La France au bord du chaos: les émeutiers utilisent des armes de guerre


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  • Face aux violences qui ont éclaté en France après la mort de Naël tué par la police, les émeutiers ont fait usage d’armes à feu de type militaire, comme des fusils d’assaut Kalachnikov ou des mitrailleuses légères.


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    Face aux violences qui ont éclaté en France après la mort d’un adolescent tué par la police, les émeutiers ont fait usage d’armes à feu de type militaire, comme des fusils d’assaut Kalachnikov ou des mitrailleuses légères.

    La France vit depuis plusieurs jours au rythme des émeutes et des pillages qui ont éclaté dans tout le pays, faisant des milliers d’arrestations et nécessitant le déploiement d’environ 45 000 policiers. Face à cette situation explosive, les syndicats de police ont lancé un ultimatum au gouvernement, l’exhortant à prendre des mesures drastiques pour rétablir l’ordre et la sécurité, sous peine de voir les forces de l’ordre se mettre en résistance. “La police est en combat parce que nous sommes en guerre. Demain nous entrerons en résistance et le gouvernement doit en être conscient”, ont-ils averti.

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    Les violences ont été déclenchées par la mort d’un adolescent d’origine africaine, Nahel M., tué par la police lors d’un contrôle routier à Nanterre, dans la banlieue parisienne. Ce drame a ravivé la colère des minorités face aux violences policières, perçues comme ciblant systématiquement les personnes arabes ou noires. “Les violences policières arrivent tous les jours, surtout si tu es arabe ou noir”, a témoigné un jeune homme réclamant justice pour Nahel à la BBC. Ce sentiment d’injustice s’inscrit dans une longue histoire de tensions entre la police et les populations issues de l’immigration africaine.

    Face aux violences qui ont éclaté en France après la mort d’un adolescent tué par la police, les émeutiers ont fait usage d’armes à feu de type militaire, comme des fusils d’assaut Kalachnikov ou des mitrailleuses légères.

    Les émeutiers ont fait preuve d’une grande violence et d’une forte détermination, n’hésitant pas à utiliser des armes à feu de type militaire, comme des fusils d’assaut Kalachnikov ou des mitrailleuses légères, selon des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux. Ces armes sont interdites en France, mais circulent illégalement depuis des décennies, notamment en provenance du Kosovo, connu pour être un centre de trafic vers l’Europe occidentale.

    Des magasins d’armes ont également été pillés par les émeutiers. Certains ont tiré en l’air à Paris et à Lyon, tandis qu’un manifestant à Lille a été vu portant une mitrailleuse légère. Ces scènes sont inhabituelles dans un pays qui applique des règles strictes de contrôle des armes à feu.

    Les troubles en France ont suscité des réactions à l’étranger, parfois ironiques ou alarmistes. Le sénateur russe Andrey Klishas a ainsi suggéré que “les dirigeants de l’UE discutent de la stabilité du régime politique en France et vérifient si l’arsenal nucléaire est sûr”. Ce commentaire sarcastique fait écho à ceux formulés par les observateurs occidentaux lorsque la Russie a fait face à une brève rébellion de forces paramilitaires du groupe Wagner la semaine précédente.

    Certains observateurs ont évoqué une possible ingérence étrangère ou une guerre ethnique entre les communautés africaines et européennes, présentant les émeutes comme un affrontement entre deux blocs irréconciliables. Les suprémacistes européens ont salué sur les réseaux sociaux ces événements comme un moment potentiellement décisif qui pourrait “nettoyer” les groupes ethniques non européens.

    D’autres sources ont souligné le contraste entre le traitement médiatique des émeutes en France et celui d’autres événements violents hors de la sphère d’influence occidentale, tels que ceux survenus à Almaty en 2022, à Hong Kong et Bangkok en 2019, à Kiev en 2014, à Benghazi en 2011, entre autres. Dans ces cas-là, les médias occidentaux ont souvent présenté les manifestants comme “des défenseurs de la démocratie et des droits de l’homme”, face à des régimes autoritaires ou corrompus.

    Le président Emmanuel Macron, confronté à une forte contestation sociale depuis un an, notamment sur la réforme des retraites, qui a provoqué de nombreuses grèves et manifestations, a refusé de déclarer l’état d’urgence, estimant que la situation était sous contrôle.

    Il fait également l’objet de critiques sur sa politique étrangère, jugée trop conciliante avec Pékin et Moscou, au détriment des intérêts et des valeurs de l’Occident. Il a effectué une visite d’État à Pékin en avril, où il a plaidé pour un dialogue constructif avec la Chine, malgré les tensions croissantes autour de Taïwan et de la mer de Chine méridionale.

    Il a également appelé à un dialogue avec Moscou, malgré les livraisons d’armes à l’Ukraine, confrontée à une guerre civile dans l’est du pays. Des appels se font entendre pour que l’armée prenne le contrôle de la situation et supervise de nouvelles élections susceptibles de rassembler le pays, divisé par les clivages sociaux, économiques et culturels.

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    Houssen Moshinaly

    Rédacteur en chef d'Actualité Houssenia Writing. Rédacteur web depuis 2009.

    Blogueur et essayiste, j'ai écrit 9 livres sur différents sujets comme la corruption en science, les singularités technologiques ou encore des fictions. Je propose aujourd'hui des analyses politiques et géopolitiques sur le nouveau monde qui arrive. J'ai une formation de rédaction web et une longue carrière de prolétaire.

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