L’humanité a détruit une grande partie de la nature sauvage


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  • Désormais, la nature sauvage, des régions totalement intactes, ne couvre que 25 % de la planète. Et ces régions sauvages pourraient disparaitre en un siècle si on ne prend pas des mesures urgentes.


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    Désormais, la nature sauvage, des régions totalement intactes, ne couvre que 25 % de la planète. Et ces régions sauvages pourraient disparaitre en un siècle si on ne prend pas des mesures urgentes.

    Le concept des régions sauvages ou la nature sauvage concernent des paysages qui n’ont jamais été modifiés ou détruits par l’homme. Ces écosystèmes sont essentiels pour de nombreuses espèces en danger sans oublier qu’ils sont d’excellents puits de carbone et qu’ils sont l’habitat des populations indigènes. Mais merci à l’activité humaine, on a détruit 10 % de la nature sauvage en 20 ans et la tendance va augmenter dans le futur.

    James Watson de l’université du Queensland et ses collègues ont mesuré l’état des régions sauvages au niveau mondial en se basant sur l’index de l’empreinte humaine qui inclut des mesures telles que les routes, les immeubles, les fermes et la densité de la population. L’équipe a trouvé que les régions sauvages ont baissé de 33 % à 23 % depuis le début des années 1990.

    En 1993, les Nations Unies ont établi une convention sur la diversité biologique pour booster les efforts de protection. Mais 3,3 millions de kilomètres carrés de régions sauvages, soit l’équivalent de l’Alaska, ont disparu. Une raison de cet échec que les régions sauvages ne sont pas explicitement mentionnées dans les cibles de la convention pour 2020 selon Watson. La convention appelle à la réduction de la déforestation, mais elle ne distingue pas les forêts vierges, les régions sauvages et les zones qui sont déjà endommagées.

    La majorité de la protection internationale se concentre sur les environnements dégradés en estimant à tort que les régions sauvages sont totalement protégées selon Watson. Mais notre analyse montre que ces régions intactes disparaissent à une vitesse foudroyante. L’Amazonie a été la plus meurtrie avec 30 % de ses régions sauvages qui ont disparu ces 2 dernières décennies. À cette fréquence, l’Amazonie et les autres régions sauvages vont totalement partir en fumée à la fin du siècle. Et une fois qu’elles ont disparu, on ne peut pas les ramener.

    Des mesures urgences sont nécessaires

    Pour empêcher cette destruction, la convention des Nations Unies doit inclure spécifiquement les régions sauvages pour bloquer l’expansion des routes, de l’agriculture, de l’industrie minière et commerciale dans ces zones pour ses objectifs à l’horizon 2030 selon Watson. De plus, on doit également combattre d’autres menaces sur ces zones telles que les espèces invasives. On pense à tort que les régions sauvages protègent les espèces, mais on sait que certaines espèces ont disparu dans des endroits comme le Kakadu National Park en Australie. La protection doit se battre sur tous les fronts. On doit protéger la nature sauvage et réparer les zones déjà endommagées. L’homme est présent partout et il affecte chaque aspect de la nature.

     

    Houssen Moshinaly

    Rédacteur en chef d'Actualité Houssenia Writing. Rédacteur web depuis 2009.

    Blogueur et essayiste, j'ai écrit 9 livres sur différents sujets comme la corruption en science, les singularités technologiques ou encore des fictions. Je propose aujourd'hui des analyses politiques et géopolitiques sur le nouveau monde qui arrive. J'ai une formation de rédaction web et une longue carrière de prolétaire.

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