Les interventions étrangères sont les principales responsables de la prolongation de la crise en Syrie


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    On dirait qu’on vient à peine de comprendre que les ingérences américaines et européennes sont les principales causes de la merde en Syrie. Les syriens n’ont jamais voulu la peau d’Assad, mais juste qu’il fasse plus de réformes pour l’égalité dans le pays. Mais les pays occidentaux ont vu une occasion de mettre la main sur les ressources de la Syrie en faisant un scénario similaire à la Lybie. Mais la Syrie et Assad n’ont pas bougés d’un pouce et la rébellion est devenue une vaste mare de fange mélangeant mercenaires, terroristes et combattants locaux. Bravo à l’Occident d’avoir détruit la Syrie !


     

    (Xinhua) — Alors que la crise en Syrie entre dans sa cinquième année sans aucune solution politique concrète à l’horizon, les hommes politiques syriens accusent les interventions étrangères d’avoir prolongé le conflit.

    L’INGERENCE ETRANGERE COMPLIQUE LA CRISE

    Beaucoup de raisons internes, dont sociales, économiques et politiques, ont conduit à l’éclatement de la crise en Syrie en 2011.

    Au début, les Syriens ont été inspirés par les mouvements lancés dans d’autres pays arabes. Mais par la suite, différentes forces étrangères sont intervenues pour défendre leurs propres intérêts compte tenu de l’importance stratégique de la Syrie et de son statut politique, en se souciant peu des intérêts réels des Syriens.

    Des experts en politique ont estimé que la participation de puissances étrangères, en particulier de l’Occident, avait modifié le paysage politique, transformant l’aspiration du peuple syrien pour une vie meilleure en une lutte acharnée pour les intérêts étrangers sur le sol syrien.

    “La crise en Syrie est entrée dans sa cinquième année à cause des interventions arabe et occidentale dans la crise”, a déclaré samedi à l’agence de presse Xinhua Mahmud Muri, un homme politique syrien.

    “Des pays ont soutenu l’insurrection avec des armes et ont financé les rebelles et les organisations terroristes, et c’est pourquoi la crise en Syrie n’est pas encore terminée, celle-ci ayant résulté de l’aide étrangère aux groupes terroristes en Syrie”, a déclaré M. Muri.

    Safwan Akkasheh, un responsable de l’Organe national de coordination de l’opposition, a également exprimé le même point de vue.

    “L’un des facteurs les plus importants derrière le conflit actuel en Syrie est l’intervention étrangère. Tous les pays qui s’ingèrent dans la crise l’ont fait pour leurs propres intérêts et par égoïsme, et leurs intérêts sont généralement contraires à ceux du peuple syrien”, a-t-il déclaré à Xinhua.

    M. Akkasheh a également souligné que les interventions étrangères n’avaient pas seulement été le fait de pays occidentaux, mais aussi de pays arabes et de la région.

    “Ces interventions ne se limitent pas aux pays occidentaux… Bien sûr, certains pays occidentaux interviennent ouvertement. Mais il y a d’autres pays de la région et voisins qui sont également impliqués dans la crise en Syrie”, a-t-il déclaré.

    Maher Murhej, chef du Parti de la jeunesse, a également partagé le point de vue que l’intervention étrangère était la principale raison derrière la prolongation de la crise et a également cité d’autres raisons, en particulier la présence de radicaux des deux côtés du conflit.

    “La raison derrière la prolongation du conflit est l’existence de radicaux des deux côtés, que ce soit du côté du gouvernement, qui a refusé de se plier à l’opposition modérée, ou de l’opposition, dont les radicaux ont rejeté toute solution politique,” a-t-il indiqué.

    M. Murhej a néanmoins souligné que “la raison principale du conflit (était) très certainement l’intervention étrangère”.

    “Des pays étrangers ont nourri l’insurrection armée en fournissant des hommes armés et des armes. Jusqu’à présent, il n’y a pas de réelle volonté internationale de mettre fin à la crise avec une solution politique, car certains pays luttent encore pour obtenir une plus grande influence sur la Syrie dans la période qui suivra la crise”, a-t-il expliqué.

    Avec l’intervention étrangère qui semble être la principale raison de l’insolubilité du conflit, les analystes politiques estiment que les menaces de terrorisme pourraient pousser les pays étrangers à modifier leurs politiques concernant la crise en Syrie.

    Ces pays pourraient au moins déployer quelques efforts pour travailler sur des solutions réelles au conflit de manière à éviter les répercussions négatives du radicalisme sur leurs propres territoires.

    “La présence et la menace croissante de l’EI a naturellement terrorisé tous les pays. Ce monstre a persuadé de nombreux hommes occidentaux de rejoindre ses rangs et ces militants pourraient retourner dans leur pays d’origine radicalisés”, a expliqué M. Murhej à Xinhua.

    Il a noté que des mesures adéquates devraient être prises pour réduire les menaces du terrorisme dans la cinquième année de la crise afin de parvenir à une solution politique.

    “Je pense que la cinquième année sera décisive dans le déroulement de la crise, car si des mesures adéquates ne sont pas prises pour trouver des solutions à la crise ou pour lutter contre les groupes terroristes tels que l’EI, nous irons vers de longues dures années de conflit dans la région, où les menaces de l’EI grandiront encore”, a-t-il estimé.

    M. Murhej considère que les puissances occidentales et les parties impliquées dans la crise en Syrie doivent revoir leurs politiques.

    “S’ils ne parviennent pas à prendre des mesures fermes dans la lutte contre l’EI en Syrie, la région fera même face à des menaces plus radicales que celles posées autrefois par Al-Qaïda”, a-t-il déclaré.

    M. Murhej a noté que l’EI était plus dangereux qu’Al-Qaïda et que la communauté internationale devait en prendre pleinement conscience.

    “C’est pourquoi je dis que cette année sera cruciale pour la crise en Syrie,” a-t-il ajouté.

    Les pays occidentaux et de la région devraient vraiment envisager de modifier leurs positions à l’égard de la Syrie afin de prévenir la menace croissante du terrorisme, qui pourrait autrement se propager à leurs propres pays”, a-t-il ajouté.

     

    Houssen Moshinaly

    Rédacteur en chef d'Actualité Houssenia Writing. Rédacteur web depuis 2009.

    Blogueur et essayiste, j'ai écrit 9 livres sur différents sujets comme la corruption en science, les singularités technologiques ou encore des fictions. Je propose aujourd'hui des analyses politiques et géopolitiques sur le nouveau monde qui arrive. J'ai une formation de rédaction web et une longue carrière de prolétaire.

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