques et géopolitiques sur le nouveau monde qui arrive. J'ai une formation de rédaction web et une longue carrière de prolétaire.

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